Le débat s’est envenimé ce mardi dans Les Grandes Gueules quand Jean-Marie Le Pen a tenté une nouvelle fois de justifier l’utilisation du terme « détail de l’histoire » en parlant des chambres à gaz lors de la Seconde guerre mondiale.
Le cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, était l’invité des Grandes gueules, ce mardi, dans le cadre de la sortie de ses Mémoires: Le fils de la nation(édition Muller).
Revenant sur carrière politique, il est brièvement revenu en fin d’interview sur quelques polémiques qui ont marqué sa vie. La GG Zorah Bitan lui a demandé s’il regrettait les propos qu’il avait tenu à propos de la Shoah.
Le « Menhir » assure n’avoir jamais tenu de propos sur la Shoah, nuançant qu’il avait parlé des « chambres à gaz », confirmant, encore aujourd’hui, le fait qu’il pense que c’est « un détail de l’histoire de la Seconde guerre mondiale » et que ça lui paraît « évident ».
» ‘Semble-t-il’, ce n’est pas un doute ! »
« Je dis que les chambres à gaz sont un détail de l’histoire pas que la Shoah est un détail de l’histoire. (…) Les chambres à gaz sont une méthode d’élimination qui, semble-t-il, a d’ailleurs été employée au camp d’Auschwitz ».
Un « semble-t-il » qui a enflammé les GG. Alain Marschall lui demandant si cela voulait dire qu’il avait encore des doutes concernant cela. Jean-Marie Le Pen s’est justifié de manière assez surprenante : « ‘Semble-t-il’, ce n’est pas un doute ! », a-t-il lancé, en remerciant ironiquement David Dickens de lui donner « des leçons de grammaire ».
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