En cette journée nationale en mémoire aux déportés de la barbarie nazie, les propos de Serge Rosinoff, Président de la communauté juive chalonnaise et de l’UNADIF ont résonné plus que d’habitude dans bien des esprits. Plus que jamais, les idéaux de la République Française se doivent être portés en étendard.
Cette commémoration de la mémoire des déportés de la barbarie nazie avait une valeur toute particulière ce dimanche, à une semaine jour pour jour du deuxième tour de l’élection présidientielle. En présence de nombreux élus locaux dont Christophe Sirugue, Secrétaire d’Etat, le Chant des Marais ou Chant des déportés puis Nuit et Brouillard de Jean Ferrat ont résonné devant le monument aux morts de la rue Maréchal de Lattre de Tassigny. Serge Rosinoff, Président de la communauté juive chalonnaise a tenu à souligner la douleur de la déportation alors que « tout appelle au silence. Comment se souvenir par un discours ? On ne peut tout dire de l’horreur vécue » avant de pointer « l’indifférence du plus grand nombre ». Un message clair alors que « racisme et xénophoblie sont plus que jamais vivaces. L’horreur ne revient jamais sous les mêmes oripeaux. Gardez les yeux grands ouverts car les morts instruisent les vivants ! ».
Même son de cloche du message national de l’UNADIF, Union Nationale des Associations de déportés et internés de la Résistance, appellant « au combat contre les résurgences des montées nationalistes, du fanatisme politique et religieux » au coeur « d’une brûlante actualité semeuse de haine et du repli sur soi. Un danger qui menace notre avenir ».
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