La Cour Suprême a statué mercredi malgré les pétitions en cours: la municipalité de Tel-Aviv est autorisée à laisser 164 commerces ouverts dans la ville le jour du Shabbat, sous réserve des conditions énoncées dans les règlements.
Une pétition a été déposée contre la politique d’ouverture de certains lieux et commerces de la ville par la municipalité mais le tribunal de la Haute Cour a jugé mercredi qu’il n’y avait aucune raison d’intervenir en la matière. La décision de la Cour a porté sur deux domaines principaux. Le premier est l’ouverture des commerces pendant Shabbat dans trois complexes touristiques de Tel-Aviv : le port de Jaffa, le port du Namal et la Tachana, tandis que le second portait sur l’ouverture des supermarchés dans certaines parties de la ville, mais pas dans tous.
Le maire de Tel-Aviv, Ron Huldai a salué la décision de la Haute Cour en déclarant : « Comme je l’ai déjà dit il y a quatre ans, la ville de Tel Aviv est libre et restera libre».
Mais tout le monde n’accueille pas ce jugement avec le même enthousiasme. Certaines associations de commerçants ont déclaré que « cette décision n’est pas un symbole de liberté mais plutôt de soumission » et que « les membres de la Knesset doivent protéger le jour de repos hebdomadaire pour les propriétaires des petites entreprises et les employés salariés, non seulement à Tel-Aviv, mais dans tout le pays ».
Le Ministre de l’Intérieur Aryeh Deri du parti Shas ultra-orthodoxe a, lui aussi, exprimé son opposition en qualifiant une décision qui porte « un sérieux coup au Saint Shabbat et au peuple juif ». Tout comme le ministre de la Santé, Yaakov Litzman, du parti Unifié de la Torah qui a également critiqué la décision en disant de celle-ci que « elle entame les traditions juives et le caractère juif de l’Etat d’Israël » .
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