Les ashkénazes ne sont pas plus intelligents et cultivés que les séfarades. Pour la plupart, ils venaient des shtetl : artisans, petits commerçants, tailleurs, laitiers (Un violon sur un toit) ou maître d’école (Yentl)….
Seule une petite partie formait l’intelligentsia comme à Berlin, à Vienne où à Varsovie (Isaac Bashevis Singer) .
Les écoles d’Afrique du Nord proposaient des enseignements diversifiés et francophones : culture, sciences et techniques.
Les ashkénazes sont arrivés les premiers. Ils se sont partagés le pays .
La plupart des ashkénazes actuellement, en dehors des 200 familles qui ont main mise sur 90% des ressources du pays, ne s’en sortent que parce qu’ils ont hérité d’un ou plusieurs appartements ou terrains de leurs parents pionniers (à qui on avait distribué tous les appartements spoliés, les nouvelles constructions, les terrains disponibles selon leur proximité avec le gouvernement ou les autorités).
Ils n’ont pas de prêt hypothécaire à rembourser tous les mois et leurs appartements sont en centre ville ou dans les meilleures avenues des villes. Ils peuvent se permettre de faire des études ou de payer des études à leurs enfants et ils ont plus d’opportunités de travail grâce à leurs diplômes et leurs relations.
Ils n’ont pas de budget du loyer ce qui leur permet de dégager un budget études, activités culturelles…
En France les juifs nord africains ont eu accès à l’éducation gratuite et à la culture et beaucoup ont réussi bien mieux que les tailleurs de casquettes polonais (réussite : je ne parle pas d’argent mais de diplômes, de postes et de carrières.)
En Israël leurs cousins ont été placés ds des zones arides, dans des baraquements, privés d’éducation, leur héritage culturel et leurs coutumes méprisés, ils ont été orientés vers les métiers manuels. Ils ont tout accepté et le pays leur doit beaucoup. (Revivre ,film de Haim Bouzaglo)
Regardez la différence : en France docteur ou avocat et le cousin en Israël maçon, peintre en bâtiment, mécanicien.
Alors non les ashkénazes ne sont pas supérieurs et non ma culture franco orientale ne fait pas de moi une bédouine analphabète .
LM
Quand je lis cette revendication, j’ai des frissons dans tout mon corps et mes cheveux se hérissent sur ma tête. Sauf que pour ce dernier geste c’est dans mon imagination, car mes cheveux ont disparus il y a plusieurs décennies. Les juifs ashkénazes venaient des schtetls et n’étaient pas très instruits ni cultivés ? Des « bouseux » pas fufutes, donc, pas autre chose que des petits boutiquiers sans envergure. Quelle ignorance du monde ashkénaze, quel mépris. Mon grand père était un tourneur sur bois, profession hautement technique. Mon beau-père était ébéniste d’art, reproduisant à l’identique des meubles de style des XVIe, XVIIe et XVIIIe. siècles. Dans ma famille, des ingénieurs en mécanique, des techniciens en fourrure. Ils ne venaient pas des schtetls mais de grandes villes comme Varsovie. Mes grands-parents paternels habitaient rue Gesia à Varsovie, quand ils sont venus en France en 1904. Si en Israël les juifs ashkénazes ont pris le pouvoir à la création c’est tout simplement parce qu’ils étaient les seuls qui en avaient la capacité. Ensuite, au fur et à mesure des immigrations de juifs de divers pays, les pouvoirs ont été partagés. Pas à égalité dit cette personne. Mais c’est comme ça dans tous les pays démocratiques. L’état d’Israël a été fondé essentiellement par des juifs ashkénazes. Et alors, ils ne prétendent pas pour autant être plus intelligents, mais ils étaient là au moment où il le fallait et ont agit pour le mieux. Et je terminerais en évoquant la culture yiddisch, une culture d’une richesse extraordinaire. I.B. Singer est cité, mais lui et son frère furent des représentants de cette culture. L’auteur de ce texte ferait bien de revoir sa culture, car elle semble assez insuffisante et bien pauvre.
