Présidentielle : la réalité terroriste bouleverse la fin de campagne

A deux jours du scrutin, l’attentat survenu sur les Champs-Elysées jeudi soir bouleverse la fin de la campagne présidentielle.attentat-champs elysees

C’est le scénario redouté par tous : un attentat à la veille de la présidentielle. A trois jours du vote, sur l’avenue la plus emblématique de notre pays, les Champs-Elysées, une fusillade réveille les craintes. Le but des terroristes est atteint : imposer la peur pour perturber le choix des électeurs, pour l’influencer.

Instrumentalisation de la peur.

Conséquence : le débat de France 2 est évidemment totalement recentré sur ce seul sujet. Emmanuel Macron entame son intervention sur la nécessité de protéger les Français : « Présider c’est protéger ». François Fillon axe son intervention sur la lutte contre le terrorisme. Marine Le Pen, elle, s’est exprimée avant même que l’attentat soit connu, et en axant tout son propos sur la lutte contre le terrorisme, ciblant les fichés « S ». Et elle y revient en conclusion de l’émission en évoquant la faillite du pouvoir, sans aucune nuance : « Tout n’a pas été fait pour protéger nos concitoyens », affirme-t-elle. C’est une accusation gravissime faite pour frapper les esprits. Une instrumentalisation de la peur.

Victoire symbolique des terroristes.

Marquée par cette actualité, la campagne se traduit aussi dans les faits. François Fillon annule un déplacement et suspend sa campagne. Marine Le Pen et Emmanuel Macron annulent eux aussi un déplacement. Un choix qui se comprend au moment où l’opinion publique est sous le coup de l’émotion. Mais cela marque aussi la victoire symbolique des terroristes qui visent précisément à nous terroriser en perturbant notre vie démocratique. En cassant cette fin de campagne présidentielle. Résultat : les candidats, François Fillon, Emmanuel Macron vont bien s’exprimer aujourd’hui, mais sur la lutte contre le terrorisme.


Présidentielle : après l’attentat, la sécurité… par Europe1fr

La sécurité première des libertés, selon la formule consacrée, revient aujourd’hui comme la priorité. Après un quinquennat marqué des attentats comme la France n’en n’a jamais connu, l’attaque d’hier balaye tous les autres thèmes de la campagne électorale : la relance de l’emploi, l’Europe, le pouvoir d’achat… Tout cela paraît tout à coup secondaire. La lutte contre le terrorisme devient le sujet numéro 1.

Un report serait possible ?

L’article 7 de la constitution ne prévoit le report de l’élection que dans le cas de l’empêchement ou le décès d’un des candidats. C’est également le Conseil constitutionnel qui prononce le report de l’élection et lui seul. Formellement, un acte terroriste n’est pas un motif de report de l’élection. La seule hypothèse qui permettrait de l’envisager serait par exemple un accord concerté entre les candidats, mais là encore, il faudrait la validation du Conseil constitutionnel.

Source europe1

 

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2 Comments

  1. Les criminels terroristes recherchent toujours la même chose: la publicité par les media. Ils ont réussi, comme d’habitude.

    Si un but politique existait, ce serait de pousser quelques fonctionnaires de police dans le voie de l’illégalité. Cela ne se fera pas. On ne peut créer la peur que par le terrorisme de masse contre les civils. Les media aiment remuer de grands sujets. Ici, rien ne menace les élections, sinon la médiocrité des candidats.
    Les terroristes islamistes n’ont pas l’ambition de détruire notre célèbre démocratie, avec son élection présidentielle, anti-démocratique. Ils montrent qu’ils sont là et veulent, par leur éclat, servir la naissance d’autres terroristes.
    Ceux qui proclament que la vie Républicaine de la France doit passer après la lutte contre le terrorisme sont des irresponsables dangereux qui servent la gloire du terrorisme. Le Conseil constitutionnel n’est pas le tuteur d’une France incompétente.

  2. Europe 1 dit que Marine LP instrumentalise la peur!
    Pourtant, j’ai entendu une femme qui a dit que tout n’était pas fait pour réduire l’islamisme en France. Elle dit pourtant ce que tout le monde pense.
    Elle dénonce les imams qui mettent des couteaux dans les mains des enfants, par leurs prêches. La police de la charria qui incite à porter le voile jusqu’à y réussir, les débats autour des piscines, des cantines, dès tchador, des burkini… et l’état qui reste impassible, jusqu’à voir un président rendre une visite précipitée à l’hôpital à une « bavure » policière sous couvert de présomption d’innocence, jette l’opprobre sur toute une profession, et personne ne pipe mot!
    C’est parce que le gouvernement ne bouge pas, que MLP finit par avoir raison!
    Céline PINA ou Mme TAILLADE-LEMARCHAND dénoncent les salons de la femme musulmane d’où en tant qu’observateur de la laïcité, elle se font renvoyer manu-militari, que disent-elles d’autre que de dénoncer l’immobilisme de l’état?
    Quand le CCIF se débaptise pour s’appeler « Musulmans de France », ils prennent en otage TOUS les musulmans de France qu’ils incluent, malgré eux dans ce mouvement islamiste. Personne ne dénonce, et en tout cas, le gouvernement ne bouge pas. Le ministre de l’intérieur est au jardin.
    Et personne ne bouge! On voit la France se faire broyer, sans réaction!
    Melanchon a fait son classement ahurissant de dangerosité des différents extrémismes. Le boudhiste aurait une part de responsabilité, pour lui!
    Hamon reste très vague sur cette adversité française, ses voix sont rares, c’est la seule voie de salut pour lui.
    POUTOU veut désarmer la police. Trop de bavures, ils créent le désordre!
    Macron mange à tous les râteliers et Mohamed SAOU est pour lui, un type bien, un bon référend!
    Filloux est programmé pour se remplir les poches depuis belles lurettes et ses costumes sont comme ceux des illusionnistes, remplis de foulards multicolores aux manches.
    Arlette II ne voit que des travailleurs sans pause….
    Asselineau, LE PEN, et un autre, qui veulent sortir de l’Europe, et retourner au port, plutôt que de réparer le bateau!
    Il reste N. Dupont-Aignan, qui n’a pas un gros score, mais une vraie conviction, une volonté de reprendre les règles de l’Europe, autant que son poids de President de la France le lui permettra, une volonté de remettre de l’ordre dans ce cercle infernal d’attentats et d’hommages avec les mêmes mots de détermination, sans décision concrète et efficace pour casser le rythme infernal.
    Ne perdez pas de vue que le danger est islamiste. C’est l’ennemi déclaré de la France, ou du moins son danger premier. Ce n’est pas seulement au moyen-orient et en Afrique qu’il faut le combattre, mais aussi dans l’hexagone !

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