Gérard Depardieu et Fanny Ardant sont actuellement sur les planches à Tel Aviv, en Israël. Ils ont accordé une interview à un média local dans lequel ils déclarent leur amour pour ce pays et leurs appréhensions quant à l’avenir politique de la France. Non Stop People vous donne plus de précisions.
Ce sont deux légendes du cinéma français qui se produisent actuellement au théâtre de Tel Aviv, en Israël. Gérard Depardieu et Fanny Ardant donnent plusieurs représentations de la pièce de théâtre « La Musica Deuxième » de Marguerite Duras. Ils déclament un texte en français donc, sous-titré en russe et en hébreu pour une meilleure compréhension du public. Si la plupart des artistes étrangers qui se rendent en Israël subissent des pressions, les deux stars confient que cela ne les atteint pas. « On s’en fout des remarques. Personnellement, je n’en ai rien à fou*** ! J’aime beaucoup Israël, et j’aime venir faire du cinéma ou du théâtre dans un pays qu’on connaît mal. Ce sont les gens qui m’intéressent », a déclaré Gérard Depardieu dans l’émission « Paris/Jaffa » diffusée sur la chaîne d’information i24NEWS. Quant à Fanny Ardant, elle a affirmé être tombée amoureuse du pays dès son premier voyage. « Je suis venue après la guerre des Six Jours [qui opposait le pays à l’Égypte, la Jordanie et la Syrie en juin 1967, ndlr.] J’ai adoré ce pays, il y avait cette ferveur, il y avait quelque chose de lyrique. Ce que j’aime à Tel Aviv est qu’il y a le mélange du high-tech et du très oriental. C’est un mélange incroyable de l’Orient et de l’Occident ».
Gérard Depardieu défend la Russie
Depuis qu’il a obtenu la nationalité russe, Gérard Depardieu ne manque pas une occasion de défendre la Russie et la politique de Vladimir Poutine. Une fois de plus, il a lancé un pique à la politique française pour mieux revendiquer sa nouvelle identité. « Ils font beaucoup de remarques en ce moment en Europe, en France notamment, des donneurs de leçons. Moi ça m’est égal, je suis russe, je suis en Israël, je vais partout », a-t-il lâché avant d’ajouter qu’il n’aimait pas la France. Et cela tombe bien puisque le public israélien est constitué de bons nombres de ses compatriotes. « Il y a beaucoup d’amis russes, il y en a de plus en plus ! Avant il y en avait moins, mais c’est bien. Il y a du changement et c’est très bien. », a asséné le comédien. Voilà qui a le mérite d’être clair.
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