C’est une maître-nageuse, Mecca Laalaa, qui porta lors d’une compétition à Sydney le premier costume baptisé Burkini par la modéliste Aheda Zanetti et c’était le 13 janvier 2007. Burkini. Mot-valise inventé pour définir cette tenue de bain à l’usage des femmes musulmanes, néologisme dont on nous dit que des musulmans l’auraient pris pour une avancée dans leur conquête de nouveaux espaces gagnés sur des terres mécréantes. Si le vocable est grotesque, le sujet est tout sauf futile. Ici même nous en parlâmes cet hiver, de cette mode pudique et de ce voile qui n’était pas seulement un bout de tissu, comme l’expliqua l’essayiste iranienne Chahdortt Djavann[1]. En cet été 2016, force est de constater que le burkini est devenu le sujet incontournable. The talk of the town, titrerait Le New Yorker. Ils nous ont tendu là un sacré piège. Objectif atteint: tout le monde s’invective sur la toile, les media et aussi lors des dîners. Ces dîners où vous aurez toujours un niais pour vous brandir l’argument irréfutable des … droits de l’homme.
Il y eut d’abord cette demande de privatisation d’une journée d’un parc aquatique près de Marseille par une association voulant permettre aux femmes musulmanes de se baigner en burkini : voilà comment naquit puis grossit la polémique, au point que même le site Algérie Focus se positionna en déclarant que les musulmans de France devraient respecter les règles du pays. Mais vous comprenez : ici, nous sommes au pays des Droits de l’homme, alors le débat s’ouvrit.
Une association socioculturelle, sportive et d’entraide pour femmes et enfants, avait donc demandé à privatiser pour le samedi 10 septembre le Speedwater Park situé au nord de Marseille, à l’intention de sa clientèle musulmane, à laquelle fut publiquement rappelé dans la foulée l’obligation de respecter la awra, vous savez, ces parties du corps qui ne sauraient être dévoilées. Il fallait donc prévoir … des burkinis.
CETTE ASSOCIATION ÉTAIT TOUT À FAIT DANS SON DROIT
Au regard de la loi, et s’agissant d’une affaire privée dans un espace privé, cette association, qui agit dans l’intérêt de ses adhérents musulmans, était tout à fait dans son droit puisqu’elle s’engageait à respecter les modalités contractuelles de la location et les règles morales et environnementales au sens le plus large et le plus légal du terme.
Mais le tollé fut immédiat et tous s’en mêlèrent, des responsables politiques aux élus et autres associations, les uns criant au communautarisme et au mauvais signal envoyé par la communauté musulmane dans le climat de tension extrême où se trouvait la France, les autres, toujours prompts, brandissant les droits de l’homme qui seraient une fois de plus bafoués si les autorités refusaient la dite privatisation. Ce qui pourtant arriva, le 10 août 2016, assorti d’un rappel des notions de droits mais aussi de devoirs.
Débat. Ne fallait-il pas prendre de la hauteur et éviter de tendre des bâtons pour se faire battre. Fallait-il vraiment s’entêter dans des parties de bras de fer inutiles et perdues d’avance eu égard au rapport de forces. Tout le monde s’en mêla je vous dis.
Débat. Certains nous dirent que l’islam enjoignait aux musulmans de respecter les lois du pays dans lequel ils étaient minoritaires, tout simplement pour annihiler toute velléité d’imposer à la majorité un mode de vie qui n’était pas le sien et des comportements qu’elle rejetterait avec force et à juste raison. D’autres les rejoignirent en expliquant que persister à défier les règles les plus élémentaires et porter niqab, burka et autre accoutrement qui n’étaient en rien garants d’une dévotion plus authentique traduisait au mieux une méconnaissance de l’islam et au pire un endoctrinement lamentable. Et EELV ? Il en pensait quoi de tout ça d’après vous ? Eh bien nous n’osons l’imaginer, n’étant tombés, au fil du hasard, que sur une discussion entre verts qui pensaient unanimement que le burkini était très élégant et que ces femmes étaient juste dans une recherche esthétique différente. Un autre petit tour sur les profils de ces femmes qui organisaient les journées burkini : nous n’y vîmes que post antisémites, apologie du terrorisme, insultes anti-français, insultes contre les femmes non voilées assimilées à des putes, des kahba, des mécréantes qui méritent le viol.
