Les responsables japonais qui se préparent aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo recherchent l’expertise antiterroriste israélienne en pleine crise du terrorisme islamique mondial.
La semaine dernière, Israël et le Japon ont annoncé des plans pour un mémorandum d’accord, établissant les bases d’efforts conjoints en cybersécurité entre les deux pays avant les Jeux de 2020, a rapporté The Nikkei.
Les autorités japonaises cherchent également auprès de leurs homologues israéliens à se préparer à des attaques plus conventionnelles, en particulier des attaques terroristes impliquant des situations d’otages et des négociations critiques.
Selon un rapport du journal Israël Hayom, des agents de renseignement et de sécurité de six pays se sont rendus en Israël pour rencontrer des membres des services de sécurité israéliens dans le cadre d’une récente conférence antiterroriste organisée par la police israélienne, se concentrant sur les négociations à l’ère du terrorisme islamique mondial, une question d’intérêt particulier pour les responsables japonais qui se préparent pour 2020.
« Le monde peut beaucoup apprendre de notre expérience avec le terrorisme, » a déclaré un haut responsable de la police à Israël Hayom. « Mais aujourd’hui, il y a aussi beaucoup à apprendre du reste du monde. »
Suite aux attentats de 2015 à Paris, qui comprenaient une situation d’otages dans le Bataclan et des négociations avec les terroristes, le défi de faire face à des terroristes dans de tels cas est devenu une priorité absolue pour les forces antiterroristes à travers le monde.
« Pendant une période de temps considérable, il y a eu des négociations, et pas de tir » lors de l’attaque du Bataclan, a déclaré un haut responsable à Israël Hayom. « Pendant ces périodes (de silence), vous avez la possibilité de faire des choses contre les terroristes. Des gens comme nous qui traitent des attaques terroristes dans le monde entier voient que le terrorisme aujourd’hui est différent. Elles sont plus rapides et dynamiques, sont menées par des individus sans infrastructures (terroristes). »
Les forces de sécurité japonaises manquent actuellement de traducteurs arabes pour des situations d’otages ou de suivi de communications avec des djihadistes, a indiqué le responsable de la police israélienne, affirmant que les forces spéciales de police du Japon avaient une expérience minimale en matière de terrorisme.
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