1. « Le retrait des forces israéliennes des territoires de Cisjordanie garantirait la sécurité d’Israël ». FAUX !
- Avant le déclenchement de la guerre des Six Jours en 1967, les Etats arabes ont assiégé l’Etat juif et ont tenté par tous les moyens de l’attaquer et de l’affaiblir militairement et diplomatiquement.
- Aujourd’hui, 50 ans après, des dirigeants arabes, dont le président de l’Autorité palestinienne, et avec lui les Ayatollahs d’Iran, contestent l’Histoire du peuple juif depuis les temps bibliques et son attachement fidèle et profond à sa capitale, Jérusalem. Ils contestent même la légitimité naturelle de l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif. Plus récemment ce lien indéfectible du peuple juif envers Jérusalem a été grossièrement bafoué par une résolution scandaleuse à l’UNESCO.
- Les Palestiniens poursuivent à ce jour le but d’établir leur Etat sur l’ensemble de la Palestine mandataire. Cet engagement est transmis systématiquement aux nouvelles générations endoctrinées.
- La Direction palestinienne souhaite poursuivre en justice la Grande-Bretagne car elle avait offert un Foyer national aux Juifs dans le cadre de la Déclaration Balfour de 1917. Cette nouvelle initiative insensée et absurde prouve clairement que les Palestiniens rejettent avec un profond mépris l’existence même d’Israël.
- Depuis la création d’Israël en 1948 et jusqu’à nos jours, Israël a été, et continue d’être, le seul Etat membre de l’ONU à être exclu de son droit sur « l’égalité souveraine » garantie par la Charte des Nations Unies.
- Il est clair que le retrait des Territoires, dans le contexte régional actuel, menacerait plutôt la sécurité d’Israël.
2. « “L’occupation des Territoires” est illégale et une violation du Droit international ». FAUX !
- Israël se trouvait en 1967 dans l’obligation de se défendre après avoir été attaqué par tous ses voisins arabes qui souhaitaient l’anéantir. L’Etat juif a donc agi en légitime défense contre une guerre offensive et agressive.
- L’occupation d’un territoire pendant un conflit armé est acceptée et reconnue légalement par la loi et la pratique internationale.
- Israël s’est engagé à respecter les normes humanitaires et juridiques internationales pour pouvoir administrer ces territoires. L’administration israélienne dans les Territoires est soumise au contrôle judiciaire strict de la Haute Cour de justice d’Israël.
- Les Territoires n’ont jamais été sous une domination ou une souveraineté palestinienne et, quand ils furent sous contrôle jordanien, le Royaume hachémite n’avait nulle intention de créer un Etat palestinien dans ces territoires.
- Le terme « Territoires palestiniens occupés », souvent utilisé dans les résolutions de l’ONU, n’a aucun fondement juridique ni aucune validité que ce soit. Il n’a jamais été validé par aucun document juridique contraignant et son utilisation préjuge du résultat d’une négociation qui est encore en suspens.
- C’est un fait reconnu que la question de l’avenir des territoires demeure un cas en litige. Israël y a des revendications historiques et juridiques valables, largement reconnues et de longue date.
- Des accords signés entre la direction palestinienne et Israël ont établi un cadre convenu pour le règlement du différend territorial. Seule la négociation entre les deux parties permettra d’aboutir à un statut final et permanent des Territoires.
- En attendant un accord définitif entre Israël et les Palestiniens sur le statut permanent, aucun tiers ni une résolution politique extérieure pourra déterminer ou établir que ces territoires appartiennent aux Palestiniens.
3. « La Direction palestinienne est unie et elle soutenue par son peuple.” FAUX !
- La Direction palestinienne est loin d’être populaire. Il existe une déconnexion totale inconciliable entre la direction de L’Autorité palestinienne en Cisjordanie et l’administration dirigée par le Hamas à Gaza. La direction à Ramallah est considérée comme profondément corrompue. Le président Mahmoud Abbas exerce plus de 11 ans son mandat sans que de nouvelles élections présidentielles sont prévues à ce jour. L’Autorité palestinienne manque de responsabilité et crédibilité et ne bénéficie pas de soutien populaire.
- Cette situation intenable sape toute confiance en la gouvernance et ne peut représenter convenablement tout le peuple Palestinien. Cette méfiance et le manque de crédibilité neutralise toute tentative de conclure et à mettre en œuvre un engagement ou une obligation internationale.
4. « La Direction palestinienne est modérée, prête à négocier et à vivre en paix avec Israël. » FAUX !
- La Direction palestinienne n’est modérée sous aucune forme ni norme. Tandis que le Hamas mène une politique officielle qui refuse toute négociation et normalisation, la direction de Ramallah, elle, incite et encourage les terroristes palestiniens à commettre des attentats.