Vous prenez l’exemple de votre famille pour en faire une généralité. Historiquement c’est un fait que la majorité des juifs notamment de l’Est faisaient partie des classes populaires peu instruites. Comme toutes les autres populations de tous les autres pays où les classes populaires peu instruites étaient, à cette époque avant 1945, peu diplômés et exerçant de petits métiers.
Et il est vrai qu’aujourd’hui le premier ashkénaze venu se prend pour un héritier d’Einstein… A ceux là je leur répond qu’à l’époque, fin 19è et première moitié du 20è siècle, où en Europe de l’Est (Pologne, Russie etc.) la majorité d’entre-eux étaient relégués dans leurs villages, ghettos ou quartiers juifs, les enfants des juifs séfarades de nombreux pays musulmans bénéficiaient des écoles francophones de l’Alliance Israélite Universelle et accédaient ainsi à l’immense culture française, d’une richesse extraordinaire elle-aussi…
J’ai pris ma famille comme un des exemples possibles, pour venir contredire les propos de l’auteur de l’article selon lequel les juifs qui venaient d’Europe centrale n’étaient pas instruits et n’étaient que des « boutiquiers » sans culture ni même « intelligence ». Pour terminer, ces oppositions entre juifs d’origines diverses n’ont vraiment aucun sens. C’est une sorte de racisme à l’état pur. N’importe quel individu sur terre, juif ou pas, nait totalement inculte et analphabète. C’est sa famille, son environnement et la chance de naitre ici plutôt que là. l’auteur de cet article n’aurait même pas été capable d’écrire quoi que cela soit, si, il avait eu la malchance de naître dans certains pays du monde où non seulement, on ne mange pas à sa faim mais où n’apprend ni à lire et encore moins à écrire. Son intelligence serait restée stérile.
J’ai comme un sentiment de vous trouver susceptible
Se justifier et revendiquer intelligence ou culture n’est pas indigne mais presque.
Pas de concours entre professeur Ben xy et Xyberg ou maître Xstein et Ben Y
Concours de connerie on pourrait
Ce n’est pas moi qui ai commencé.
Citation … Les ashkénazes ne sont pas plus intelligents et cultivés que les séfarades. Pour la plupart, ils venaient des shtetl : artisans, petits commerçants, tailleurs, laitiers (Un violon sur un toit) ou maître d’école (Yentl)….
Comprenez que cette phrase qui décrit mes ascendants sous cette caricature m’a indigné. Elle est totalement inexacte, comme le reste du texte. Je n’ai fait que corriger la teneur de ces propos. Mais si vous pensez un brin que mon guide ne fut que de la « susceptibilité » je vous invite, autour d’un verre, de venir entendre quelques témoignages enregistrés sur vidéo, d’anciens, disparus aujourd’hui, qui racontent leur enfance et/ou leur jeunesse dans la Pologne ou autre pays de l’Est. Cela vous informera d’une vérité que l’auteur de l’article ignore à l’évidence. Une bonne cinquantaine de témoignages irréfutables !
Vous êtes tous complétement fous!
Des centaines de millions d’ennemis menacent les Juifs de Sderot à Sarcelles et vous vous chamaillez pour savoir qui est plus intelligent des ashkénazes ou des sepharades?
En tout cas, certainement pas vous.
Je suis trois-quarts alsacien d’origine et un quart polonais.
Ma fille, professeure de lycée en Israël, est mariée à un israélien issu d’une famille de Djerba. Il est vice-président d’une grande firme israélienne. Le Juif le plus intelligent sera mon petit-fils sabra qui va naître en avril.
Personne ne se dispute mais il s’agit d’une réalité sociale en Israël (et ailleurs ?) qui a existé et qui perdure encore. C’est une histoire de famille si vous voulez…
Il est vrai que les Séfarades sont mals vus par les Achkénazes. Quel dommage qu’il existe une discremination au sein du peuple juif. Lors des grandes guerres les balles ennemies, elles, ne faisaient pas la différence. Le complexe de supériorité et l’a priori demeure encore à mon grand regret de nos jours. j’ose espérer avec le temps que cette situation s’estompe et qu’il n’existe qu’un seul peuple sans référence des ‘anciens’ tous ISRAELIENS Sabras c’est mon voeux le plus ardent. Je suis séfarades et ai des amis des deux cotés. La France m’a permis de poursuivre des études supérieures, chances que mes connaissances n’ont pas eues???
