Fourgon de la gendarmerie percuté sur les Champs-Élysées: le conducteur était fiché S

Une voiture a délibérément foncé sur un véhicule de la gendarmerie ce lundi sur les Champs-Élysées, à Paris. Des armes -dont une Kalachnikov- des cartouches et une bonbonne de gaz ont été retrouvées, selon des informations de BFMTV. Le conducteur, qui est mort, était connu des services de renseignement.
Une voiture a foncé sur une camionnette de la gendarmerie sur les Champs-Élysées, à Paris, le 19 juin 2017 – BFMTV

« Une implosion dans l’habitacle du véhicule »

Un journaliste de Libération qui était sur place au moment des faits a évoqué une « implosion » à l’intérieur de la voiture qui bloquait une colonne de véhicules de la gendarmerie.

« Je vois une implosion dans l’habitacle du véhicule à l’arrêt, avec un jet de flamme qui sort. Les gendarmes se précipitent dans leur camion pour prendre des outils et cassent les vitres de la voiture. Un motard les aide. Ils arrivent à ouvrir la voiture, qui est toujours en feu. Ils sortent un homme et ils le tirent jusqu’au sol pendant que d’autres utilisent des extincteurs. »

Police cordon growing around #ChampsElysees pic.twitter.com/aeyqD3p6GF

Une vague d’attentats qui a fait 239 morts

Le 20 avril dernier, les Champs-Élysées ont déjà été le théâtre d’un attentat lorsque un individu a tué par balle un policier et en a blessé deux autres avant d’être abattu. Un message manuscrit « défendant la cause de Daesh » avait été retrouvé sur un papier près de son corps et l’attaque avait été immédiatement revendiquée par le groupe terroriste.

Le 6 juin, un homme a attaqué un membre d’une patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame de Paris, se revendiquant « soldat du califat ». Le policier agressé avait été légèrement blessé au cou. L’homme, qui était également muni de deux couteaux de cuisine, avait crié « c’est pour la Syrie » au moment où il frappait le policier, sans doute en référence à la coalition militaire internationale à laquelle participe la France pour éradiquer Daesh en Irak et Syrie.

Depuis 2012, la France a basculé dans l’ère de la violence jihadiste, avec une vague d’attentats qui a fait au total 246 morts, les dernières visant tout particulièrement les forces de l’ordre. En mars 2012, Mohammed Merah était tué lors d’un assaut du Raid à Toulouse après avoir assassiné sept personnes, dont trois enfants.

Source bfmtv

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4 Comments

    • Bien d’accord avec vous, ce qui signifie que la France n’est pas prête et ne veut pas prendre conscience. C’est le détail qui fait l’analyse globale.
      Merci Véronique Allouche car vous rassurez ma pensée.

  1. La France n’assume pas, elle se croit victime d’attaques terroristes ponctuelles et rentre dans le cycle: intervention, indignation, recueillement, commémoration…elle va payer cher cette posture « munichoise »…où sont les français ??? Aux soldes, au Tour de France, où sont les résistants?

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