Le film à ne pas rater cette semaine, ce mois-ci, cette année : « Le sens de la fête », du duo Nakache et Tolédano, qui nous offre 2 heures de rire et d’émotion.
J’aime le cinéma de Nakache et Tolédano, avec une préférence particulière pour 2 films que je revois chaque fois que j’en ai l’occasion. Non, pas « Les intouchables », ni « Samba » qui leur ont apporté une popularité énorme, des récompenses, une reconnaissance du public et de la profession.
J’avais bien aimé « Je préfère qu’on reste amis », mais j’ai commencé à les kiffer quand le film « Nos jours heureux » clairement inspiré de leur expérience dans les mouvements de jeunesse m »a rappelé ce temps joyeux où mes enfants partaient en « mahané » (colo), d’abord comme « haverim » (colons) puis comme « madrihim » (monos). Toute cette ambiance si bien retranscrite, c’était juste comme un bain de jeunesse : ce joyeux bordel, ce plaisir des enfants entre eux loin de leurs parents, les journées de folie des monos/madrihim, ce n’était que du bonheur.
Puis je les ai surkiffés pour leur film suivant « Tellement proches ». Enfin un film drôle sur nous, nos folies, nos excès, les relations familiales fortes, étouffantes parfois, salvatrices souvent que nous entretenons avec nos proches, nos qualité et nos défauts que nous cultivons pour ne pas nous perdre. Et puis, cerise sur le gâteau, ce film a été tourné à Créteil, où j’ai passé mon enfance, où je continue à aller régulièrement pour voir ma mère qui y vit toujours. Et quand j’y suis, à chaque fois que j’aperçois ces horribles tours appelées « les choux », je me souviens du film, et je ris.
Quand je suis allée hier voir « Le sens de la fête », je n’imaginais pas que j’allais passer 2h à rire de bon cœur. Je ne raconte jamais un film pour ne pas « spoiler » le plaisir de ceux qui vont y aller. Mais Jean-Pierre Bacri est juste bluffant et tous ceux qui sont autour de lui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Rouve en photographe cossard et pique assiette, Lellouche en DJ déjanté, William Leghbil en serveur un peu barré, oui Slim de « SODA », qui nous montre qu’il sera sans doute un jour tête d’affiche, et tous les autres, font de ce film ce qu’il est : un MUST, pour ne jamais oublier que le rire est important pour notre santé.
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, la musique est réjouissante avec tout un tas de tubes discos dont on ne se lasse jamais, et la BO du film est écrite et interprétée par le grand Avishai Cohen, qui vient de sortir un magnifique album « 1970 ».
Si vous n’êtes pas convaincu, et bien tant pis pour vous!!
Line Tubiana
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