Après avoir enquêté pendant près d’un an, la police israélienne a recommandé au procureur général d’Israël de déposer des accusations pour corruption, fraude et abus de confiance contre le premier ministre Benyamin Netanyahu .
Le principal intéressé a rejeté les recommandations de la police, les qualifiant d’aussi « percées qu’un fromage suisse ». Mais est-ce le début de la fin pour ce géant de la politique israélienne?
Ce n’est pas la première fois que sa carrière politique est menacée par l’ombre de malversations. Au cours de son premier mandat dans les années 90, il avait aussi été soupçonné de corruption et avait échappé à des accusations formelles.
Benyamin Netanyahu a fait un retour en force en 2009 à la tête de l’État hébreu et s’il survit une fois de plus jusqu’aux élections prévues en 2019, il aura surpassé le record de longévité à la tête de l’État détenu par le légendaire David Ben Gourion.
La police israélienne a conclu mardi qu’il y avait suffisamment de preuves pour inculper le dirigeant pour corruption, fraude et abus de confiance en acceptant des cadeaux, du champagne et des cigares, et une couverture médiatique favorable en échange de possibles faveurs politiques envers les richissimes « donateurs ».
Deux autres cas, plus graves, sont à l’étude, mais Benyamin Netanyahu a affirmé que la conclusion de celle-ci ne mènerait à rien, puisqu’il n’y a rien à prouver.
C’est maintenant au procureur général, Avichai Mandelblit, de jouer, ce qui pourrait prendre des mois. Selon la loi israélienne, c’est lui qui doit décider si des accusations formelles doivent être déposées.
Ceux qui croyaient que la simple conclusion policière allait forcer le départ volontaire du premier ministre ont vite dû se raviser cette semaine.
Pourtant, en 2008, le premier ministre Ehoud Olmert avait justement pris cette décision, avant même la conclusion d’une enquête policière pour corruption et fraude, affirmant qu’il ne pouvait se concentrer à la fois sur sa défense légale et sur les affaires du pays. Ehoud Olmert a été reconnu coupable et emprisonné.
Mais Benyamin Netanyahu n’est pas Ehoud Olmert, affirme le professeur émérite de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem, Abraham Diskin. « Le cas de Olmert était différent, parce que sa coalition s’est fracturée. Il a aussi perdu l’appui de son propre parti. Nous savons aujourd’hui qu’il a été condamné, alors que beaucoup doutent que ce soit le cas de Netanyahu . »
Vendredi soir, des Israéliens sont descendus dans les rues de Tel-Aviv pour réclamer le départ de Benyamin Netanyahu . Sur certaines affiches brandies par les manifestants, on pouvait lire des messages comme « escroc, rentre chez toi » et « ministre du Crime ». Mais ils ne représentent pas la majorité des Israéliens.
Trois sondages d’opinion publiés à la suite de l’annonce de la recommandation de la police reflètent une population polarisée sur ce que le premier ministre devrait faire selon les mêmes lignes de fractures qui se dessinent dans l’isoloir lors d’élections.
Environ la moitié croit qu’il devrait démissionner et l’autre moitié, ses partisans de droite essentiellement, croient qu’il doit rester en poste, ce qui ne surprend pas le professeur Diskin. « Toutes les élections récentes ont démontré une telle division à 50-50, malgré que sur les questions pratiques, les opinions ne soient pas si grandes. Ça pourrait changer avec une inculpation formelle ou une condamnation, un revirement de sa coalition ou même une volte-face de Benyamin Netanyahu lui-même. »
Rien dans la loi israélienne n’oblige le premier ministre, même s’il devait être inculpé, à démissionner.
Ce n’est pas tant l’opinion publique qui risque de forcer la main de Benyamin Netanyahu , mais ce que sa propre coalition pourrait conclure d’un changement dans la rue. Si le dirigeant charismatique apparaît faible, ses probables prétendants pourraient le laisser tomber, croit le président de l’Institut des stratégies sionistes et ancien porte-parole de Benyamin Netanyahu , Yoaz Hendel. « Parmi ses partisans convaincus, on voit une délégitimation des institutions, de la police, du procureur général. Mais au final, ces institutions jouissent d’une crédibilité. On le voit dans certains commentaires qu’on entendra de plus en plus à mesure que le processus se poursuit, comme ceux du dirigeant du Foyer Juif, Naftali Bennett , un membre de sa coalition. »
« Il a reconnu que [Netanyahu ] est un bon leader sur l’économie, sur la scène internationale, mais il a aussi dit qu’on doit s’attendre de nos leaders qu’ils soient des modèles pour la société israélienne », ajoute-t-il.