LA JIZIA, L’IMPOT PAYÉ PAR LES DHIMMIS
Sur nos plages les plus diverses, d’un coup d’un seul, en cet été 2016, le burkini était de sortie. En France, pays laïc, supposé garantir le libre exercice des cultes à la condition que soient respectés l’ordre et la loi. Quand nous songeons à ceux qui nous expliquèrent aussi que l’islam s’était distingué, par rapport aux autres religions, par son acceptation de l’autre et particulièrement par la cohabitation avec les autres religions monothéistes, non sans l’avoir conditionnée au paiement de la jizia, tribut ou impôt payé historiquement par les non-musulmans sujets d’un Etat musulman au titre du statut de dhimmi. Alors, association d’idées inévitable, nous nous interrogeons, comme le fit Aziz Benyahia dans Algérie-Focus : les musulmans accepteraient-ils, eux, de payer sans ciller un impôt équivalent à la jizia pour vivre hors de chez eux et avoir le statut de dhimmi et surtout s’ils autoriseraient, eux, les étrangers vivant chez eux à privatiser des plages pour leurs amateurs de nudisme, voire des salons pour leurs soirées libertines. Protesteraient-ils au nom de la justice, de la réciprocité et de l’exemplarité de la bonne muâmala, en allant rappeler aux Saoudiens que l’islam dont ils me parlèrent ne les autorise pas à interdire l’édification de lieux de cultes non musulmans sur leur territoire, alors que les musulmans en France ne cessent de réclamer l’ouverture de salles de prière et de mosquées.
Hélas notre élite politico-médiatique pensa bien autrement et s’arrangea pour débattre sans trop déplaire aux islamistes qui une fois de plus tentaient de s’affranchir du respect de la Loi française, alors que les français étaient cette fois déterminés à ne pas se laisser berner à nouveau par les accommodants, les Edwy Plenel, Laurent Joffrin et autres Laugier. Les français en appelèrent à la République, à la seule Loi, et dirent clairement qu’ils n’en voulaient pas, de cette théocratie qu’ils tentent de leur imposer, ni des règles qui en découlaient. Jamais ce peuple, dans sa majorité, ne vous dira, comme Plenel sous prétexte de défendre la liberté d’expression en général et celle de monsieur Ramadan en particulier, que le burkini est un vêtement comme les autres et toujours ils dénonceront ce signe religieux ostentatoire reconnu par le juge des référés qui donna raison au maire de Cannes lorsque ce dernier voulut l’interdire sur ces plages, ce burkini. Les français donc ont décidé définitivement d’y voir un signe à caractère religieux politique témoignant de surcroît de l’infériorité de la femme, et ce signe ostentatoire, provocation politique testant la résistance de la société française qui se trouve ainsi piégée entre le respect de la valeur égalité homme-femme, et le respect de la liberté de choisir son vêtement, n’a pas fait le buzz par hasard. C’est seulement parce que Plenel est un collaborateur, un idiot utile de l’islamisme et en particulier des Frères musulmans, qu’il s’obstine à dénoncer là une entorse à la liberté et c’est d’ailleurs ce qu’illustre le dessin de Riss dans Charlie Hebdo, où l’on voit Plenel lapider des femmes avec les pierres que lui tend Tariq Ramadan.
Alors les français apprécièrent l’application de la loi: Dans le contexte de l’état d’urgence et des récents attentats islamistes survenus notamment à Nice (…) la forme de tenues de plage affichant leur religion (…) sont de nature à créer ou exacerber des tensions (…) et un risque de trouble à l’ordre public (…) Le port d’une tenue vestimentaire distinctive (…) peut en effet être interprétée comme n’étant pas (…) qu’un simple signe de religiosité. (…) La mesure de police limitée au mois d’août prise par le maire de Cannes (…) n’est pas disproportionnée par rapport au but poursuivi. Cet arrêt se poursuit comme suit : la Cour a ainsi pris acte de la valeur du principe de laïcité reconnu par plusieurs traditions constitutionnelles nationales […]; que, dans ces conditions, sont respectées les dispositions de l’article 1er de la Constitution aux termes desquelles « la France est une République laïque », qui interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers. La religion relève de la sphère privée, l’État affirmant son indépendance et sa neutralité à l’égard des institutions religieuses. Toutefois, la liberté religieuse ne se borne pas à la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle implique une certaine extériorisation qu’il s’agisse de l’exercice du culte ou tout simplement de l’expression – individuelle ou collective – d’une croyance religieuse. Il convient dès lors de garantir la conciliation entre l’intérêt général et l’ordre public, d’une part, la liberté de religion et son expression, d’autre part.
Résultat ? Le maire de Cannes fut traité de raciste fascisant, comme ceux de Villeneuve-Loubet et de Sisco. Ils auraient détruit la laïcité. Le sujet fit flores. La question tarauda plusieurs édiles de communes situées sur le littoral français, certains décidant d’interdire sur la plage de leur commune cette tenue de bain recouvrant intégralement le corps, d’autres, comme Laurence Rossignol, s’emmêlant dans des arguments se voulant nuancés.
