Quand on a raconté qu’on partait en week-end à Tel Aviv, il y a eu 3 types de réactions.
D’abord les gens qui tordaient un peu du nez. Il faut dire que l’actualité du côté d’Israël n’est pas des plus joyeuses ces derniers temps. Il y a eu ensuite les gens qui trouvaient ça trop cool. Il faut dire que Tel Aviv commence à se tailler une belle réputation de ville ouverte, festive et joyeuse (et gaie ^^). Enfin, à notre grande surprise, il y a eu des gens qui nous ont dit « Trop bien, je pars avec vous ! ». Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé plus de 11 à partir pour ce voyage qui allait s’avérer l’un des plus dingues que nous avons faits.
Jour 1 : arrivée
On arrive très tôt à l’aéroport car on nous a prévenus qu’on serait questionnés par la douane dès le départ à Lyon. Au final il n’y avait presque personne et à part une ou deux questions bizarres (« qu’est-ce qu’on vous a demandé de mettre dans votre valise ? »), ça se passe sans soucis. On nous met un petit autocollant sur le passeport, bleu pour certains, rouge pour d’autres. On file ensuite au contrôle sécurité, et là ça se complique un peu : passage classique pour les autocollants bleus, fouille approfondie de la valise cabine pour les rouges. On retrouve des copains qui viennent avec nous et on embarque vers 14h.
19h00
On arrive à Tel-Aviv sans encombre et il faut passer la douane. On avait lu que ça serait long et qu’on aurait droit à de nombreuses questions, mais là encore ça se passe plutôt rapidement. On retire quelques shekels et on prend un taxi pour rejoindre notre hôtel où nous attendent d’autres amis arrivés quelques jours auparavant. La chaleur est écrasante (un bon 30°C bien lourd) mais apparemment la veille c’était encore pire.
21h00
Après 20 minutes de marche, on arrive dans le Vieux Jaffa où les copains arrivés avant nous avaient réservé une table pour 11 (ouais, nous quand on se déplace, ça se voit 🙂 ) au restaurant Par Derrière (en français dans le texte…).
22h00
Taboulé, crudités, Shakshuka (plat à base de légumes, aubergines et œuf), mais aussi ceviche, carpaccio, pizzas et burgers, défilent sur la table, accompagnés de bière Malka et de côtes-du-Rhône … Chapoutier ! On passe tour à tour à la caisse pour payer car la note est en hébreu (sauf les chiffres) donc pas évident pour savoir combien on doit. Pensez bien à rajouter 10 % pour le service, même si vous payez en CB (les logiciels des caisses sont prévus pour).
0h00
On marche ensuite un peu en direction de The Prince, un bar avec terrasse en étage également repéré par nos acolytes. L’immeuble est un peu décrépit ce qui donne une ambiance plutôt cool de bar underground. La terrasse est malheureusement en train de fermer à cause du bruit mais on boit quand même un coup à l’intérieur car le lieu est vraiment canon (on peut même jouer à Street Fighter !).
2h00
Le bar se vide et on se décide à partir nous aussi. On traverse plein de petites ruelles très sympathiques dans le quartier de Neve Tzedek et on se dit qu’on se verrait plutôt bien habiter ici. On arrive tranquillement vers notre hôtel qui est en bord de plage. Il fait encore très chaud, donc on décide d’aller faire un peu trempette. Certains ne mettent que les pieds, tandis que d’autres se mettent en caleçon et se baignent en entier.
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Si vous voulez consommer de la culture Israëlienne, dirigez-vous vers les travaux de THE ISRAEL ACADEMY OF SCIENCES AND HUMANITIES.
Un travail remarquable: »Philosophy as Wisdom. On the Christians’ Role in the Translation of Philosophical Material into Arabic » par Sarah Stroumsa (2013) démontre qu’à Jérusalem on bouffe moins de chrétien et de musulman qu’à Paris et que, si nous continuons l’anarchie de l' »orientation-loterie universitaire », notre bon président sera un jour notre seule source de culture.