Qu’arrive t-il à notre TJ ?
2 articles m’ont choqué dernièrement.
D’abord on a laissé publier sans réagir un article très partisan et des commentaires au vitriol contre les juifs polonais à propos de la nouvelle loi polonaise sur la shoah.
On a donné la raison suivante, insuffisante à mes yeux : » Nous avons reçu de l’un de nos lecteurs un texte que nous publions par respect des opinions de chacun et dont nous ne savons pas s’il est fondé ou non et s’il mérite d’être retenu. Que chacun juge en conscience ».
C’est maintenant un article incendiaire qui utilise des clichés éculés sur les juifs d’origines différentes pour évoquer les difficultés rencontrées par les olim français.
Je ne peux pas imaginer que se crée en France des tensions entre sépharades et ashkénazes, dont se régaleraient d’avance les ennemis des juifs et d’ISRAEL, qui n’attendent que ça.
Toutes les difficultés doivent être réglées dans un esprit d’unité du peuple juif : c’est la condition de sa survie.
Hag Pourim Sameah !
L’article sur les ashkénazes et les séfarades a été publié en réaction à une interview d’un journaliste de Haaretz par un journaliste de Libération . Cela meritait réponse ! Et vous l’avez lue !
Que se passe-t-il? Que faites-vous tous? Qu’écrivez-vous tous? Vous êtes devenus fous?
Tout à fait d’accord avec vous, Jacques.
D’accord aussi avec le commentaire de Bernard :
« Vous êtes tous complètement fous!
Des centaines de millions d’ennemis menacent les Juifs de Sderot à Sarcelles et vous vous chamaillez pour savoir qui est plus intelligent des ashkénazes ou des sépharades? «.
Manifestement l’auteure LM et ses soutiens béats nagent dans les généralités, l’approximation et le désir de revanche.
Est-ce qu’ils pensent vraiment que tout est dû à certains olim qui veulent tout, tout de suite sans effort, alors que de tous temps, les olim du monde entier ont patienté, ont retroussé leurs manches pour réussir et tout fait pour s’intégrer.
Rejeter la faute de ses difficultés ou
de ses échecs sur les autres (les aschkénazes en l’occurrence) n’est pas glorieux.
Ce qui est montré du doigt par l’auteur(e) de l’article ce ne sont pas les difficultés matérielles puisque les olim français en avaient conscience avant de monter en Israël. Ils savaient que leur niveau de vie serait nettement inférieur qu’en France où il y a une politique sociale active : allocations familiales , aide au logement ,RSA et minimum vieillesse . Ils avaient accepté tout cela mais ils n’arrivent pas à admettre qu’on les traite avec mépris et qu’on rejette leur façon de se comporter aussi méchamment . Ils sont venus volontairement , ils n’ont pas été chassés de France et ils ont droit au respect et à la bienveillance.
J’ai comme un sentiment que vous noyez le poisson.
L’auteure de l’article dit : « La plupart des ashkénazes actuellement, en dehors des 200 familles qui ont main mise sur 90% des ressources du pays … ».
L’utilisation de cette expression indigne discrédite l’auteure.
Si on remplaçait le mot ashkénazes par le mot juif, çà ne vous évoquerait rien ?
L’expression « les 200 familles » a été utilisée autant par l’extrême gauche que par l’extrême droite antisémite.
Ce fut le cas pour le journaliste et militant d’extrême droite, antisémite Henry Coston (1910 -2001), connu en Algérie où il avait tenté sans succès de se faire élire député d’Alger dans la même circonscription qu’Edouard Drumont aux élections législatives de 1936 sous l’étiquette « candidat anti-juif d’Union latine ».
Revenu en métropole en 1937, il avait créé plusieurs petites maisons d’édition antisémites.
En 1938 il écrivit « Les 200 familles ».
Il fut aussi l’auteur de « La finance juive et les trusts », publié en 1942.