LE BURKINI EST AUSSI UN PROJET DE SOCIÉTÉ
Ainsi la Ministre dit bien sur Europe 1 que le burkini n’était pas juste une nouvelle gamme de maillot de bain mais aussi un projet de société, une vision en particulier de la place des femmes et qu’il ne pouvait donc être abordé uniquement sous l’angle d’une pseudo-mode ou d’un sujet touchant à nos libertés individuelles : le burkini a un sens : cacher le corps des femmes pour cacher la femme. Il y a quelque chose de profondément archaïque. Il n’y a rien de moderne dans le burkini. […] Je combats cet archaïsme qui consiste à considérer que les femmes sont impures, que leur corps est par définition une provocation aux hommes et à la société.
Hélas, elle tint à différencier son combat de celui de cette droite dure qui flirterait avec le FN et voudrait faire de l’islam le sujet des mois à venir. Hélas encore, elle fut relayée par notre Julien Dray national qui regretta, lui, que celles qui portent le burkini soient assimilées à ceux qui se sont livrés à des barbaries, tout en estimant que la laïcité devait prévaloir dans l’espace public. Allez y comprendre quelque chose. D’autant que le même finit par se dire personnellement favorable à l’interdiction de ce vêtement de bain, tout en reconnaissant qu’il s’agissait là d’une discussion difficile.
Au milieu de nos discussions franco-françaises qui sans doute amusèrent la planète et durent faire bien rigoler l‘Etat Islamique, déjà bien diverti par nos fleurs et bougies, voilà que se fit entendre une vague de critiques venues du monde arabe et islamique et rapportée par D. Hazan, chargée de recherche au MEMRI[2] : des journalistes arabes appelèrent à reconnaître l’existence de l’extrémisme musulman et à réexaminer les textes religieux. Parallèlement aux articles expliquant que les terroristes ne représentaient pas l’islam et opéraient selon des motifs non islamiques, un nombre croissant d’articles dans les médias arabes appela, nous dit-elle, à reconnaître que l’islam et ses interprétations obsolètes toujours en vogue aujourd’hui étaient bel et bien liés à la vague de terrorisme mondial et les auteurs de ces articles d’exhorter les musulmans à admettre l’existence d’un extrémisme religieux qu’il fallait déraciner au lieu de blâmer les autres et de conclure que les musulmans devaient déclarer la guerre à cette affliction culturelle, expliquant que ce combat nécessiterait des réformes fondamentales dans les interprétations islamiques et les modèles culturels, gouvernementaux et éducatifs des pays arabes qui selon eux incitaient les musulmans à nourrir une sympathie secrète pour l’EI. Et d’ajouter que pour sauver les valeurs universelles islamiques des fléaux de l’ignorance, de l’arriération et de la violence, les jurisconsultes islamiques actuels devaient revoir rationnellement et avec un regard critique l’histoire de l’islam et ses textes religieux, et adapter les interprétations et les lois islamiques à l’époque actuelle, certains préceptes islamiques devant même être annulés ou se conformer aux valeurs progressistes universelles, telles que les libertés et les droits de l’Homme.
LA FRANCE, CE PAYS QUI NE SAIT PAS INTERDIRE
Certes ils ne firent pas allusion explicite au burkini mais leur message est on ne peut plus clair. Revenons donc à cette vêture de la mort que certains osèrent comparer au bikini. Oublieux délibérément que le burkini en couvrant entièrement le corps de la femme proclamait de facto que ce dernier était honteux. Que ce vêtement rétrograde et sexiste entendait en outre opposer le monde du mécréant à celui du musulman. La femme pudique à toutes les autres puisque depuis qu’il avait fait son apparition sur certaines plages du Maghreb, il avait forcé les autres femmes musulmanes à s’y conformer si elles ne voulaient pas être harcelées et traitées de prostituées. Qu’il avait même donné l’idée à certains de faire de certaines plages des lieux non-mixtes pour qu’hommes et femmes ne s’y côtoient pas et qu’il était donc à ce titre arme de ségrégation. Que cette invention frerosalafiste occidentale n’était qu’un test de plus pour évaluer nos limites et tester la résistance d’une société française désormais piégée entre le respect de la valeur égalité homme-femme et le respect de la liberté de choisir un vêtement. Qu’il s’agissait d’un nouveau ballon d’essai pour voir jusqu’où il serait possible de s’affranchir du respect de la Loi française. Vous savez, la France, ce pays qui ne sait plus interdire, qui coupe les cheveux en quatre et devient par ses atermoiements la risée de tous mais surtout une terre qu’ils veulent soumettre. Bref, qu’il s’agissait bien là de l’étendard proclamant l’appartenance à une idéologie totalitaire, d’un drapeau salafiste, d’une insupportable insulte aux morts causés par les attentats islamiques. D’une intolérable provocation.
