Suite à l’agression antisémite dont ont été victimes M. Roger Pinto et sa famille, les instances communautaires, et des membres du gouvernement ont réagi rapidement.
Communiqué de Joël Mergui Président du Consistoire
Roger Pinto victime des préjugés antisémites des banlieues.
« Le Consistoire condamne le crime crapuleux aggravé du facteur d’antisémitisme commis vendredi dernier contre la personne et la famille de notre ami Roger Pinto, ancien vice-président du Consistoire de Paris, Président de l’association culturelle Siona qui lutte contre l’antisionisme et l’antisémitisme, mais aussi contre la pauvreté et en faveur de la francophonie en Israël.
Connu au-delà du cercle communautaire pour son militantisme engagé, Roger Pinto est installé depuis des années dans la banlieue parisienne où il est l’une des figures les plus actives de la communauté de Livry Gargan.
Détroussés, séquestrés, battus et menacés de mort par des individus sans scrupules préjugeant que, parce que juifs ils devaient avoir de l’argent, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été conduits à l’hôpital après avoir pu alerter la police et sont encore très choqués par la violence antisémite de leurs trois agresseurs qui semblaient parfaitement connaître leur identité.
Avec l’ensemble des membres du Consistoire, j’assure Roger Pinto et sa famille de notre soutien, notre institution se constituera au besoin partie civile pour que les auteurs de ce crime répondent du facteur aggravant d’antisémitisme, le Ministre de l’Intérieur m’ayant personnellement affirmé tout mettre en œuvre pour retrouver au plus vite les agresseurs.
Je m’inquiète par ailleurs de la recrudescence des préjugés qui exposent dangereusement la communauté juive aux violences antisémites et il me semble plus que jamais nécessaire de renforcer la lutte contre les préjugés anti-juifs qui se développent dans certaines couches de la population.
Le départ des juifs de certaines grandes banlieues françaises est, à mes yeux, depuis quelques années, un indice inquiétant de la propagation de l’antisémitisme et un signal d’alarme fort du profond décalage qui sépare le discours du « vivre-ensemble » de la réalité quotidienne, puisque les juifs sont inexorablement conduits à devoir déménager pour garantir leur sécurité et celle de leurs familles.
Communiqué de Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur
📌 @gerardcollomb exprime son indignation après la violente agression commise à l’encontre des membres d’une famille de confession juive. pic.twitter.com/wnK9Bl79TF
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 10 septembre 2017
Communiqué du CRIF
Invité de Radio J le secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi a condamné «des faits ignobles».
Invité du #ForumRadioJ @mounir Mahjoubi dénonce l’agression antisémite contre Roger Pinto etsa famille à Livry-Gargan au nom du gouvernement pic.twitter.com/2DbJWULtby
— Haziza Frédéric (@frhaz) 10 septembre 2017
L’UEJF dénonce l’insécurité des français juifs après l’agression antisémite d’une famille juive à Livry-Gargan
Le parquet de Bobigny a confié à la sûreté territoriale du département une enquête pour vol en réunion avec violence et à raison de la religion des victimes, extorsion à raison de la religion des victimes et séquestration.
#Livrygargan Le parquet annonce qu’1 enquête est ouverte notamment pour vol en réunion avec violence et à raison de la religion des victimes pic.twitter.com/E4qEmh62uA
— Michael Bloch (@Micbloch) 10 septembre 2017
Gouvernement francais , hypocrites !
ILLILTEN (SIWEL) — Hakim, un jeune homme du village d’Aẓṛu (Azrou), dans Lɛerc des At Yillilten (Confédération d’Illilten), à 70 km au Sud-Est de Tizi-Wezzu, a été embarqué hier, samedi 09 septembre, par la gendarmerie coloniale algérienne car il était vêtu d’un tee-shirt sur lequel est écrit «I love Israël».
Une patrouille de gendarmes étaient de passage dans la commune d’Illilten, deux agents ont remarqué le jeune homme vêtu du tee-shirt. Ils se sont arrêtés et l’ont sommé de le retirer. Refusant catégoriquement de céder à leur intimidation, ils l’ont embarqué manu-militari.
Une fois à la brigade de gendarmerie d’Iferhounene, Hakim s’est fait retirer de force son tee-shirt pro-Israël. Et ce n’est qu’après une série de questions portant sur ses motivations et la provenance du tee-shirt, qu’il a été relâché, son tee-shirt lui ayant été confisqué, il a dû repartir avec son maillot de corps.
Dans la Kabylie colonisée, on n’a pas le droit d’aimer Israël. L’on devine aisément la réaction des services d’inquisition algériens si le jeune homme avait plutôt porté un tee-shirt pro Daech ?
anb/wbw
SIWEL 102142 SEP 17 UTC