Un homme de 28 ans a été condamné, ce lundi, pour apologie du terrorisme par le tribunal de Valence. Ce Marocain est condamné à deux ans de prison ferme et il est définitivement interdit de territoire français.
Ce lundi, le tribunal de Valence a condamné un habitant de Romans de 28 ans à deux ans de prison ferme pour apologie du terrorisme. Il est définitivement interdit de territoire français. Ce Marocain faisait l’objet d’une fiche S et depuis trois mois au moins, il consultait régulièrement des sites internet à caractère terroriste.
Ce Marocain faisait l’objet d’une fiche S
Cet homme partageait des contenus à caractère terroriste sur sa page Facebook. Il a été interpellé, la semaine dernière, chez son frère où il vit à Romans. Dans le box des prévenus, cet homme plutôt frêle, n’a pas tremblé au moment de répondre au tribunal. Dans ses disques durs ont pourtant été retrouvées de la documentation, des vidéos de propagande de Daesh et des vidéos ultra-violentes de décapitation et d’exécution.
Il partageait la propagande djihadiste sur internet
Ce Marocain a partagé certains contenus sur sa page Facebook. Il a expliqué, ce lundi : « c’est pour m’enrichir sur la religion musulmane, pour connaître l’idéologie de l’Etat Islamique, savoir si c’est vraiment l’Islam, mais je n’ai pas l’intention de passer à l’acte ».
Cependant, il avait tenu des propos beaucoup plus alarmants en garde à vue. Il avait alors affirmé comprendre Mohamed Merah et les assaillants de Charlie hebdo. Il avait déclaré « si l’Etat Islamique arrive en France ou au Maroc, je serai soldat de cet Etat. »
Son avocat va faire appel
Ce lundi, à Valence, le Procureur de la République a requis deux ans de prison ferme et l’interdiction définitive du territoire français. Le tribunal l’a suivi et a prononcé cette peine. L’avocat du Romanais annonce qu’il fera appel. Il présente son client comme un esprit faible qui s’est laissé embrigadé et mise sur ses parents, ses frères et sœurs, plus que sur une longue peine de prison pour le remettre sur le droit chemin. Me Ivan Flaud a commencé sa plaidoirie en prenant soin d’affirmer haut et fort qu’il ne partageait bien sûr en rien « l’idéologie meurtrière » de Daesh. En se tournant vers son client, il insiste: « je vais vous dire Monsieur qu’en ce qui me concerne, je suis Charlie ».
« L’avocat du Romanais annonce qu’il fera appel »…
Ces affaires, qui relèvent de la sureté de l’Etat, ne devraient plus passer en justice mais simplement par voie administrative.