ILS SONT HEUREUX DANS LES PAYS NON MUSULMANS
Oui on aura tout vu tout lu tout entendu cet été 2016. Après avoir vécu l’innommable et alors qu’on se demande ce qui demain dépassera, dans l’horreur, l’égorgement d’un prêtre officiant. On entendit Charles Roszman sur CNN interviewer un expert musulman très en colère qui expliqua au public américain que l’interdiction du burkini par le maire de Cannes faisait penser aux persécutions des juifs à l’époque de Vichy. Mais on aura lu aussi des post assez drôles et tellement vrais, tels celui de David Duquesne qui s’interroge : Où est-ce que les musulmans ne sont pas heureux ? Ils ne sont pas heureux en Algérie ! Ils ne sont pas heureux au Yémen ! Ils ne sont pas heureux en Iran ! Ils ne sont pas heureux au Pakistan ! Ils ne sont pas heureux au Maroc ! Ils ne sont pas heureux au Mali ! Ils ne sont pas heureux à Oman ! Ils ne sont pas heureux au Liban ! Ils ne sont pas heureux en Libye ! Et où est-ce qu’ils sont heureux, les musulmans ? Ils sont heureux en Australie! Ils sont heureux en Suède ! Ils sont heureux en Norvège! Ils sont heureux en Amérique ! Ils sont heureux et libre en Allemagne au Canada … Du coup, on peut conclure qu’ils sont heureux dans les pays non musulmans et malheureux dans les pays à majorité musulmane. Et qui est-ce qu’ils tiennent responsables ? Ils ne tiennent pas pour responsables leurs dirigeants qui ont utilisé l’islam politique à tous les sauces pour arriver à leurs fins… Ils ne tiennent pas responsables de leurs états leurs cultures de bédouins… Ils ne se tiennent pas eux-mêmes comme responsables de leurs situations… Alors qui est ce qu’ils tiennent responsables de leurs situations ? Ils tiennent responsables de leurs situations, les pays dans lesquels ils sont heureux… Et comme si que ça ne suffisait pas, ils veulent que les pays vers lesquels ils ont émigré et où ils sont libres ressemblent aux pays où leurs parents avaient fui car trop de misères pas de perspective d’avenir etc… Et l’on a pu aussi sourire devant celui-là qui écrivait que ceux qui légiféraient en Arabie Saoudite, en Iran, au Soudan et au Pakistan pensaient précisément suivre un « fax des cieux », à savoir le Coran. Car en définitive, interrogeait-il, qu’était donc une série de révélations dictées par Allah à Mahomet sinon un « fax des cieux » ?
Ibn Warraq de son côté écrivit qu’il y avait bien des Musulmans modérés, mais que l’Islam lui-même n’était pas modéré, Abdelwahab Meddeb que l’islamisme était la maladie de l’islam, mais que les germes étaient dans le texte, alors que Hamed Abdel Samad, dont l’ouvrage Le Fascisme islamiste ne paraîtra pas en France alors que l’Allemagne et les Etats-Unis l’ont déjà publié, s’essayait avec justesse à pointer les similitudes entre nazisme et islamisme: certitude d’être une race supérieure, glorification de la mort, l’idée du combat vu comme une fin en soi, celle d’ennemis intérieurs et extérieurs, la déshumanisation et l’animalisation de cet ennemi que le Coran qualifie de chiens, singes ou porcs, et enfin, buts identiques de ces idéologies : si Hitler voulait être le maître du monde, ces mêmes mots se retrouvent dans les discours d’Hassan el-Banna. Enfin, Mohamed Sifaoui sur France 5, dans C’est dans l’air, répéta qu’il était urgent d’arriver à un islam qui ne réduise pas la femme à un linceul, exaspéré au point de s’écrier : on est en train de dire il faut réformer la France au lieu de dire qu’il faut réformer l’islam, et Sonia Mabrouk, franco-tunisienne qui intervient sur Europe 1 et présente le JT sur Public Sénat, répondit à ceux qui la traitent d’arabe de service, de collabo, de beurette vendue, qu’elle ne se tairait pas mais continuerait à dénoncer toute cette imposture, ce silence gêné et bien-pensant né de la faiblesse et la lâcheté réunies, jointes au souci légitime de ne pas stigmatiser l’ensemble des musulmans, ce silence des intellectuels qui une fois de plus une fois de trop s’évertuaient à dénoncer la prétendue islamophobie comme jamais ils ne le firent concernant l’antisémitisme.
ILS AVANCENT À PEINE MASQUÉS PETIT À PETIT
Pendant ce temps, ils avancent, à peine masqués, petit-à-petit, étape par étape, étage par étage, marchant sur nos renoncements, nos naïvetés, notre lâcheté, nos arrangements complaisants. Ils ont réussi à neutraliser certains médias, à en terroriser d’autres et à s’attribuer le soutien des derniers.
Ah mais que ne fallut-il pas entendre. Les comparaisons entre costume ecclésiastique et costume islamique, le rappel peu courageux que nous étions face à des choix relevant de la liberté individuelle. La sacrosainte vous savez. Alors que ce sont justement les manquements au modèle républicain qui ont créé ce qui arrive à la France. Ce modèle républicain d’intégration, qui assure l’égale participation de tous à la vie collective, et qui ne peut être efficace que s’il est effectivement respecté, et face auquel nombre de nos intellectuels et de nos politiques cédèrent progressivement aux sirènes de ce multiculturalisme sans contenu concret et sans signification précise.
