Il y a quelques jours à peine,
Alors que j’étais au volant de ma vieille voiture.
Je repensais à « César et Rosalie » de Claude Sautet que je venais de revoir. Cela m’amena irrémédiablement à revisiter « Max et les ferrailleurs » ainsi que « Les Choses de la vie ».
Arrêté au feu rouge, ma tête, mon cœur… oscillaient, tout se promenant allégrement sur la peau de la défunte Romy Schneider.
J’aimais secrètement ces femmes dont la force et la pudeur m’incommodaient… Dont l’intransigeance me subjuguait.
Dont la fougue, l’indépendance et la loyauté… me tétanisaient.
Un séducteur a confiance mais un homme qui aime a peur.
Il y a avait à la fois, la poésie, la liberté… et le velours des histoires que je n’aurais jamais eu le courage de frôler.
J’admirais ces hommes forts, dignes et profondément justes… même dans leur démesure absolue, même dans leurs fêlures inguérissables.
Je me rêvais et me voyais en Piccoli dans le lit, en Frey dans un tango, ou même en Montand dans un fou rire…
Puis j’entendis UN COUP de klaxon, j’ouvris les yeux. J’étais juste derrière le BUS 103, qui sur son gros cul immonde avait collé cette affiche….
Et j’ai eu mal !
Gérard Boyadjian
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