Barack Obama compte bien satisfaire sa passion pour le golf, une fois retraité de la politique américaine. Problème: des membres du Woodmont Country Club, dans le Maryland, où il pense s’inscrire, s’opposent à son admission à cause de ses positions vis-à-vis d’Israël.
Le Woodmont Country Club est une institution très prestigieuse de l’Etat du Maryland. Fondé en 1913 pour accueillir les loisirs d’individus issus de la communauté juive américaine, il propose à présent à des personnages triés sur le volet de pratiquer le golf. Le club facture 80.000 dollars pour une inscription et ponctionne ensuite 10.000 dollars chaque année aux adhérents. Aujourd’hui, une fièvre inédite s’empare de cette vénérable organisation: le Telegraph note que les membres du Woodmont Country Club se déchirent devant la perspective d’une inscription de Barack Obama, golfeur émérite qui a testé les greens de l’endroit plusieurs fois durant son mandat. Celui-ci envisage en effet d’y adhérer.
Plusieurs membres s’opposent officiellement à l’admission de celui qui sera alors l’ex-président des Etats-Unis. Ils ne souhaitent pas fréquenter un homme politique dont ils désapprouvent les positions récentes vis-à-vis d’Israël. Une pomme de discorde, en particulier, reste en travers de la gorge de ces golfeurs mécontents: fin décembre dernier, les Etats-Unis se sont abstenus alors que les Nations-Unies examinaient une résolution condamnant la colonisation israélienne en Palestine. Cette abstention a permis l’adoption du texte et a signé l’aboutissement des relations difficiles entre Barack Obama et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
« Une tempête qui pourrait détruire notre club »
Faith Goldstein, inscrit au club et l’un des premiers adversaires d’une arrivée de Barack Obama en son sein, a écrit la chose suivante, dans un mail relayé par le Washington Post: « Il a crée une situation dans le monde dans laquelle l’existence même d’Israël est affaiblie et possiblement menacée…Il n’est pas le bienvenu au Woodmont. Son adhésion soulèverait une tempête qui pourrait détruire notre club. »
Un officiel d’une association juive de Washington adopte aussi cette optique explicitement: « Vous pouvez imaginer ma colère si je me retrouvais à avoir payé 80.000 dollars pour devoir regarder ce type qui a fait plus de tort à Israël que n’importe quel président de l’histoire américaine. »
Un membre du club le quitte pour protester contre le traitement réservé à Barack Obama
John Kerry, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, ne trouve pas davantage de grâce dans les yeux des réfractaires. Un discours, prononcé récemment par ce dernier, a également déchaîné la réprobation de plusieurs membres. Il y disait que Benjamin Netanyahou se plaçait « en travers du chemin de la paix au Moyen-Orient ».
L’opposition à l’entrée de Barack Obama au club ne fait pas l’unanimité cependant. Jeffrey Slavin en a démissionné, donnant l’explication suivante: « Je ne peux plus faire partie de cette communauté. Une communauté où l’intolérance est acceptée ; l’histoire oubliée ; la liberté d’expression niée ; et où le premier président noir de la nation est outragé. »
J’en ai les larmes aux yeux ! Premier camouflet. J’espère que le club ne cèdera pas.
C’est bien fait pour lui.Il l’a cherché, et ce club lui refuse son adhésion, c’est normal, et je suis en colère contre monsieur Slavin, qui dit que Barack Obama, premier président noir outragé, mais qui a outragé Israel ? c’est monsieur Barack, qui a oublié et nié l’histoire de ce petit pays c’est encore lui Barack, il a profité de sa notoriété pour mettre les bâtons dans les roues à Israel, c’est sa liberté d’expression, elle n’a pu être niée puisqu’il ne s’en est pas privée, c’est là où l’on voit bien que malheureusement, ce président, Hussein Obama est bien un antisémite.
C’est très haineux tous hein, comme si Barack Obama était pire que Trump
Attendez, Trump vient a peine d’arriver à la maison blanche, jugez les ACTIONS, mais pour le moment il n’y a rien de concret. Attendez un peu.
En fait il semble que les membres du club aient décidé, après débats tumultueux, d’accepter l’adhésion d’Obama s’il le souhaite.
Il ne faut pas oublier que les juifs américains votent toujours massivement pour les démocrates et que pour la réélection d’Obama en 2008 ils lui ont apporté près de 80% de leur vote. Israël est secondaire pour eux aujourd’hui et ils ne considèrent pas Obama comme un adversaire de ce pays.
Reconnaissons qu’il ne l’est pas fondamentalement (faut pas exagérer non plus) et que le discours de Kerry suite à la dernière résolution onusienne n’est pas non plus le discours d’un ennemi d’Israël, loin de là.