Ce week-end, un homme armé a tué 11 fidèles dans une synagogue de Pittsburgh. L’auteur présumé des faits, Robert Bowers, était connu pour ses discours haineux à l’égard des juifs sur les réseaux sociaux. Il a tenu des propos antisémites lors de la fusillade. Selon CNN, pendant sa prise en charge médicale après l’attaque, il aurait également déclaré à un agent du SWAT qu’il souhaitait la mort de tous les juifs.
À la suite de la tragédie et du discours de haine du tireur, le théologien et évangéliste Russell Moore a écrit une chronique pour le Washington Post dans laquelle il invite les chrétiens à avoir « un message clair de rejet de toutes formes de haine ». L’antisémitisme ne peut être une option pour les disciples de Jésus.
« Nous devrions dire clairement à quiconque revendiquerait le nom de ‘chrétien’ la vérité suivante : si vous détestez les juifs, vous détestez Jésus. »
Moore poursuit en appuyant ses affirmations sur des textes bibliques. Il souligne que l’ethnicité et l’identité juives de Jésus ne se sont pas arrêtées à la croix ou après la résurrection.
« En effet, une grande partie du Nouveau Testament porte précisément sur ce point. Jésus est un fils d’Abraham. Il est de la tribu de Juda. Il est de la maison de David. La royauté de Jésus est valable parce qu’il descend de la lignée royale. Sa prêtrise, bien que n’étant pas de la tribu de Lévi, est déclarée valide par Melchisédek, la relation du prêtre avec Abraham. Ceux d’entre nous qui sont cohéritiers avec Christ ne le sommes que parce que Jésus est lui-même la progéniture et l’héritier d’Abraham (Galates 3:29). »
Russel Moore l’affirme, quelle que soit notre origine ethnique, les chrétiens sont unis au peuple juif.
« En tant que chrétiens, nous sommes tous adoptés dans une famille juive, dans une histoire israélite. Nous, qui n’étions pas un peuple auparavant, avons été greffés, en Jésus, à la branche qui est Israël (Romains 11:17-18). »
La rédaction
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Ce serait donc en tant que « Chrétien » qu’il aurait commis, et revendiqué son crime ?
L’assassin de Pittsburgh, Frau Ingrid, est la conséquence de diverses influences ; dont ce qui suit.
Une expérience de deux mille ans appelle à la méfiance ; à soupçonner chez ce Russell Moore encore une tartufferie du clergé chrétien, en l’occurrence évangélique, qui se précipite pour se montrer sous son meilleur jour, pour s’en dissocier, dès que survient un attentat antisémite.
Vu que les évangélistes militent pour le retour de tous les Juifs à la terre promise car c’est là-bas qu’ils reconnaitraient, d’après le dogme évangélique, la divinité de Jésus.
Ils adorent donc les juifs à condition qu’ils ne (le) soient plus.
Sans oublier la figure de Juda, archétype du traitre dans le mythe fondateur chrétien ; celui que la « charité chrétienne » (autre hypocrisie) prétend empêcher de haïr alors que le narratif chrétien appelle à sa détestation.
Les apôtres étaient tous Juifs ; mais étant connus sous des noms latinisés, leur judéité peut facilement être, au besoin, oubliée.
SAUF Juda ; qui veut tout simplement dire « Juif ».
Cela saute aux yeux pour un germanophone ; mais aussi pour quiconque s’intéresserait à l’étymologie (en passant par la tribu de « Yéhouda », la plus importante tribu d’Israël, ayant donné son nom à « Yéhoudi », Juif en Hébreux ; le Y étant remplacé par un J et vice-versa dans plusieurs langues européennes).
Le traitre archétypal du « nouveau » testament s’appelle dont JUIF.
Sachant qu’on ne peut attribuer aucune vérité historique à ces récits car rien ne vient les corroborer ; vu qu’ils furent probablement écrits, non par des témoins, non par les apôtres « signataires » des évangiles, mais par des disciples de disciples plusieurs décennies après leur mort.
L’histoire du traitre et son nom sont donc une construction idéologique ultérieure, sur mesure pour le besoin d’une cause ayant nécessité, pour la chrétienté naissante, de jeter l’opprobre sur les Juifs, VRAIS témoins qu’il fallait discréditer car réfutant la résurrection et donc la divinité de quiconque sauf Dieu.
Il s’agit donc d’une pierre angulaire de l’enseignement de l’Eglise ; jamais contestée, Vatican II ou pas ; malgré l’antisémitisme dont elle est un générateur historique.
Nonobstant tout autre commentaire de ma part à ce sujet, je ferais remarquer, Frau Ingrid, que l’article ci-dessus apporte un appel du théologien et évangéliste (donc éminent chrétien) Russell Moore aux chrétiens concernant le massacre de Pittsburgh.
Moore s’y connait, en christianisme et chrétienté ; probablement mieux que vous et moi.
Et tout se passe comme si il considérait que le massacre de Pittsburgh fut perpétré par un chrétien en tant que tel ; et que d’autres pourraient être perpétrés par d’autres qui présentent ce même profil.
Sinon, pourquoi publierait-il cet appel aux chrétiens ?
C’est finalement lui, autorité en la matière, qui répond à votre question.