Dès lors, comment, face à ce lâche silence et à ces prises de paroles peu glorieuses, ne pas saluer la part de citoyenneté des villageois corses qui refusèrent, eux, de voir s’installer dans leur île des comportements qu’ils jugeaient inacceptables ? Comment ne pas répéter qu’il ne s’agissait pas là, comme les media nous invitaient à l’entendre, d’une rixe entre communautés corse et maghrébine, mais bien d’un refus de nos insulaires moins complexés que nous, refus de voir des petits caïds interdire l’accès d’une plage pour que leurs femmes puissent se baigner sans risquer le regard forcément concupiscent d’un infidèle extérieur à la tribu. Eux, ils refusèrent donc de céder le terrain à cette dite communauté, et en même temps ils refusèrent de céder à cet islam politique en pleine opération de conquête de l’espace public déguisée en simple revendication de droits individuels[3].
Et que fut-il répondu par nombre de politiques ? Que ces corses décidément étaient bien racistes. Que la notion de laïcité devenait un instrument d’agression des minorités. Ceux-là n’entendirent jamais parler de Claude Nicolet[4] qui l’invoquait déjà, cette laïcité qui n’exclut rien, sauf les prétentions irrecevables et illégitimes des particularismes exclusifs. Que nous sommes loin de la laïcité telle que la définissait Ernest Renan : L’Etat neutre entre les religions. Un esprit qui entend simplement déclarer Dieu d’ordre privé, et non d’ordre public, selon les mots de Pierre Laffitte.
Et puis le débat dévia encore. De façon salutaire lorsqu’on entendit Nathalie Goulet, Sénatrice UDI du département de l’Orne accusée d’avoir facilité des tractations financières entre un maire d’un village et l’Arabie Saoudite dans le cadre de la rénovation d’un bâtiment, rejeter la critique car pour elle, la question de la provenance des fonds ne se posait pas, même s’agissant d’une pétromonarchie grande promotrice du wahhabisme sur le territoire de laquelle la décapitation au sabre et l’oppression de la femme sont la règle. Et d’argumenter sur France Inter: Et puis si les gens ne veulent pas d’argent de l’Arabie saoudite il faut qu’ils arrêtent aussi de mettre de l’essence dans leur voiture. Si on ne doit travailler qu’avec des grandes démocraties, on va se retrouver vraiment très seuls.
AUCUNE HONTE À CONDAMNER L’EXTREMISME ISLAMISTE
Nous, rappelons-nous encore que derrière le niqab ou le burkini, c’est aussi cela qui tente de s’exporter en France, mais dans des versions nécessairement édulcorées parce que la loi française est supposée protéger les femmes. Confronté à la juridiction française le wahhabisme militant doit composer avec un contexte qui lui résiste, mais dans lequel les brèches semblent nombreuses, la première d’entre elles étant la culture contemporaine des droits individuels ou s’est galvaudée la belle valeur de liberté. Elle eut raison très tôt, Elizabeth Badinter, en clamant qu’il n’y avait aucune honte à condamner l’extrémisme islamiste et à lui barrer la route par tous les moyens légaux possibles, qu’il n’y avait là rien de politiquement incorrect ou de comparable au discours raciste et antimusulman du Front National. Elle eut raison très tôt, Isabelle Kersimon, lorsqu’elle dénonça les dîners de gala du CCIF et ses invités dont la tendance idéologique révélait un peu plus les objectifs de ces supposés défenseurs des musulmans, mais en réalité militants fréristes qui combattaient sous nos yeux naïfs et les musulmans non intégristes, et la laïcité, et le gouvernement, et l’État, et la France. Isabelle Kersimon nous avait raconté comment ce même CCIF avait eu, pour invité d’honneur de son premier dîner de gala en 2012, Tariq Ramadan. Oui je parle bien de celui-là qui a très récemment reconnu avoir rejoint l’Union mondiale des savants musulmans, organisation dirigée par Youssef Al Qaradawi et figurant sur la liste des organisations terroristes des Émirats Arabes Unis et qui appela ce soir-là les jeunes générations à investir dans tous les champs de la société, dans un discours repris ces jours-ci par Marwan Muhammad, figure de proue du CCIF. Hani Ramadan, Nabil Ennasri, Rokaya Diallo et l’imam d’Aubervilliers Ami Hassan, mais encore, et surtout, Doudou Diène, l’ancien rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme et autres discriminations raciales, devenu expert indépendant auprès de la même organisation. Le Canard Enchaîné publia, lui, un article sur le CCIF, redoutable officine dirigée par un Frère Musulman, qui passe son temps à battre la mayonnaise de l’islamophobie avec de l’huile saoudienne et du poivre Qatari, et qui fait de notre pauvre France le haut lieu le plus diabolique du racisme d’état.
