Le Directeur exécutif de la Fondation israélienne « Save a child’s heart » ou « sauver le cœur d’un enfant », Simon Fisher a annoncé jeudi à Tel Aviv que sa fondation offre gratuitement une opération de cœur ouvert à un enfant africain (liste restrictive) dont un gabonais souffrant d’un problème de malformation congénitale.
« Nous offrons gratuitement une opération chirurgicale de cœur à un enfant africain issus d’un pays africain qui n’a pas encore bénéficié des services de notre fondation », a notamment affirmé M. Fisher.
« Le Gabon est concerné par ce programme car depuis le début de nos activités en 1995, aucun enfant gabonais n’a bénéficié de ce programme », a expliqué M. Fisher.
La fondation prendra en charge les billets d’avion de l’enfant malade et son accompagnateur, son arrivée en Israël, son opération et sa prise en charge post opératoire qui peut durer deux à trois mois en fonction du taux de récupération du patient.
Les conditions pour être éligibles sont simples : être âgé de 0 à 18 ans et avoir un dossier médical établi par un cardiologue. Le dossier doit être présenté par un cardiologue. Celui-ci doit soumettre quatre dossiers à la fondation pour permettre de sélectionner le cas le plus urgent.
Selon M. Fisher, le patient et son accompagnateur peuvent séjourner durant deux mois sinon trois mois à Tel Aviv au sein du centre d’accueil et d’hébergement de la fondation. C’est l’évolution du malade qui détermine la durée du séjour dans le centre d’accueil.
Le coût moyen de cette opération est de 15 000 dollars à 25 000 dollars sans les billets d’avion et les frais de séjour.
« Sauver le cœur d’un enfant » est une fondation à but non lucratif créé en 1995 pour assurer une meilleure vie à des enfants nés avec des malformations cardiaques.
Selon le docteur Houri Sion, responsable médical de la fondation, le programme a déjà opéré 4 700 enfants issus de 58 pays dont en majorité des enfants palestiniens. Les premiers enfants africains à en bénéficier sont des enfants tanzaniens. L’Ethiopie a suivi et enfin plusieurs autres pays comme le Kenya, le Nigeria, l’Erythrée, la Mauritanie, le Rwanda, le Cameroun et le Sénégal.
La fondation qui a une capacité d’accueil de 60 enfants, réalise 250 opérations de cœur par an. Le taux de mortalité est de 2% généralement pour des cas qui arrivent à la clique dans une phase terminale, a expliqué le docteur Sion.
De 4 lits à la création, le centre a progressivement augmenté ses capacités de 7 à 12 lits actuellement. Le nombre de cardiologues a aussi considérablement augmenté dans cette fondation qui vie des aides, des dons et des legs. Son fondateur est mort en Afrique d’un arrêt cardiaque après avoir gravi le mont Kilimajaro en août 2001.
il n’a pas peur , il va être condamné à mort si l’enfant meurt !!!