- La Direction palestinienne refuse de reprendre les négociations, et refuse de rencontrer ou de dialoguer avec les dirigeants actuels d’Israël. Elle bloque tout contact entre Palestiniens et Israéliens aux niveaux diplomatiques, professionnels, et entre individus. Cette politique va à l’encontre des engagements palestiniens des Accords d’Oslo qui préconisent et encouragent la coopération et le développement des deux camps dans le cadre formulé par le dialogue « peuple à peuple », et ce, à tous les niveaux.
- La Direction palestinienne initie et soutient ouvertement le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) visant à la délégitimation d’Israël au sein de la communauté internationale ; notamment dans les organisations internationales et régionales, au sein des tribunaux internationaux, des Nations-Unies et de ses institutions spécialisées.
- Alors qu’Israël a exprimé sa volonté d’accepter la formule “deux Etats pour deux peuples”, la Direction palestinienne refuse toujours d’accepter le concept d’Israël comme État-nation démocratique du peuple juif.
5. « Les colonies israéliennes sont illégales et violent le Droit international ». FAUX !
- Ces allégations sont fondées sur une interprétation erronée des lois internationales et sur les engagements réciproques conclus entre Israël et l’OLP.
- L’interdiction sur le transfert de population dans un territoire occupé pendant la guerre, énoncée dans la quatrième Convention de Genève en 1949, a été spécialement rédigée pour éviter justement une répétition des transferts de masses de population qui ont eu lieu au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cas de la politique des implantations israéliennes, il n’y a pas eu d’expulsions forcées ni de séparation.
- La politique israélienne permet en effet l’utilisation des terres non-privées en attendant un règlement définitif. L’utilisation des terres publiques non-privées est pleinement compatible avec les normes internationales, tant que le statut de ces terres ne changera pas, et en attendant le résultat final des négociations.
- En tant que tel, les implantions israéliennes ne peuvent être considérées comme une violation du Droit international. Toute autre détermination est basée sur un point de vue sélectif et politiquement biaisé. Il est contraire à la pratique internationale.
- Malgré les divergences de vue sur légalité des implantations, les Accords d’Oslo préconisent que cette question soit sujette à une négociation ouverte entre Palestiniens et Israéliens.
- Dans l’attente d’un règlement négocié, les Accords d’Oslo n’imposent pas le gel ni des restrictions sur Israël ou les Palestiniens dans la planification et la construction dans leurs zones respectives et sous contrôle. Bien au contraire, elles sont spécifiquement autorisées.
- En conséquence, la prédétermination arbitraire, lapidaire, et unilatérale quant à la légitimité des implantations, ou tout appel à leur démantèlement avant la conclusion d’un accord entre Israël et les Palestiniens sont incompatibles avec les Accords signés.
- L’affirmation selon laquelle les implantations sont la source du conflit ne procède d’aucune logique. Le conflit israélo-arabe existait bien avant la mise en place de tout règlement. En 1948, tous les Etats arabes avaient empêché la création de l’Etat d’Israël, et leurs efforts depuis se poursuivent de plus belle pour entraîner sa disparition.
6. « Jérusalem appartient aux Arabes. Les Juifs n’ont aucun droit ni prétention sur cette Ville sainte. » FAUX !
- La Direction palestinienne manipule l’Histoire de l’Humanité et nie l’Histoire et le patrimoine juifs dans ses propres Lieux saints. Rien au monde ne pourra changer le fait historique irréfutable que Jérusalem est depuis la nuit des temps l’épicentre de la religion et de l’héritage juif. Jérusalem joue également un rôle majeur dans l’Histoire du christianisme. Elle est reconnue ainsi dans le Coran, l’Ancien et le Nouveau Testament, et dans les écrits des Historiens.
- Les tentatives faites par la Direction palestinienne d’inciter à la violence par le biais de fausses accusations concernant les Lieux saints musulmans à Jérusalem ne sont guère fondées et ne changent en rien le fait que l’avenir de Jérusalem soit une question de négociation convenue entre Israël et les Palestiniens en vertu des Accords d’Oslo.
- Toute hypothèse et toute pression pour un retrait unilatéral des quartiers arabes de Jérusalem-Est, en dehors d’un cadre négocié et convenu entre les deux parties, n’a aucun fondement.
7. « Le gouvernement israélien est inflexible, extrémiste et opposé à la paix. » FAUX !
- L’hostilité intense envers un gouvernement démocratiquement élu est déplacée et insultante pour le public israélien.
- La tendance, en particulier en Europe et dans les organisations internationales, à accepter des allégations palestiniennes scandaleuses et souvent antisémites contre Israël n’est rien qu’une soumission à la manipulation cynique. De telles allégations abusent délibérément la bonne foi et la rectitude politique qui doivent prévaloir dans les pays occidentaux et leurs sociétés.
- Cette politique occidentale se fait au détriment de l’objectif véritable, qui est l’analyse historique et juridique des données factuelles.