Pause. Lisez, si vous ne les connaissez pas, Kersimon, Céline Pina, Caroline Fourest, et bien d’autres, et vous en saurez des meilleures, vous ferez par exemple connaissance avec Ahmed Jaballah, lisez Fatiha Boudjahlat qui fustige ceux qui, dans l’affaire du burkini comme dans d’autres, n’ont qu’une obsession : faire rendre gorge à l’arrogante République française. Décodez ce que vous vendent nos media et lorsque Les Inrocks consacrent un portrait élogieux à la doctorante Hanane Karimi, porte-parole du collectif Les Femmes dans la Mosquée, et la présentent comme une féministe luttant contre l’archaïsme de la Grande mosquée de Paris, allez plus loin et vous verrez par exemple que cette féministe écrit des textes pour le Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique, un centre membre de la Faculté des études islamiques du Qatar et créé par Tariq Ramadan et Youssef Al Qaradawi, recherché par Interpol, qu’elle est aussi un relais du Parti des Indigènes de la République et que lors des attentats de janvier, elle proposa à ses amis non musulmans de se rendre aux abords des mosquées pour éviter les attaques et débordements et faire un pied de nez aux racistes. C’est vrai quoi ? Quoi de plus naturel comme réaction en janvier dernier ?
LES ISLAMISTES SONT BIEN DERRIÈRE TOUTES CES PROVOCATIONS
La stratégie est simple : leur aile militaire commet des attentats et eux en profitent pour négocier politiquement en espérant remporter des victoires et nous faire reculer. Car oui, les islamistes sont bien derrière toutes ces provocations qui complètent les actions terroristes menées contre nous tous, leur objectif presque affiché étant de soumettre toute notre société à leur mode de vie et à leurs idéaux. Il est du devoir de l’État français de protéger l’ensemble de ses citoyens de ce funeste projet intrinsèquement mêlé à une idéologie que l’Arabie saoudite modernisée nous vend depuis des années: universités, écoles, livres, cassettes, DVD, universités, bourses d’études, fondations caritatives, formation d’imams, chaînes satellites, mode de vie, mode vestimentaire, voile, niqab, burkini, lieux de rencontre et de culte, sites Internet, quotidiens et hebdomadaires. Occupés à convertir le monde entier depuis près de quarante ans, ne les voyez-vous pas ? Et ne voyez-vous pas combien il est pervers, ce projet qui taxe d’islamophobe toute personne qui tenterait de s’y opposer, l’objectif étant que toute condamnation justifiée du wahhabisme institutionnel en particulier soit perçue et rapportée comme visant les musulmans français en général. Alors n’ayez pas peur de dire qu’Islam et wahhabisme sont deux notions radicalement distinctes, et que le second menace le premier depuis plus de deux siècles.
EN ISRAËL, ILS N’ONT PAS DU TOUT CE PROBLÈME
Jacques Bénillouche nous fait remarquer qu’en Israël, ils n’ont pas du tout ce problème parce que le débat n’est pas ouvert et qu’il n’y a pas lieu de l’ouvrir, qu’il s’agit d’une tradition courante, acceptée depuis la création de l’Etat : les Juives orthodoxes s’entourent leur tête d’un foulard et portent des jupes qui leur arrivent à la cheville sur leur lieu de travail, que c’est leur droit et leur choix. Que certains religieux se promènent avec leur taleth sur les épaules tandis que les laïcs les observent avec curiosité et qu’avant que l’on ne connaisse le terme, le burkini était monnaie courante en Israël dans toutes les plages car cette tenue fait partie de la tradition arabe. C’est souvent juste un sujet de dérision. Il s’agit, nous dit-il, de la liberté individuelle d’une communauté qui compose 20% de la population d’Israël. Les étudiantes arabes portent le hidjab dans les amphithéâtres de l’Université sans que cela fasse débat. Les caissières des quartiers chics de Tel-Aviv et d’Herzliya sont en majorité des femmes arabes portant ostensiblement le voile et côtoyant des collègues russes athées. Aucun client n’a jamais trouvé à redire, ni à boycotter un tel commerce. Au contraire les clients les préfèrent à cette place plutôt que dans les rangs des terroristes. Nous sommes dans des positions extrêmes parce que les hommes politiques exploitent ces sujets à des fins électorales. Ou bien l’on est pour la liberté individuelle de culte, ou bien on légifère jusqu’à voter des lois pour chaque tenue, chaque chapeau, chaque kippa et chaque voile. Plus on attire l’attention sur une tradition spécifique, souvent méconnue d’ailleurs, et plus on crispe une population qui volontairement se transforme en fervente pratiquante. Plus on soulève une question privée et plus on exacerbe les tensions et les passions jusqu’à créer une rupture entre les citoyens. C’est presque le seul point où il existe consensus en Israël tant la diversité est courante. Nul n’a jamais songé à prôner le vote d’une loi s’appliquant à une minorité. Concluant que c’est bien là la preuve que le judaïsme israélien est très ouvert puisqu’il permet la liberté de pratique du culte à tous ses citoyens, Jacques Bénillouche, faisant remarquer que jamais les Israéliens n’ont accepté de politiser une pratique religieuse, se demande si Israël, en plus de ses techniques sécuritaires, n’allait pas devenir un modèle de … laïcité.
