On sait qu’il existe des parasites qui peuvent conduire des animaux à commettre des actions dangereuses, voire suicidaires. Pourrait-il en exister qui, à l’inverse, conduisent à des comportements généreux, altruistes ?
L’exemple le plus troublant est celui du Toxoplasma gondii, qui « manipule » le cerveau des souris au point où elles vont se rapprocher des chats. Comportement suicidaire, puisque le chat mange la souris… et le parasite se reproduit ensuite grâce aux crottes des chats. Or, on observe aussi dans la nature des comportements altruistes, qui semblent contraires à la logique de l’animal qui cherche à maximiser ses chances de survie.
Se pourrait-il qu’il y ait un parasite en arrière-plan ? C’est la question que se sont posés deux biologistes et un informaticien de l’Université de Tel-Aviv, Ohad Lewin-Epstein, Ranit Aharonov, et Lilach Hadany. À partir d’un modèle mathématique, ils concluent que la présence de microbes transmissibles connus pour la coopération entre leurs communautés, contribuerait effectivement à favoriser les comportements altruistes chez les animaux qui les accueillent. Il s’agit d’une simulation, donc d’un modèle virtuel : la preuve que ces microbes « communautaires » manipulent leurs hôtes pour assurer leur propre survie reste donc à faire. Mais dans leur modèle, à la fin de la simulation, les animaux porteurs des microbes « altruistes » étaient devenus dominants.
La recherche nous ouvre des pistes passionnantes surtout quand elles forment matériau pour la philosophie.
Dans l’Histoire, les fragiles dominés ont pu devenir les plus grands autocrates.
Il y a longtemps que la philosophie n’a plus rien à dire. Après les sciences de la nature ce sont les sciences humaines l’ont définitivement enterré quant à la connaissance positive et concrète. Lorsque l’on pense qu’une grande partie des « philosophes » du monde entier considère que le mage nazi et exterminateur Heidegger est « le plus grand philosophe du XX siècle », on comprend de suite ce qu’est devenue la philosophie…
Vous parlez des philosophes pas de la philosophie.
De la même façon, vous pouvez faire confusion entre médecins et médecine.
Une science ou une prospective intellectuelle est souvent rabaissée par ce qu’en font les hommes…
La médiocrité n’enlève rien à ce qui est réflexion positive pour l’humain.
On peut ne croire en rien et devenir aigri.
André,
je ne répondrai plus à vos commentaires sur mes commentaires.
Vous avez le droit de vous déshydrater comme une momie égyptienne ou de vous »Jean Gabinisé » comme un patriarche présidant une tablée et distillant des vérités et contre-vérités que tout le monde entend sagement par affect mais que personne n’écoute par intellect.
Je n’ai jamais eu de patriarche contrairement aux vôtres et ne suis pas de votre tablée aussi je vous prie d’ignorer ce qui vous dérange de la part de personnes qui aime les joutes oratoires mais qui sont plus tolérantes que vous.
J’aurais bien aimer me représenter de la sorte un être presque touchant voire quelque peu sympathique mais cela me semble compromis.
Bien à vous.
Vous confondez « mélange des genres » et passerelles intellectuelles qui ont constitué et défini l’humanisme de la Renaissance sans lequel nous serions à peine au Siècle des Lumières.
Bien à vous.
On observe aussi dans notre société des comportements altruistes qui semblent contraires à la maximisation des chances de survie. Faut-il voir un espoir dans le fait qu’en fin de simulation mathématique les individus porteurs de microbes altruistes deviennent dominants ? A mon avis on ne verra pas de si tôt les souris dominer les chats, tout au moins à échéance raisonnable.