Au cours des débats suscités par la crise économique mondiale de 2008, sur l’influence des événements sur les personnes fortunées, l’opinion la plus répandue laissait entendre que, certes, un certain nombre d’entre elles avaient été touchées par la crise. Alors que la majorité des possédants, avaient non seulement résisté à la tourmente, mais en étaient ressortis renforcés.
Pour s’en convaincre, il suffit d’observer ce qui se passe dans le marché de l’immobilier, dans le secteur le plus cher d’Israël: le front de mer du centre de Tel Aviv, sur ce kilomètre linéaire délimite au nord par l’hôtel Dan, et le Dolphinarium au sud.
Cette zone connaît une hausse spectaculaire, non seulement du nombre d’affaires traitées, mais également du prix que les acheteurs sont disposés à payer au mètre carré.
Le total des transactions dans le secteur est passé, de 270 millions de Shekel en 2010, 444 millions en 2013 et 650 millions en 2015.
Selon des professionnels de l’immobilier, la raison essentielle de cette croissance du nombre de transactions, tient en tout premier lieu à l’augmentation de l’offre d’appartements dans le secteur concerne. Le marché dans cette zone a toujours été influencé par l’offre plus que par la demande, car compte-tenu du caractère limite de l’offre, tout projet mis sur le marché trouvait preneur. Le moteur de la demande, c’est l’offre.
La dite crise économique n’a en tous cas, aucunement affecté le « kilomètre d’or » de Tel Aviv. Alors que tout le marché tournait au ralenti, on peut dire que ce secteur était en croissance.
On fait remarquer que la plus grande partie des acheteurs disposés à payer 120 000 Shekel le mètre carré dans ce secteurs viennent de l’étranger, contre 30% d’israéliens.
A ceux qui trouveraient trop élevé le prix de 120 000 Shekel au mètre carré, il est conseille de se déplacer de quelques dizaines de mètres à l’est, vers la rue Hayarkon, parallèle à la Promenade Herbert Samuel. Ce déplacement de quelques mètres permet de trouver des projets qui tournent autour de 60 000 Shekels le mètre carré, selon l’étage et le standing de l’immeuble.
Cette « seconde ligne » est également très recherchée, selon les professionnels. À preuve, le nombre important de réservations d’appartements des l’ouverture de la commercialisation.
Les promoteurs investissent dans ces projets pour donner aux acquéreurs le sentiments d’être en première ligne, bien qu’ils n’y soient pas, en faisant en sorte que tous les appartements aient une vue dégagée, malgré la présence des tours du front de mer.
Ynet news
Traduit de l’hébreu
Point de vue partagé! Le marché de l’immobilier en Israël fleurit surtout pour les offres concernant les appartements, pareillement à celui de l’île Maurice où beaucoup d’acheteurs se précipite pour le neuf.