En janvier 2016, son fondateur Idriss Sihamedi avait déclenché une polémique en refusant de condamner sans ambiguïté les attentats commis sur le sol français par Daech sur le plateau de Canal+.
Ce matin, les locaux de l’ONG musulmane française Baraka City ont été perquisitionnés à Courcouronnes (Essonne) dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de financement du terrorisme. Idriss Sihamedi, le fondateur de l’association, a indiqué sur son compte Twitter avoir été perquisitionné par la «brigade financière de Paris».
Ce matin perquisition chez-moi par la brigade financière de Paris concernant une enquête suspectant des montages à » des fins terroristes «
— Idriss Sihamedi م (@IdrissSihamedi) 30 mai 2017
Des prises de position ambigües
L’ONG, fondée il y a six ans par des musulmans au profil salafiste et dont le compte Facebook est suivi par plus de 750 000 personnes, organise des campagnes de dons, en particulier lors du Ramadan et via les réseaux sociaux, qui drainent plusieurs millions d’euros pour financer des projets humanitaires. Cette association suscite l’adhésion de nombreux jeunes croyants mais aussi la suspicion pour ses positions parfois floues.
En janvier 2016, son fondateur Idriss Sihamedi avait déclenché une polémique en refusant de condamner sans ambiguïté les attentats commis sur le sol français par Daech sur le plateau de Canal+. Il avait déclaré : «Il n’est pas équitable, pas juste, de poser la question à un musulman». L’ONG intervient auprès des musulmans, notamment en Birmanie, au Bengladesh, en Syrie, à Gaza ou au Togo.
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