En conclusion, à la question de savoir si cet islam politique cherche-t-il à se montrer ouvertement violent, nous répondons : non. A la question de savoir s’il est un danger pour notre Nation, nous répondons : oui. En conséquence, nous ne devons pas négocier avec lui et devons tous le combattre. La France doit rompre cette complaisance coupable avec des Etats qui maintiennent une ambiguïté dans leurs relations avec les courants islamistes, au pire un aveuglement complet sur les responsabilités internationales dans la situation actuelle en France. Dans la lutte contre le terrorisme, nos intérêts politiques doivent primer sur nos intérêts commerciaux et s’il est certes utile pour notre industrie de vendre des armes, il est indispensable pour notre Nation de pouvoir compter sur des alliés fiables. Nous devons mettre fin à toute influence des courants religieux étrangers qui ne respectent pas les règles essentielles de notre République. Nous devons affirmer face aux islamo-gauchistes et autres identitaires qu’on ne trahit pas en aimant la France. Enfin, nous ne devons pas nous tromper : ce sang-froid populaire conservé face à l’horreur des attentats, conservé face à toutes ces provocations pourtant insupportables, ce calme apparent, ils sont dus à la perspective des élections de 2017 : les Français sont légitimistes et s’expliqueront vraiment l’année prochaine, en demandant des comptes à ceux qui les ont dirigés.
Sarah Cattan
[1] Les putes voilées n’iront jamais au paradis, Chahdortt Djavann, Grasset, 2016.
[2] Institut de recherche des media du Moyen-Orient, Middle East Media Research Institute, association créée en 1998 par Yigal Carmon, officier des services de renseignements israéliens, et Meyrav Wurmser.
[3] Natasha Polony, Le Figaro, 19 aout 2016.
[4] Histoire, Nation, République, Claude Nicolet, éditions Odile Jacob, 2003.
MERCI MILLE FOIS MADAME,
Je souscris à chacune de vos phrases, à chacun de vos mots, et une chose m’inquiète : la longueur de votre billet. N’y voyez pas un désaccord dissimulé, mais l’amère constat ( ô combien de fois fait !) de l’énergie qu’il faut déployer pour défendre la raison, la clarté, l’intelligence, le courage. Nous sommes bel et bien sur un chemin qui ressemble à celui qui est allé de Munich à Montoire. Il est pavé des mêmes simplifications, des mêmes aveuglements (volontaires ou involontaires), des mêmes abandons, des mêmes hypocrisies, des mêmes manoeuvres…
encore une fois Madame, mille MERCI
Le culot des musulmans, originaires des pays arabe, est qu’en terre catholique qui se voulut laïque, le siècle dernier, pour séparer l’état de l’église, est qu’ils brandissent les droits de l’homme et la liberté de culte pour justifier qu’en fait ils empiètent sur le mode de vie de la majorité en imposant LEUR mode de vie.
De plus, ils ne sont nullement dérangés du peu de liberté accordé sur le plan religieux dans les pays d’où ils viennent.
Ils se torchent de l’effet miroir dans les pays arabes où l’église, la synagogue n’ont pas de plaçe, comme l’européenne qui n’a pas liberté de se promener en tailleur, cheveux libres.
Ils se torchent des combats féministes des européennes pour l’égalité homme/femme, comme le droit de vote ou à celui de se déplacer dans l’espace public en étant plutôt protégé qu’agressé par les hommes.
La bible dit que l’homme ne doit pas convoiter la femme de son prochain.
Avec cette phrase, on a économisé le voile, le tchador, le burkini et nos jeunes n’ont pas ces airs d’obsédés sexuels qu’on voit, surtout dans le regard des hommes, dans les pays arabes ou même dans ces quartiers à majorité musulmane. Car là aussi, il y a une réalité peu dévoilé de la sexualité en milieu musulman. Ce serait plus logique, en sorte, que les hommes, sexe fort, soient garants de l’intégrité de leurs femmes en les protégeant, plutôt que de les agresser et de leur reprocher de les pousser à l’agression. Violer une fille qui n’est pas couverte de la tête aux pieds ne prouve pas que c’est une prostituée, mais plutôt qu’elle est passée devant un névrosé !
