« La haine contre Israël rend aveugle »
« L’illusion de la paix par le sacrifice d’ Israël »
« Une conférence de la paix sur le Yémen, sur l’ Irak, sur la Syrie Seulement sur Israël ? »
Des slogans sur des affiches, sur des pancartes brandies à bout de bras.
Une Tribune et les orateurs: Aliza bin Nun, Claude Goasguen, Meyer Habib et tous ceux qui dirigent les associations et les instances communautaires, se succèdent et ils disent tous la même chose : pourquoi ?
Nous sommes dimanche 15 janvier 2017 . Dans moins d’une semaine Barack Obama n’est plus Président et dans 4 mois il y aura un nouvel occupant à l Élysée .Le Quai d’ Orsay a réuni plus de 70 délégations pour se pencher l’espace d’une journée sur un conflit qui a 70 ans .
Il s’agit d’aider à la création d’un État palestinien à côté de l’ État juif . Mais « à côté » entraînerait vite « à la place ».
Avenue Matignon, à quelques pas de l ‘Ambassade d’ Israël , toutes les organisations juives ont appelé à manifester contre cette Conférence de la Paix où sont absents ceux qui doivent la faire. Le texte final , la déclaration de clôture a déjà été rédigée et un quotidien l’a même déjà publiée.
S’agit-il de préparer une embuscade au Conseil de Sécurité qui se réunit le 17 janvier ? Sinon comment comprendre ce focus sur Israël? La manœuvre d’un gouvernement de faux-culs ?
Il fait froid mais pas trop, il ne pleut pas mais il n’y a pas beaucoup d’affluence, onze heures un matin de dimanche, c’est très tôt.
Ceux qui sont venus : des couples de vieux retraités, des jeunes courageux et passionnés et des touristes plus les agents de sécurité en civil dont les yeux font des travellings et des panoramiques.
httpv://youtu.be/Z9FAhLOX0X0
Des drapeaux d’ Israël claquent au vent ou s’enroulent sur les corps des manifestants et à gauche et à droite des shofars retentissent comme des cornes de brume.
André Mamou
Où peut-on lire le texte final de cette conférence ?
Dans Tribune juive évidemment ! CE soir au plus tard …
Belle manifestation. Unité et détermination contre cette conférence et ses organisateurs copieusement hués. Espoir et pragmatisme en l’avenir. Dignité et combattivité dans l’assistance. Shalom à Sandra rencontrée au son du shofar.