Depuis que Donald Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont repris. Dans le kibboutz Zikim, les habitants ont retrouvé les réflexes des périodes de guerre.
Les tirs de roquettes depuis Gaza vers Israël ont repris de façon sporadique depuis que Donald Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël. Aussi, dans le kibboutz Zikim, installé le long de la bande de Gaza, les habitants ont retrouvé malgré eux certains des réflexes de la dernière guerre.
Les enfants dorment dans le bunker
Du bout du doigt Daniele Wortman montre des blocs de bétons, posés à quelques mettre du chemin, qui servent d’abris en cas de tir de roquette. Depuis 10 jours, le quotidien a été modifié : les enfants de 8 et 10 ans de Micky dorment maintenant dans la pièce bunker de la maison. « On a mis deux lits à l’intérieur et des livres. Il y a juste l’essentiel dans la pièce… », explique Micky.
« Il y a une forme d’habitude »
Les roquettes sont tirées le soir et n’ont pour l’instant quasiment pas fait de dégâts en Israël. Mais le réveil est difficile pour ces enfants. « La plupart, quand ils arrivent le matin, disent qu’ils n’ont pas dormi de la nuit parce qu’ils ont eu peur, ou qu’ils ont été réveillés, soupire Eva qui s’occupe d’une école. Je pense qu’ils ont peur mais qu’il y a une forme d’habitude. » Plusieurs roquettes ont été lancées après des morts à Gaza dans des heurts avec l’armée. Daniele Wortman craint maintenant l’effet d’entraînement. C’est la période la plus tendue depuis la guerre de 2014 : pour l’instant personne ne quitte le kibboutz, mais les habitants ont tous une adresse ou s’installer en cas de guerre.
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