« Jacques Bénillouche nous fait remarquer qu’en Israël, ils n’ont pas du tout ce problème… »
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Comparaison non pertinente. Israël est au proche-orient, cette région est aussi de culture arabo-musulmane depuis des siècles et ses voisins ne sont QUE des pays arabo-musulmans (même s’ils n’y a pas que des arabes loin de là).
La présence culturelle des arabo-musulmans dans l’histoire de France est quasi nulle. Et ceux qui veulent voiler leurs femmes de la tête aux pieds ne le font pas pour raisons culturelles ancestrales comme au Proche-Orient. Ce sont des berbères, souvent nés en France, qui veulent jouer aux arabes…
« Et comme si que ça ne suffisait pas, ils veulent que les pays vers lesquels ils ont émigré et où ils sont libres ressemblent aux pays où leurs parents avaient fui car trop de misères pas de perspective d’avenir… »
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Ils sont tellement stupides qu’ils ne comprennent pas que s’ils vivent libres en Europe c’est justement parce que nous ne sommes pas des pays islamisés. Ils pensent avoir le beurre et l’argent du beurre.
Simple et exact, ce que dit M, prof de philo: « Il paraît que le voile islamiste est un vêtement comme un autre. Ah bon ?
Ça veut dire que parfois, elles ne le portent pas ? Bah oui ! Si c’est comme un manteau, il y a forcément des jours où on ne le met pas. Non ? On est d’accord : le voile islamiste n’est pas un vêtement comme les autres. C’est bel et bien un uniforme. »
Je vous livre ce post de Post de Mouna Izddine, sur le sujet. À méditer .
Il y a 2 types de terrorisme : le terrorisme par les armes et le terrorisme par les idées. Or vouloir banaliser le port de vêtements émanant de l’organisation intégriste des Frères Musulmans fait partie de la stratégie d’entrisme et d’extension de cette idéologie fasciste.
Le khimar de nos grands-mères n’avait aucune connotation politique contrairement au hijab ou au burkini. Au Maroc on s’est tu on a vu le résultat : aujourd’hui près de 70% des Marocaines portent le voile frèriste contre moins de 10% au début des années 90. Vous me direz ça les regarde. Certes, mais sa généralisation a drastiquement réduit les libertés individuelles des femmes qui ne le portent pas car le hijab est devenu la norme dans nos rues. Dans les quartiers populaires et parfois en plein centre ville, on se récolte regards méprisants insultes et harcèlement quand on est vêtue à l’ occidentale.
Le hijab est un outil d’asservissement et d’enfermement de la femme, un instrument de son objetisation même si toutes celles qui le portent n’ en sont pas conscientes et celles qui le font soit disant par choix font le jeu de la phallocratie islamiste en se positionnant comme des « awra » à couvrir pour protéger la société de la fitna (la débauche) et la libido supposée incontrôlable des hommes.
Faut – il rappeler aux Occidentaux (les hommes en particulier ) qui défendent le droit des femmes à le porter combien de leurs semblables ont été égorgées, lapidées ou défigurées à l’acide pour avoir refusé de se couvrir les cheveux ? Comment pouvez – vous après ça le considérer comme un vêtement ordinaire ? Bêtise ou mauvaise foi ?
Si le burkini passe en août, parions pour le burkiski en décembre !
Pourquoi ce phénomène burkini en cet été 2016 ?
Ce ne fut pas aussi médiatisé les années précédentes. La France a essuyé de nombreux attentats sanglants depuis 2015 (et même pour rappel 2012). Les réactions publiques, (et non politiques) furent unanimes pour condamner ces terroristes Il n’est pas acceptable que ces barbares veulent faire « rendre gorge à l’arrogante République Française ». Mais les Français sont de cette trempe qui ne se laisse pas abattre par les extrêmes quel qui soit, ce qui fait la force de notre devise, marque de la République laïque.
Je cite « avec le respect de la valeur égalité homme-femme » l’on lit dans cette chronique fort étayée que ce pays ne sait plus interdire, et pourtant Oui on interdit le racisme, l’antisémitisme et maintenant ces habits ostentatoires, plus politiques que religieux.
Ce qui m’interroge c’est d’avoir cité, en contre point, le fait israélien sur l’acceptation de tous les signes religieux. Israël « reste ouvert » avec actuellement 20% ; dites vous, de la population musulmane, comment faire autrement dans un Etat non laïque, mais essentiellement religieux et aussi pétrit dans l’histoire et la culture.
En France la situation est très différente, car en premier lieu nous devons faire face à cet Islam politique qui s’insinue chaque jour dans nos façons de vivre et de penser, c’est comme vous le dites « une opération de conquête de l’espace publique, déguisée en simples revendications de droits individuels ». Oui c’est une situation difficile que nous vivons dans le cadre de l’état de droit et laïque qui est le nôtre.
On n’est ni rendues, ni aidées !
Merci Madame.