Les médias en Tunisie et en Algérie délirent face à la plus grande agence de renseignement d’Israël. L’activité du Mossad au Maghreb serait importante.
Les Tunisiens ne parlent que de ça depuis quelques jours. La presse locale populiste prétend l’existence d’un soi-disant vaste réseau d’espionnage animé par un juif Français dans lequel sont impliqués de hautes personnalités de l’Etat tunisien. L’affaire a pris, d’ailleurs, l’allure d’un scandale national qui éclabousse même des membres du cabinet du président tunisien président Béji Caïd Essebsi.
Selon le quotidien tunisien antisémite Al-Chourouk, qui a rapporté l’information, le conseiller du ministre de la Santé ainsi que le directeur central au niveau du ministère des Domaines de l’Etat, qui avaient été arrêtés il y a quelques semaines, sont impliqués dans cette «grave affaire d’un réseau d’espionnage composé de personnalités tunisiennes, comme des ministres, des chefs de partis politiques et de hauts cadres de l’Etat, ainsi que des directeurs de banques, travaillant pour collecter des données au profit d’un juif français installé en Tunisie depuis une dizaine d’années».
De son côté, Borhène Bsaïes, chargé des affaires politiques du parti au pouvoir, a qualifié cette affaire de «séisme politique», confirmant l’existence d’un tel réseau qui travaille à fournir des éléments secrets et confidentiels à un homme d’affaires français établi en Tunisie. Bsaïes a déploré que l’Etat veuille imposer un blackout sur cette information. La justice n’a pas encore confirmé cette supercherie médiatique.
Pour qui travaille cet homme d’affaires ? Le Mossad ? La DGSE ? Borhène Bsaïes n’en dit pas plus. Il précise juste que «ce personnage a su infiltrer les plus hautes sphères décisionnelles de l’Etat, depuis 2011, aussi bien à Carthage qu’à la Kasbah» qui correspondent respectivement aux sieges de la Présidence et du gouvernement.
«Ce personnage serait passé du recrutement de personnes pour avoir des renseignements, au stade d’en recruter pour forcer des actions ou des décisions en haut lieu. Il aurait même été à l’origine de la création de certains partis politiques», ajoute-t-il.
Bsaïes a assuré, en outre, que «ce Français a su recruter des conseillers dans l’entourage de Moncef Marzouki, du temps de sa présidence provisoire, en leur offrant des sommes d’argent et des cadeaux conséquents». Il aurait également réussi à recruter un conseiller et un activiste politique de l’entourage immédiat du président tunisien, ainsi que plusieurs autres hauts responsables au niveau des administrations, des ministères, des partis et même des organisations nationales.
Que va chercher le Mossad en Tunisie ? A notre connaissance ce pays modeste ne développe pas encore des armes pour faire disparaître Israel ! Par contre les services secrets du Qatar sont très actifs dans ce pays puisque nous les retrouvons dans certaines ONG et dans certains partis politiques sur le territoire. On se demande d’ailleurs pourquoi on les laisse infiltrer la jeunesse sous prétexte de charité ? Les partis islamistes qui n’ont de musulmans que le nom sont manipulés par les monarchies féodales et rétrogrades Arabes du Moyen-orient. Ces partis sont pourvoyeurs de terroristes, qui sont au service du terrorisme, preuves à l’appui, en Libye, en Syrie …
Que faire? le dollar est le point faible des croyants du paradis et l’enfer; mais comme avec l’argent ils peuvent se repentir, alors tout est possible même d’avoir une place au paradis bien chauffé.
Pour rassurer les antisémites tunisiens, qui développent cette phobie des renseignements d’Israël, des médias arabes rapportent récemment que même les services secrets du Qatar ont de bonnes relations avec leur collègues du Mossad. Alors que faire ? Boycotter aussi ?
Dans le même délire local, un ancien général tunisien a prétendu cette semaine que son pays avait déjà réussi une fois de s’infiltrer au sein du Mossad. Même une personne atteinte de la trisomie 21 ne peut avaler cette blague !
Une cellule -soi-disant du Mossad démantelée en Algérie- pour terroriser les militants, étudiants et autres sympathisants de la cause de Kabylie
Quelle stupeur et monstruosité !
Les autorités algériennes prétendent qu’une cellule étrangère travaillant au profit du Mossad israélien a été démantelée. Selon la presse locale elle est constituée de trois Maliens, deux Guinéens, un Ghanéen et un Libérien d’origine libanaise. Ce dernier a été condamné à la peine capitale.
Le condamné à mort a affirmé qu’il s’est déplacé plusieurs fois au Liban où il se rendait dans un village situé à la frontière avec Israël mais qu’il était venu en Algérie pour pouvoir émigrer en Europe.
Il a également déclaré qu’il s’était rendu à Ghardaïa, située à 600 km au sud d’Alger, en provenance d’Oran pour se soigner, tandis que ses six complices s’étaient déplacés de Timimoun, de Touggourt et de Laghouat – des zones kabyles- pour participer à une réunion qui avait été programmée à Ghardaïa.
Les autorités soupçonnent que cette réunion est organisée dans l’action de déstabilisation planifiée par le Mossad, qui voulait profiter de la vague de protestation populaire qui prévalait dans le M’zab, une région du nord du Sahara algérien berbérophone, pour rallumer la mèche des affrontements intercommunautaires qui avaient fait plusieurs morts.
La cour criminelle de Ghardaia a condamné à la peine capitale le Libérien Aâlam Eddine Fayçal pour espionnage pour le compte du Mossad. Elle a également prononcé la peine de dix ans de prison pour chacun des six autres membres de cette cellule dormante, selon la même source.
« Ces derniers ont été condamnés pour espionnage au profit d’Israël, création, constitution et organisation d’une bande criminelle portant atteinte à la sécurité nationale, impression, possession et diffusion de documents subversifs faisant l’apologie du terrorisme et appelant à l’atteinte à la sécurité de l’Etat » a-t-on indiqué.
Notons que la cellule a été découverte par les services sécuritaires algériens en 2016. Les médias algériens prétendent qu’un autre agent du Mossad, d’origine malienne a réussi à s’exfiltrer du territoire national.
En Algérie personne n’est dupe. Cette prétendue affaire ne trompe personne car elle est confectionné pour faire peur aux courageux militants nationalistes du combat amazigh. Les Algériens arabo-musulmans à l’identité raciste sont à pied d’oeuvre pour tenter d’affaiblir le mouvement kabyle indépendantiste.
La mafia au pouvoir d’Alger a sacrifié des ressortissants africains dans cette affaire pour terroriser les étudiants, enseignants, intellectuels, hommes de culture, fonctionnaires, travailleurs, artistes, entrepreneurs, médecins et des journalistes qui embrasent la Kabylie. Au premier rang bien sure, les militants du MAK ANAVAD (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) et tous les indépendantistes, qui crient haut et fort l’indépendance de la Kabylie sans tabous.
En décembre dernier la majorité des jeunes dans cette region scandaient des slogans hostiles au pouvoir Algérien, qu’ils qualifient de colonialiste « L’Algérie n’est pas un pays arabe, oui pour le GPK, Ferhat Yalla Yalla, pouvoir assassin, oui pour la Kabylie libre, nous sommes pas des arabes, nous voulons une Kabylie digne, laïc, démocratique, républicaine et les arabes dehors ».
© Souhail Ftouh pour Europe Israël
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