En apparence, Marco Koskas n’en a rien plus à foutre. La première fois qu’on l’a croisé, pour récupérer son bouquin qui, bien qu’en vente sur Amazon, n’existe pas en numérique, on l’a trouvé à la terrasse de «son» café de Florentine, dans le ventre grouillant et gentrifié de Tel-Aviv, en marcel noir. Un débardeur usé laissant voir cuir tanné et bras maigrelets, poils rebelles sur épaules voûtées et mine chiffonnée.
Désinvolture stridente, l’ethos local. Au fond, Marco Koskas se régale de l’attention, et ça remonte vite à la surface, ce mélange d’amertume du rejet et de jubilation d’avoir trouvé la combine. L’instant d’une polémique, l’auteur sexagénaire, dont la modeste notoriété s’était depuis longtemps étiolée, tient sa revanche.
Source et article complet : liberation.fr
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