Dans le cadre de son programme à l’élection du président de la république française, le candidat Mélenchon procède par de surprenantes postures et propositions.
S’agissant des postures, l’homme politique français à vocation nationale a occupé, notamment, les fonctions de ministre délégué sous la présidence Mitterrand, sénateur, député européen puis candidat à l’élection présidentielle.
Successivement d’une tonalité politique classique puis agressive, Mélenchon adopte depuis quelques semaines un ton paternel et emphatique.
Certains sujets semblent relever chez lui de l’obsession dont il serait intéressant d’en déterminer la nature. C’est ainsi mais pas seulement qu’il dénonce sans cesse et avec une verve décidée le passage de son concurrent Macron à la Banque Rothschild en identifiant ce passage à une faute ou un délit.
Il n’en reste pas moins un tribun efficace et incisif.
S’agissant des propositions, certaines revêtent un caractère particulièrement inquiétant.
C’est le cas de celle prévoyant l’adhésion pleine et entière de la France à l’ »Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Traité de commerce des Peuples».
Cette organisation regroupe plusieurs Etats latino-américain autour des thèmes favorables au socialisme et hostiles aux Etats Unis d’Amérique. Elle fonctionne sous la houlette de Cuba et du Venezuela.
Mélenchon proclame sans rire ces deux pays comme des exemples de démocratie et des modèles de développement social et économique. Sans s’appesantir sur la conception melanchonienne des «démocraties cubaine et vénézuélienne», notons l’état de déliquescence sociale et économique du Venezuela…second producteur de pétrole au monde!
Chaque opinion politique démocratique est respectable.
L’élection de candidat-e dont les programmes s’éloignent des principes constitutionnels et républicains constitue un péril humain, politique et national à éviter.
La fonction présidentielle est en France celle qui dispose des pouvoirs constitutionnels exécutifs les plus étendus. L’élection présidentielle est la plus importante du système électoral français.
C’est dire s’il convient au corps électoral de voter à cette occasion avec la plus extrême circonspection.
Pierre SABA
Mélenchon qui haïssait le parti communiste affilié à Moscou a choisi dans un premier temps l’utérus du parti socialiste et sorti de cette couveuse est devenu le plus jeune sénateur de France. Il continua dans cette micro-crèche en solidifiant ses réseaux d’anciens trotskistes.Son sacre personnel fut sa fonction de secrétaire d’état à l’éducation nationale.
De la même façon qu’au PS trop puissant à lui résister, il s’intronisa en partie représentatif d’une nouvelle gauche qui s’appuierait sur un PC vieillissant et très affaibli. Cet ancien ennemi juré d’hier devint son nouveau tremplin pour s’attaquer à la forteresse socialiste. Les primaires et le choix désastreux de Hamon, son fade doublon et trop à gauche donc incapable de rassembler, lui donne aujourd’hui une redondance qu’il a toujours espéré.
C’est non un tribun mais un candidat dangereux pour la république française: il rêve d’un pays de citoyens, d’une armée citoyenne, d’une jeunesse citoyenne, de relations internationales citoyennes, d’une paix mondiale citoyenne, c’est le candidat des KOMSOMOLS.
Bien à vous chers citoyens!
« La fonction présidentielle est en France celle qui dispose des pouvoirs constitutionnels exécutifs les plus étendus. L’élection présidentielle est la plus importante du système électoral français. » Le problème est que la raréfaction de candidats capables d’occuper cette fonction, la montée de la corruption, le recul du sens civique, les ambitions personnelles, l’appât du gain, la perte d’autodétermination au profit de technocrates non élus et le peu de maturité du corps électoral en raison du nivellement par le bas laissent la porte ouverte à tous les apprentis sorciers inexpérimentés et souvent irréfléchis. Quand on voit le triste spectacle du quinquennat finissant on peut légitimement se poser la question de l’utilité de conserver ce type de fonction présidentielle.
J’ai vécu mes 14 premières années dans la dictature de Ceausescu, en Roumanie. Vous savez certainement qu’il faisait fuir le peuple juif (sinon, je l’ai écrit dans ma trilogie, ds volume III, pour la postérité). J’ai appris mes origines juives (mon arrière arrière GM maternelle s’appelait Maria Weiss) presque par hasard, après la première édition du tome I, en 2013 ! C’est vous dire à quel point la terreur était instillée dans nos veines. Quand je vois les gestes de Mélenchon à la tribune et que j’entends ses propos, des sueurs froides m’envahissent. Ses rêves deviennent mon cauchemar, le passé ressurgit. J’espère sincèrement qu’il ne passera pas le 1er tour ! Pour ceux qui veulent lire les commentaires de mes lecteurs sur mon récit, c’est ici :
http://recherche.fnac.com/ia3046677/Marina-Anca