Les activistes pro palestiniens sévissent de plus en plus dans les universités françaises, il faut plus que jamais leur barrer le chemin.
Le dîner du CRIF : un moment fort sur lequel il convient de revenir
Le dîner annuel du CRIF vient de se dérouler et nous avons eu le privilège d’y assister en tant que représentants et responsables associatifs.
Cette année, monsieur Kalifat a eu l’honneur de recevoir le Président de la République accompagné de la première dame, entourés par de nombreux ministres.
Sans langue de bois, il a interpelé l’ensemble de la classe politique sur de nombreux sujets, notamment sur l’antisémitisme, sur l’antisionisme et sur le mouvement BDS.
Il s’est exprimé de manière claire sur l’état d’esprit qui règne en France et en Europe et a rappelé à Emmanuel Macron, une des phrases de son discours de juillet 2017 :
« L’antisionisme est [bien] la forme réinventée de l’antisémitisme ».
Il a demandé entre autre que ceux qui appellent au boycott d’Israel au mépris de la loi soient sanctionnés avec sévérité.
Lors de son discours, le chef de l’état s’est engagé à mener une bataille sans merci contre l’antisémitisme qui porte atteinte à la République. Il s’est engagé à assurer la sécurité des français juifs et à mener bataille à l’école, sur internet et à l’international
Face à cela, « notre réponse doit être implacable », a-t-il poursuivi. « Jamais nous ne faiblirons dans la dénonciation de l’antisémitisme et dans la lutte contre ce fléau, l’antisémitisme est le contraire de la République, il est le déshonneur de la France ».
Des propos forts et incisifs qui ont été largement applaudis par l’ensemble des participants au dîner.
La réalité du terrain est malheureusement bien différente
Lundi 12 mars, soit 5 jours après cet événement qui marque chaque année, la vie politique française, nous avons eu la surprise de découvrir sur Facebook, qu’une conférence intitulée : « repenser la question palestinienne » devait se tenir le 14 mars à l’université Jean Jaurès de Toulouse.
L’université toulousaine est bloquée par une grève depuis plus de 3 mois et l’ensemble des locaux ne sont pas accessibles sauf visiblement pour les meetings politiques controversés.
En effet, le groupuscule BDS pour ne pas le citer, profite du chaos qui y règne pour s’infiltrer et présenter une conférence de Virginia Tilley, co auteure d’un rapport censuré de l’ONU intitulé « les pratiques israéliennes à l’égard du peuple palestinien et la question de l’apartheid ». Tout un programme !
Le BNVCA et la Licra Toulouse dont nous remercions leur positionnement se sont joints à la demande d’All With Us – Tous Avec Nous afin d’interdire cette conférence et le président de l’université à annoncer l’annulation de cette conférence le même jour en envoyant un courrier à l’union des étudiant-e-s de Toulouse coorganisateur avec BDS et 2018 le temps de la Palestine Toulouse.
Déjà en 2016, nous avions alerté l’opinion publique sur la tenue d’une conférence organisée dans le même lieu sur l’apartheid israélien et lorsque nous avions voulu apporter la critique sur les propos tenus nous avons été expulsés manu militari de l’amphi sans pouvoir apporter la moindre contradiction !
Le débat démocratique n’existe pas dans ce type de manifestation et c’est ce que nous contestons haut et fort.
L’idée est de cracher son venin contre « » au mépris des réalités du terrain. On n’hésite pas à soutenir le terrorisme et on déforme la vérité afin de la faire coller à la haine que l’on veut véhiculer.
Nous déplorons aussi que cette conférence se soit tenue dans les locaux de Sciences PO Paris et que deux autres universités françaises Grenoble-Alpes et Saint Etienne l’accueillent cette semaine.
Oui à la liberté de pensée, non à la désinformation
Alors monsieur le Président, nous revenons vers vous et nous nous interrogeons sur les faits.
En 2018, dans des établissements qui forment notre jeunesse, l’élite de notre société, ceux qui feront la France de demain, il reste des endroits dans lesquels on peut déverser de la haine envers un pays, ses citoyens, demander sa destruction, importer un conflit qui se trouve à 4000 km de la France, exacerber les tensions, désinformer les futures générations …
Il est tant que cela cesse.
Nous demandons pour la liberté de penser, un droit de réponse démocratique à l’ensemble de ces conférences afin que les étudiants puissent faire la part des choses en entendant des argumentaires objectifs et contradictoires.
La réalité sur le terrain n’est pas blanche ou noire car la situation aurait évolué depuis bien longtemps dans un sens ou dans l’autre.
Nous demandons aux présidents des universités, aux enseignants qui cautionnent ce type d’évènements, d’organiser plutôt des tables rondes ou des séminaires qui permettraient à toutes les parties de s’exprimer afin que ceux qui y participent puissent prendre position en tout état de cause, avec leur libre arbitre.
Des interventions sur la désinformation, la haine, l’antisionisme, l’antisémitisme ne doivent pas trouver leur place dans les établissements scolaires et universitaires.
Donner un blanc sein à la propagande anti israélienne ne fera pas avancer la paix ici et ailleurs mais crée un climat d’insécurité et une recrudescence de l’antisémitisme dont souffre la société française.
Nous exigeons conformément à la loi française, la dissolution du mouvement BDS, dont l’action est jugée illégale par ses actions et contraire aux valeurs républicaines
Boaz Gasto, président d’All With Us –Tous Avec Nous,
All With Us – Tous Avec Nous est une association qui développe culturellement les relations entre la France, l’Europe et Israël, afin de promouvoir le vivre ensemble et le rapprochement entre les peuples au-delà de leurs divergences et de leurs différences.
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