Nous publions à la suite de plusieurs confrères le texte d’un article de la directrice adjointe de la rédaction de Libération, quotidien appartenant à Patrick Drahi. Le moins que l’on puisse dire est que le propriétaire n’intervient pas dans la ligne éditoriale de Laurent Joffrin et de ses rédacteurs.
Alexandra Schwartzbrod exprime sa rage de voir le gouvernement israélien autoriser de nouvelles constructions dans les territoires occupés. Elle ne veut pas admettre que les territoires occupés le sont également par les Israéliens et les Palestiniens et qu’à Oslo, il y a eu découpage en 3 zones dont la zone C est restée sous contrôle israélien.
Elle exprime également sa rage qu’une loi permette de « s’approprier » des terres « une sorte de vol » écrit- elle alors qu’il s’agit de fixer les conditions du prix des terres achetées : 125 % de la valeur estimée ou vingt années de loyer !
Mais c’est plus fort qu’eux ces magnifiques journalistes de la presse de gauche, leurs yeux sont braqués sur Israël (no Jews, no News) et du haut de leur intelligence supposée et de leur culture glanée, ils s’estiment qualifiés pour résoudre le problème israélo- palestinien, vieux de 70 ans, dans la région du monde toujours à feu et à sang , un problème qui ne pourra se terminer qu’avec la défaite reconnue d’un protagoniste. Jamais le moindre conseil aux Palestiniens pour les inciter à reconnaître la légitimité de l’adversaire, jamais la moindre émotion devant l’hyper violence et l’horreur absolue des terroristes, même la haine des Juifs au programme des écoles maternelles de Gaza ou de Ramallah leur est indifférente!
Non. C’est la rédactrice adjointe de « Libé » qui comprend TOUT et dont il faudrait suivre l’ordonnance.
Tribune juive
Lisez plutôt :
La politique de colonisation intensive menée par le Premier ministre israélien est lâche et dangereuse. Lâche car Benyamin Nétanyahou a attendu que son ennemi Barack Obama dégage et que Donald Trump arrive à la tête des Etats-Unis pour passer à la vitesse supérieure : depuis l’investiture du nouveau président américain, le 20 janvier, le gouvernement israélien a annoncé la construction de près de 6 000 logements supplémentaires dans les territoires occupés, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Et, pour couronner le tout, le Parlement israélien a voté lundi soir une loi qui permettra à l’Etat de s’approprier des centaines d’hectares de terres palestiniennes, une sorte de vol organisé et légalisé. Lâche aussi car Netanyahou préfère céder aux colons et aux religieux, de plus en plus nombreux et puissants, plutôt que de perdre une once de pouvoir »,
« Dangereuse car chacun sait, lui [Netanyahu] le premier, ce que cette politique va provoquer tôt ou tard : une nouvelle éruption de violence dont le gouvernement israélien attribuera la responsabilité aux leaders palestiniens pour mieux l’écraser sous le feu en clamant qu’Israël n’a décidément aucun « partenaire » avec qui négocier la paix. Une fois les données de ce problème énoncées, que faire ? », poursuit-elle, justifiant de facto les prochaines attaques terroristes palestiniennes contre les Israéliens.
« Le drame serait justement, devant tant de prévisibilité, de lâcher l’affaire. De se dire qu’il ne sert plus à rien de s’offusquer et que les mots n’ont plus de poids face à la mauvaise foi. De constater que, depuis des années, les partisans d’une solution à deux Etats crient dans le désert et que, plus ils crient, plus les partisans d’un grand Israël en sortent renforcés. Eh bien non, il ne faut rien laisser passer. Il faut préparer la suite. Montrer que le droit n’est pas seulement fait pour être contourné. Les défenseurs de droits de l’homme ont annoncé qu’ils saisiraient la Cour suprême (équivalent de notre Conseil constitutionnel). Si Israël est un Etat démocratique, celle-ci devra déclarer le texte voté lundi contraire aux lois fondamentales du pays. Par ailleurs, la charte de l’ONU précise que les Etats membres doivent se soumettre aux décisions du Conseil de sécurité, et il se trouve que celui-ci a voté en décembre la résolution 2334 condamnant la colonisation. Il y a donc de quoi se battre. Ne lâchons pas le rêve d’un Etat palestinien au côté de l’Etat israélien »
Alexandra Schwartzbrod
Directrice adjointe de la rédaction à Libération.
Que faisaient les farouches défenseurs du droit des Palestiniens en 1967 quand Israel s’est retrouvé seul encerclé par plusieurs puissances ennemies prêtes à fondre sur lui pour l’éliminer sinon que proclamer l’embargo sur du matériel militaire déjà payé et prêt à être livré ? En six jours de guerre Israel a gagné le droit de vivre en sécurité à l’intérieur de ses frontières et on voudrait aujourd’hui l’amputer d’une partie de son territoire ? Demande-t-on à la France de rendre l’Alsace-Lorraine ou la Savoie et Nice ?
Ah bon ? et moi qui pensait que les juifs ne se battaient là-bas que contre des femmes et des enfants ! parce qu’à les entendre il n’y a pas d’homme en Falestine ni alentour…
« Ne lâchons pas le rêve d’un Etat palestinien au côté de l’Etat israélien »
Sombre conne, commence par demander ça aux falestiniens de Marmoud (ne parlons surtout pas du Hamas, n’est-ce pas ?) pour savoir ce qu’ils en pensent, eux qui ne cessent de clamer qu’ils ne reconnaîtrons jamais un État Juif…
Ah! mais j’entends déjà cette « indignée » qui ne réclame du « droit international » que pour Israël passer à la demande suivante : et bien qu’Israël cesse de se vouloir juif… suivi rapidement d’un : qu’Israël cesse aussi de s’appeler Israël car ça fait encore penser aux juifs !
Juifs israéliens aux pieds sales, faites donc plaisir à la crapule islamique Marmoud et aux gauchistes européens par la même occasion : disparaissez une bonne fois pour toute !