Au sein d’une gauche bien souvent gangrenée par l’islamo-gauchisme, le socialiste Malek Boutih, qui a dirigé SOS Racisme, tient depuis quelque temps un discours fort dissonant dans sa famille politique. « Pas d’amalgame », effroi de circonstance face à la « stigmatisation » dont pourraient pâtir les Français musulmans dans la France post-2015, lutte contre l’« islamophobie », ce ne sont pas (ou plus) ses combats ! Il a tenu, sur France Inter, un discours de vérité.
Concernant Madame Knoll, Malek Boutih l’a clairement dit : en 2018, on meurt encore en France parce qu’on est juif. « Les juifs ne sont pas en sécurité en France », a-t-il affirmé. Selon l’ancien député, il y a un problème de « très grande ampleur » qui pousse les Français juifs à se cacher.
« Est-ce que Macron en fait assez sur le sujet ? », a demandé Léa Salamé. Sans jamais accabler le président, Monsieur Boutih a regretté qu’il y ait en France « beaucoup de débats, beaucoup de blabla » et une action « trop hésitante ». A l’école notamment, on gagnerait pourtant à « appeler un chat un chat » et à « prendre le taureau par les cornes ». On n’aurait pas dit mieux !
Manuel Valls propose d’interdire le salafisme en France ? Malek Boutih est plutôt d’accord, et regrette en fait de voir réapparaitre les mêmes débats que ceux qui avaient suivi les premiers attentats en 2015. Proche de lui, il abonde dans le sens de l’ancien Premier ministre : « il faut arrêter les subtilités entre celui qui est quiétiste ou pas quiétiste », tonne-t-il. Il ajoute : « on a face à nous une idéologie moderne, très pertinente, efficace et installée sur le long terme ». Il y a urgence à agir. Trèbes l’a montré : même la France rurale est touchée, alors qu’elle pensait être à l’abri. Cette France qui vit dans une insécurité culturelle historique et qui « voit le voile se multiplier autour d’elle et les mosquées apparaitre » pourrait partir en vrille si rien de concret n’est fait par Macron et son gouvernement.
Extrait d’un article de Martin Pimentel dans Causeur
Poster un Commentaire