Poursuivi en 1947 pour faits de collaboration, il fut condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Quand on écrit et qu’on publie un article incendiaire, il faut s’attendre à la critique.
Bonne fête de POURIM
Dans un système de capitalisme libéral la part des plus riches va sans cesse en grandissant. Josef Schumpeter, économiste éminent, l’a très bien décrit. Thomas Piketty également . L’expression les 200 familles vient de l’avant guerre il est vrai. Mais la concentration des capitaux entre les mains des propriétaires des moyens de production est certaine et avérée. Le libéralisme est un système économique cruel mais c’est le seul qui fonctionne.
Lisez ou relisez l’excellent article de François Heilbronn sur l’utilisation dangereuse de l’expression « Les 200 cent familles » ……….publié sur le site de TJ le 20 octobre 2017 https://www.tribunejuive.info/medias/liberation-de-la-delation-et-du-mythe-des-200-familles-au-100-les-plus-riches-par-francois-heilbronn
Si par manque de temps vous n’aviez pas lu cet article ou si ne vous souvenez plus de son contenu, en voici quelques extraits :
« Encore des Journalistes et des Femmes et Hommes Politiques IGNARES de l’histoire, de ces ressorts délétères, de ces pulsions de Haine. Quel jeu dangereux….
…… Petit rappel aux ignorants : « Les deux cents familles constituent UN MYTHE POLITIQUE selon lequel un petit nombre de familles tiendrait en main la majorité des leviers économiques de la France, contrôlant ainsi les destinées politiques du pays. Dans la continuité de représentations négatives comme le « mur d’argent », les deux cents familles sont stigmatisées en tant que symbole de « l’argent-roi », de la « féodalité financière » et des « gros contre le peuple » par des polémistes de diverses tendances politiques. »
Il a été dans les années 30, véhiculé par le Parti Communiste de Thorez et repris par Vichy, puis après guerre par le propagandiste nazi Henri Coston «.
Je n’ai plus rien à ajouter.
Et vous ?
Bien-sur pas une question d’intelligence mais de comportement chez certaines familles sépharades, qui n’ont pas attendu la réussite de leurs enfants les plus aptes, pour déjà leur mettre le grappin et les empêcher d’avancer par de prétendus partages. ils sont étouffés dans l’oeuf par les obligations familiales
Chez les aschkenazes, on laisse partir individuellement les enfants prodiges qui reviendront ensuite vers les leurs.
Sans aucun doute…
Je n’aurais pas voulu en rajouter mais la première phrase m’a fait bondir
« Les ashkénazes sont arrivés les premiers. Ils se sont partagés le pays »
Il se trouve que j’ai connu certains de ces juifs ashkénazes arrivés dans les années 20 ou 30 (le Yichouv). Avez vous idée de ce qu’ils ont vécu, de ce qu’ils ont enduré? Ils vivaient dans des kibboutz entourés de populations souvent hostiles, travaillaient la terre le jour et montaient la garde la nuit. Ils n’avaient pas d’appartements à Tel-Aviv ni ailleurs du reste. Religieux par tradition et sionistes-socialistes pour la plupart, ce sont eux qui ont fondé l’état d’Israël actuel. Vous êtes bien mal placé pour le leur reprocher, Mr LM.
L’auteur(e) ne parle pas des pionniers, des fondateurs mais de leurs descendants qui ont bénéficié de l’heritage De leur famille, qui ont pu choisir leur résidence, leurs études alors que les marocains étaient envoyés à Netivot ou à Sderot et construisaient le port d’Ashdod avec l’eau jusqu’a La ceinture . Ils ont tout accepté mais la morgue et le mépris étaient en trop!
Je pourrai dire comme a dit un commentateur précédent :
« j’ai comme un sentiment de vous trouver susceptible »
.
Je ne le dirais pas.
André, c’est à vous qu’il il appartient de siffler la fin du match.
Demandez à tous d’arrêter DEFINITIVEMENT nos chamailleries enfantines, qui je l’avoue ne sont pas dignes en ces temps où de vrais ennemis attaquent ISRAEL et le peuple juif.
Bon Shabbat à tous.