Je suis Sarah Halimi , Assassinée parce que j’étais Juive, Parce que j’étais Juive, Parce que j’étais Juive !!!
L’Affaire Sarah Halimi restera dans les annales. Outre le fait qu’en 2017 un barbare, en plein Paris, pénétra chez une femme pour la lyncher puis la défenestrer, tout ça au vu et au su de moult voisins mais surtout en présence de 28 policiers accourus mais restés spectateurs en attente qu’ils étaient d’un ordre qui hélas ne vint pas, outre le fait qu’un silence gêné et si lourd de sens prétendit recouvrir l’affaire, nous retiendrons le nom d’un magistrat : la Juge Anne Ihuellou.
Nous nous souviendrons de sa prudence frisant l’indécence et l’irrationnel lorsqu’elle mit onze longs mois avant de consentir, comme du bout des lèvres et se pinçant le nez, à acter un beau matin la circonstance aggravante constituée par le caractère antisémite de l’acte de l’assassin.
Nous nous rappellerons comment elle procéda, instruisant L’Affaire par ordonnances successives, rétive à recevoir les avocats, quels qu’ils fussent, tous les avocats, les traitant avec un mépris difficile à interpréter. Prompte enfin à dénoncer ces Journalistes qui l’auraient agacée à force d’avoir médiatisé cette affaire.
Nous garderons en mémoire les fois nombreuses où, a minima gênés, nous apprîmes nous-mêmes aux avocats qu’une ordonnance venait de tomber à l’AFP.
Nous garderons en mémoire, nous qui ne sommes guère du métier, les commentaires qui accompagnèrent L’Affaire et ses protagonistes. Commentaires venus souvent d’avocats et juristes qui apprécièrent les diverses façons de faire.
Nous découvrîmes à l’occasion la demande d’actes. Stratégie patiente choisie par Maître Alex Buchinger pour faire sortir du bois la Magistrate. Requêtes frappées du sceau du bon sens mais auxquelles elle répondit toujours non non non non non. Telle la poupée de la chanson.
Non pas de requalification de l’homicide en assassinat accompagné de barbarie. Au motif que les Parties civiles n’étaient pas fondées selon elle à demander dans ce cadre une requalification de la mise en examen. A quoi Maître Buchinger, s’il admit qu’en effet les Parties civiles n’étaient fondées qu’à demander tout ce qui pouvait contribuer à ce qu’émergeât la vérité, fit remarquer qu’à ce jour il n’existait pas de jurisprudence en la matière et que peut-être L’Affaire Sarah Halimi serait en cette affaire un marqueur.
Non. Pas de reconstitution. Laquelle pourrait être dommageable à l’esprit fragile du mis en examen. Pas de reconstitution. Et donc pas de questions concernant l’extra-ordinaire immobilisme des 28 policiers présents sur les lieux du carnage.
Mais l’Affaire Halimi, elle portera aussi le nom d’un avocat. Ici Maître Buchinger. Lequel, excédé, 4 mois s’étant écoulés après le dépôt de sa demande d’actes et sans réponse qu’il était de la Juge après le dit délai, décida le 12 janvier, suivi par le Parquet, d’en référer à la Chambre de l’Instruction, juridiction d’appel de second degré, donc au-dessus de la Juge d’instruction, laquelle Chambre en ce cas se réunit et tranche : si, comme tous les Magistrats du Siège, la Juge d’Instruction jouit d’une entière indépendance, il n’empêche que, si elle a tort sur ses motivations, – ce que nous sommes ici près de croire – , la Chambre de l’Instruction est là, garante de la Justice. Rappelons ici qu’aucun pouvoir hiérarchique n’existe entre le Parquet et la Magistrate et qu’en requérant l’application de la loi, François Mollins ne juge pas mais fait le job.
Eh bien ça y est : la Chambre de l’Instruction fixe aujourd’hui à la date du 30 mai la séance au cours de laquelle elle se réunira et statuera.
Je n’aimerais pas m’appeler Anne Ihuellou. Qui s’est enferrée elle-même dans une situation inconfortable, sinon inextricable.
Anne Ihuellou qui, souvenez-vous, décida récemment, ce 4 avril, par ordonnance, de solliciter l’avis d’une Commission de 3 Experts psychiatriques agréés près de la Cour de cassation: Pourquoi ? Pour quoi ? Nous auxquels on serina depuis des années que le meilleur c’était Lui : Le grand Zaguri. L’idée venait de la Magistrate herself et non, comme on eût pu l’imaginer, de Maître Bidnic, l’avocat de l’assassin. Initiative qui laissa tout le monde perplexe : qu’espérait donc notre Juge, alors même que dans un gloubi boulga qui surpassa de très haut le jargon attendu dans ce type de rapport, ressortait, parce qu’il fallait bien que quelque chose en ressortît, que la responsabilité pénale de l’assassin, si elle était atténuée, n’était pas abolie, et que le trouble psychotique de Traoré n’était pas incompatible avec une dimension antisémite. Qu’en des termes simples ces mots-là avaient décidément du mal à être énoncés. Au s’couuuurs Boileau. Mais voilà : le rapport d’expertise ne s’impose pas à la Juge. Et pourquoi donc n’en demanderait-elle pas un autre. A charge pour les 3 docteurs de lui dire avant le 10 juillet si l’intéressé était accessible à une sanction pénale. Si le sujet était susceptible d’être placé sous le signe de la détention ordinaire. Dire encore s’il existait un lien entre les traits psychologiques ainsi observés et les faits reprochés. Suspense.
