L’événement a été initié par l’AMS, à la demande de parents de personnes victimes de la Shoah (terme désignant la persécution et l’extermination de Juifs sous le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale). Ces six pavés honorent la mémoire de Seindla Paiuc, Aron Wolfson, Mojszek Ringelheim et de Jacques, Emma et Caroline Goldstein. Ils ont été incrustés dans le sol à cinq endroits de Liège, lieu du dernier domicile d’où ces personnes ont été déportées.
Ces pavés ont ainsi été placés en Vinave d’île (pavé Aron Wolfson), rue Matrognard (pavé Caroline Goldstein), rue de Waroux (pavé Seindla Paiuc), Cour Saint-Gilles (pavé Mojszek Ringelheim) et rue Edouard Remouchamps (pavés Jacques et Emma Goldstein). «Willem Kenis, l’arrière petit neveu du résistant policier anversois Jan De Ridder, s’est déplacé pour assister à l’événement et ainsi manifester son soutien envers ce qui se passait à Liège, où le bourgmestre Willy Demeyer s’est exprimé contre la résurgence de l’antisémitisme, alors qu’il a écrit à la Ville d’Anvers pour obtenir l’accord de placement d’un pavé en mémoire de son arrière-grand-oncle mais n’a pas eu de réponse», souligne Michel Lussan.
Ce dernier précise que l’AMS, en septembre prochain, aura placé 400 pavés en Belgique, dont deux à Anvers. «Il n’y a pas de signe religieux sur les pavés. Ils ne sont pas installés que pour les Juifs mais pour toutes les personnes victimes du nazisme», insiste-t-il.
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