Ce documentaire de Xavier Harel et Olivier Lamour se penche sur le rôle essentiel de la Banque nationale suisse dans le blanchiment de l’or nazi. Une approche éclairante de la Seconde Guerre mondiale sous l’angle économique et financier. Diffusion ce dimanche 16 octobre sur France 5 dans La Case du siècle à 22h35.
La Suisse, pays neutre ? Cette fable a-t-elle jamais été crédible ? Le film écrit par Xavier Harel – co-écrit et réalisé par Olivier Lamour, nous plonge dans les tréfonds d’une histoire pourtant largement occultée. Pourquoi la Suisse n’a-t-elle jamais été envahie ? Ses habitants ont longtemps entretenu la légende d’une vaillante armée suisse, semblable au hérisson, capable de tenir à distance grâce à ses piquants, le monstre nazi. Lorsque Hitler lance sa Blitzkrieg, sa guerre éclair, les réserves d’or de la Reichsbank sont déjà presque vides. L’annexion de l’Autriche en 1938 et la main mise sur le milliard de marks du pays ont permis au IIIe Reich de tenir jusque là mais cette manne, engloutie dans le financement de l’énorme machine de guerre allemande, est épuisée. Dans tous les pays conquis et occupés, les Nazis pillent, volent, font main basse sur les lingots des banques centrales. Mais ils doivent absolument échanger cet or contre des devises pour pouvoir continuer à importer massivement tout ce dont ils ont besoin pour poursuivre la guerre, en particulier le tungstène portugais, le seul métal capable de supporter des températures de milliers de degrés utilisés notamment dans le moteur des Stukas, les bombardiers allemands. Un seul pays est à même de le faire. Leur voisine, la Suisse, partenaire financière d’avant-guerre, qui ne va pas se montrer très regardante – c’est le moins que l’on puisse dire ! – sur l’origine des tonnes d’or qui arrivent par camions entiers dans ses coffres et de manière exponentielle.
En blanchissant l’or nazi, la BNS a permis la poursuite de la guerre, impossible sans son soutien. 400 tonnes de lingots seront traités pendant toute la durée de la guerre et jusqu’aux derniers instants du Reich, soit rapporté au PIB 84 milliards d’euros. Des historiens et des experts suisses, américains, et portugais, analysent tout ce processus économique qui aura des rebondissements dans les années 1990 avec l’affaire des comptes en déshérence concernant l’argent des Juifs disparus en camps d’exterminations.
Un documentaire passionnant qui amène le spectateur à se poser une question : la Suisse, forte de ses 4 millions d’habitants, avait-elle le choix ? Les Suisses eux-mêmes n’y sont pour rien, mais la BNS a sans aucun doute saisi l’occasion d’en tirer un profit substantiel, en somme, comme en temps de paix.
Véronique Dumas
Visuel : LA SUISSE COFFRE-FORT DHITLER ©Groupe France Télévisions France 5
« La Suisse, coffre-fort d’Hitler » à voir sur France 5 le dimanche 16 octobre à 22h35 dans La Case du siècle. Un documentaire illustré par des dessins animés faits par le studio « Je Suis Bien Content». Un film de 52 mn écrit parXavier HAREL – co-écrit et réalisé par Olivier LAMOUR – une production LITTLE BIG STORY (Valérie Montmartin), avec la participation de France Télévisions, de Public Sénat, de l’ARD, de la RTBF, de la RTS, avec le soutien de la PROCIREP- Angoa, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée – Année 2016.
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Encore Bravo, Messieurs! toute mes félicitations pour votre honnêteté intellectuelle, pour votre EXCELLENTE morale, et pour votre MERVEILLEUSE PROPENSION à moraliser. Encore Bravo, Bravissimo! Ce n’est pas simplement à votre journal et à ses journalistes que je m’adresse. Non! ils ne sont ni meilleurs ni pires que n’importe lequel des journaux,(français)et leurs journalistes. Cependant laissez-moi vous rappeler pourquoi les Usines Renault ont été nationalisées et devenues « Régie Nationales des Usines Renault » par la volonté de « mon GÉNÉRAL » à la Libération: simplement parce que l’Occupant avait jugé bon de donner les Usines Citroën, entreprise Juive bien évidemment, à Louis Renault en échange des bons et loyaux services que le Allemands attendaient de lui en retour.Je cite Renault mais TOUTES la sidérurgie française, les 200 familles dont « L’Oréal », les Schneider de Jeumont-Schneider (prononcer Chnaydère je vous prie et non Chnèdre, à la française), l SNCF, si je ne m’abuse, en un mot TOUT ce que la France éternelle pouvait compter à l’époque de riches et de richesse (de Rischess), sans oublier les volées de corbeaux et autres rapaces de haut et bas vol(s) qui se sont constituées sur le dos de nos « excellents JUIFS FRANÇAIS ». Que la Suisse et ses citoyens aient profiter de l’antijudaïsme et du nazisme ambiant, quoi de plus « Naturel ». Et aujourd’hui, que pensez-vous, que dites-vous de ce qui se passe en Israël même? 25% de bons et braves CITOYENS israéliens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Cela ne semble pas vous émouvoir tant vous paraissez littéralement fascinés par BIBI et les religieux.
Alors un peu de tenue, s.v.p.