De fait, rendons à Anne Ihuellou que la Cour d’Assises n’aura pas à ordonner un complément d’instruction, qui retarderait l’audience.
Rappelons qu’elles sont à présent 2, Juges d’instruction, puisque Virginie Van Geyte apparut un beau matin, cosignataire des ordonnances.
La Chambre de l’Instruction, nous n’en doutons pas, saura répondre à nos interrogations sur la manière pour le moins personnelle qui fut celle d’Anne Ihuellou dans l’instruction de l’affaire en question.
Sera-t-il requalifié, ce 30 mai, d’assassinat, ce que la Juge persiste à vouloir nommer homicide volontaire.
Sera-t-il dit qu’il est offensant pour la Justice que de vouloir ici prétendre à la non-opportunité d’une reconstitution ? Le fera-t-on sortir, pour ce faire, le mis en examen, de cette UMD ou Unité pour Malades Difficiles, quitte à l’y renvoyer juste après.
Sera-t-elle dessaisie, la Magistrate, au vu des décisions qu’elle ne prit pas et de celles qu’elle prit soudainement, comme par une abeille piquée ou par une révélation touchée.
Après tout. Il en est peut-être qui ont plus de mal que d’autres avec cet antisémitisme dont on nous rabâche les oreilles. Quoi une Juive. Encore une Juive ? Quoi, circonstance aggravante ? Tout ça parce qu’un barbare lyncha sa victime en ponctuant ses coups du doux son de sourates ? Qu’il la traita avant, pendant et après, de sale juive ? De sheitan ? Qu’il implora Allah ?
Comme vous y allez. A vous demander avec moi à quel jeu cynique s’adonna une Magistrate dans ce dossier chaud brûlant, flirtant au sein de son cabinet avec l’abus de pouvoir et faisant montre d’une absence d’objectivité certaine qui dépassa allègrement l’indépendance absolue qui devait certes rester sienne.
Rendez-vous au 30 mai, 15h. Chambre 6. Où sans doute la Chambre de l’Instruction fermera le ban de ce scandaleux spectacle qui se donne à Paris. Théâtre du Déni. Illustration de la lâcheté. De la complaisance à peine voilée de nombre de nos média avec l’entrisme islamiste qui s’installe. Prend fauteuil. Au vu et au su de tout un Gouvernement.
Sarah Cattan
Merci Sarah. Heureusement que vous êtes là pour redresser ce qui est tordu. Même si ça ne se redresse pas tout à fait, mais au moins vous y arrivez un peu…Mais la feraille est si dure et sirouillée…
En vérité, cher Yosef, ç est moi qui remercie les lecteurs patients qui reçoivent des bribes d’infos.
Ici, cela a l air de peu. Mais en réalité les choses vont enfin … bouger.
Sincèrement
Sarah
A tous ces antisémites ,antisionistes de France ou d’ailleurs , à l insulte , aux mensonges faciles devenus si nombreux .
Ai je le droit de m interroger ?
A mon pays si haut , si fort comme un mur sans fin ,
sous ce ciel magnifique de bleu , de blanc , de rouge,
si longtemps debout,
qu il n y a rien de plus étrange que d ‘entendre ce bruit qui s’élève,
de voir ces larmes de poussière glisser sur son front dans un rougeoiement de feu ,
Ce bruit d’abandon voulu , à coup de renoncement moral général,
ce bruit étrange comme une suite de coups répétés,
en bas , en haut , au milieu ,encore et encore , toujours
sur ce bel édifice des fissures apparaissent dans un grondement inquiétant
tombera t il ce mur si haut , si beau , fier et vieux
élevé au son de la justice des hommes ce mur que tant de générations ont chéri au prix de leur vie
ce jour là , je serai à genoux et je pleurerai comme tant d ‘autres ,ma France ce doux pays que nous aimions tant .
qu ‘est ce que je deviendrai alors et où irai je ?
Un anonyme, ne faisant pas parti de la communauté juive , inquiet comme beaucoup par Les événement la touchant et touchant la société dans son ensemble comme la pauvreté , les sdf , d autres faits divers .