Convaincre ses alliés
Le défi de Benyamin Netanyahu pour les semaines et les mois à venir, ce sera de convaincre ses alliés comme ses détracteurs qu’il peut continuer à mener les affaires du pays malgré la tourmente politique et judiciaire à laquelle il fait face.
Il s’agit d’un défi de taille dans une région où les crises se suivent sans répit. Cette semaine seulement, Israël s’est enfoncé un peu plus dans le conflit syrien en procédant à une série de bombardements.
Un danger indéniable auquel Benyamin Netanyahu fait maintenant face, c’est que chacune de ses décisions sera évaluée en fonction de ses problèmes avec la justice.
S’il entreprend de nouvelles frappes en Syrie pour miner la présence iranienne, ses critiques pourraient demander si ce n’est pas pour détourner l’attention de son dossier judiciaire. Même chose s’il devait frapper avec plus de force dans la bande de Gaza, en pleine déliquescence et qui menace d’exploser.
Si au contraire il n’agit pas avec suffisamment de force pour ses partenaires au sein de la coalition, il pourrait se voir reprocher d’être distrait par ses ennuis avec la justice pour bien défendre le pays.
Pour l’instant, Benyamin Netanyahu ne montre aucun signe de craquer sous la pression, croit le professeur Diskin.
« Pendant les semaines qui ont précédé les recommandations de la police, il a semblé être très fonctionnel sur tous les tableaux : la Syrie, le président Poutine, le budget, etc. C’est une question de personnalité. Pour l’instant, il ne craque pas. Il faudra des mois avant d’arriver à une décision sur des accusations. Personne ne connaît sa véritable force. Il faut attendre et voir », ajoute le professeur Abraham Diskin.
Non la police ne recommande rien. Elle présente des éléments; Inutile de participer à la curée générale à partir de fake news.
La police établit le dossier qui permet la mise en accusation laquelle ne peut être décidée que par une autre instance de juridiction. Elle réunit des preuves, rien de plus.
Seul l’emmental a des trous, mangez du fribourg!
Les trous politiques Israëliens ne regardent que les citoyens Israëliens. Nous avons nos trous bien français qui permettent le passage rapide aux postes de direction des sociétés privées par l’orifice des cabinets ministériels. Notre Cromwell,jr connaît ces trous depuis trop longtemps pour les remarquer.
et voila :encore une fois, voila comment la gauche israélienne sectaire et anti démocratique (et les media gauchistes), remercient un Premier Ministre qui a rendu et continue de rendre des services immenses à son pays dans pratiquement tous les domaines :
une économie au top, une industrie et des exportations exemplaires,la high tech, l’industrie de l’eau, sans compter les succès considerable sur les plans diplomatiques où il a su sortir progressivement Israel de l’isolement et du traitement ignoble de l’Europe dont la France est au 1er rang des aboiements !
bibi a recu des cadeaux royaux ? est alors ! un milliardaire ne peut pas faire un cadeau de 100 $. croyez vous que les autres gouvernements du monde y compris la FRANCE (diamants de Bokassa , millions de dollars de Kadhafi autorisé à installer sa tente à deux pas de l’Elysée (proche de la place de l’Etoile) ou des pays du golfs à tous les presidents et hommes politiques etc…)
mais en Israel on préfère abattre un homme dont les performances pour le Pays sont absolument extraordinaires. et le remplacer par qui ? par des manœuvriers politiques qui n’ont pas encore compris que le monde a changé d’une façon drastique pendant qu’Israel doit faire face à des ennemis de plus en plus déterminés à le détruire et qui l’entourent de toutes parts. la gauche israélienne auto suicidaire, incapable de vaincre par les elections, veut faire couler BIBI et son gouvernement en plein milieu du gué. c est l’histoire de la tortue qui traverse la rivière et qui se fait piquer par le scorpion en plein milieu du gué jugé sur son dos pour l’aider à traverser !
les ennemis d’Israel sont d’abord des juifs en Israel !
les ennemis d’Israel sont aussi des medias auto flagellans et anti démocratiques qui interviennent dans les elections, voire façonnent les électeurs.
ils suffit pour les ennemis d’Israel de lire les critiques ignobles des medias, de les traduire et ils possedent toutes les rhétoriques multi modales pour critiquer et déstabiliser Israel dans le monde entier y compris alimenter l’antisemitisme et les agressions anti-juives (voir dernieres attaques de Sternhell : Israel, ambiance nazis etc…).
il faut vous dire qu’aujourd’hui en France, les juifs qui soutiennent Israel sont taxés par ces memes juifs gauchistes d’être l’annexe de l’ambassade d’Israel !!!!
un jour, l’histoire jugera ces juifs anti israeliens.
en attendant, bon courage BIBI, battez vous et gagnez pour l’avenir du peuple juif et d’Israel !
Ham Israel Hai !