Une délégation de jeunes Amazighs de la société civile est actuellement en israel. Les participants ont rencontré des personnalités politiques israéliennes avec lesquelles ils ont discuté de la paix, la diversité culturelle et linguistique sans oublier l’affaire du Sahara amazigh, donc marocaine .
Vilipendée par ceux qui rejettent la normalisation avec Israël, la délégation des militants amazighs se défend. Ses membres estiment œuvrer, par cette visite, pour la cause nationale.
«La visite que nous effectuons actuellement en Israël entre dans le cadre d’une participation à des Journées d’études sur l’Holocauste et ses conséquences, notamment sur le vécu des juifs durant l’ère nazie», a déclaré au journal Abdellah Elfaryati, l’un des membres de cette délégation.
L’intérêt de cette visite se justifie, toujours selon le même interlocuteur, par un autre objectif de portée nationale car, en marge de l’événement, des réunions se sont tenues avec la communauté juive marocaine qui a parlé de son attachement au Maroc.
Concernant les accusations qui soulignent que cette visite coïncide avec la « Nakba », pour Abdellah Elfaryati, «elles ne méritent pas de réponse idéologique ou religieuse car la seule religion qui doit lier le Maroc aux Marocains est celle de la Patrie».
En quoi les Amazighs, descendants de Massinissa, d’Hannibal et de Saint Augustin, devraient-ils se sentir solidaire avec les arabes mahométans, eux qui les ont soumis à leur religion qu’ils ne peuvent plus quitter sous peine de mort et même à leur histoire venu des sables d’Arabie ?
En réalité de par leur histoire, en plus de leur langue propre, les berbères ont autant et même plus de légitimité à apprendre le latin et le grec que nombres de peuples européens. Et certainement pas l’arabe, la langue de leur maîtres, comme la franco-marocaine islamisée Belckacem voudrait le leur faire apprendre…