- Il est stupéfiant de constater que des politiciens européens et américains sincères et bien intentionnés, et des leaders communautaires, ainsi que des organisations internationales et régionales, semblent croire qu’ils sont les mieux placés et en mesure, plus que les dirigeants élus d’Israël et le public israélien, de savoir ce qui est bon pour les Israéliens et les meilleurs intérêts pour l’Etat juif.
- Le public israélien, y compris les électeurs et leurs représentants élus, vit face à des menaces d’hostilité et de terreur. Il a sans aucun doute une conscience politique profonde et se trouve pleinement en mesure de déterminer le sort de son propre Etat.
- L’hypothèse selon laquelle des pressions internationales provoqueront la chute du gouvernement démocratiquement élu ignore complètement la force de la démocratie israélienne et porte atteinte aux principes démocratiques de l’Occident.
8. « Le statu quo actuel entre Israël et les Palestiniens est intenable. » FAUX !
- L’impasse politique actuelle entre Palestiniens et Israéliens n’est pas le résultat du refus ou de l’intransigeance du gouvernement israélien, comme le laissent croire certains leaders occidentaux, gouvernements et commentateurs.
- Israël a exprimé à plusieurs reprises sa volonté de reprendre le processus de négociation immédiatement et sans délai préalable. Israël est engagé dans les Accords d’Oslo et, de ce fait, a déclaré clairement qu’il n’avait pas l’intention de procéder à aucune action unilatérale visant à modifier le statut des Territoires.
- Le «statu quo actuel” est déterminé par le fait que la Direction palestinienne refuse toujours de revenir à la table de négociations. Elle préfère se livrer à la communauté internationale et s’y présenter comme victime. Elle planifie des initiatives négatives visant à nier le caractère de l’Etat juif, et à délégitimer par tous les moyens Israël.
- La Direction palestinienne préfère mener une campagne diplomatique mensongère à travers des boycotts et des poursuites judiciaires contre des dirigeants israéliens devant les tribunaux nationaux et internationaux.
- L’imposition unilatérale de solutions orientées politiquement n’est sans doute pas la voie et un mode acceptable pour pouvoir changer le statu quo.
- En l’absence aujourd’hui d’un processus diplomatique viable, le statu quo actuel est une situation durable.
9. « L’islamophobie est identique à l’antisémitisme ». FAUX !
- La tendance de la communauté internationale à relier l’antisémitisme avec l’islamophobie comme deux fléaux racistes égaux est totalement fausse. Cette tendance se dégage malheureusement de la rectitude politique exagérée de la part de nombreux pays et communautés occidentales.
- L’antisémitisme est un fléau mené uniquement contre les Juifs depuis des milliers d’années. Il a provoqué des massacres, des pogroms, des expulsions, des tortures, des exécutions publiques, des lynchages, des conversions forcées, la destruction de synagogues, l’esclavage et la confiscation des biens. Ce fléau a frappé profondément le peuple juif depuis l’aube de l’ère chrétienne jusqu’à la Shoah nazie, et il se poursuit encore aujourd’hui sous diverses formes.
- Les thèmes antisémites sont en effet véhiculés par les médias palestiniens et arabes ; ils figurent dans les programmes scolaires et dans les dessins animés pour endoctriner les enfants, et dans les sermons des imams.
- Le but initial de l’antisémitisme est d’exterminer par le génocide la race du peuple juif.
- L’antisémitisme ne peut donc être comparé ou lié à l’islamophobie. Celle-ci émane de la peur de l’Islam suite à des mouvements islamistes fanatiques, et à la terreur qu’ils sèment quotidiennement en Europe. L’islamophobie n’est pas un fléau qui prône le génocide de tous les musulmans.
- Dans ce contexte, la délégitimation d’Israël est considérée par la plupart des pays occidentaux comme une nouvelle version de l’antisémitisme.
10. « Israël est un Etat raciste qui viole les droits de l’Homme et pratique l’Apartheid ». FAUX !
- Cette allégation est souvent propagée par les dirigeants palestiniens et des propagandistes de l’extrême gauche. Elle a été initialement préconisée par Yasser Arafat et adoptée par des groupes d’ONG lors de la Conférence des Nations-Unies sur le racisme en 2001 à Durban.
- Cette allégation ignore complètement la nature raciste et réelle du phénomène de l’Apartheid, et témoigne d’une incompréhension totale du caractère ouvert, pluraliste et démocratique de la société israélienne.
- La comparaison entre Israël et l’Afrique du Sud a été d’ailleurs complètement rejetée par ceux qui ont une compréhension intime de l’ancien système de l’Apartheid, en particulier les Sud-Africains. Le but de cette propagande, en plus de délégitimer la base même de l’existence de l’Etat d’Israël, est de manipuler cyniquement la communauté internationale et de l’encourager à imposer des sanctions internationales contre Israël sur le modèle des actions entreprises contre l’ancien régime d’Apartheid en Afrique du Sud.
- Israël est une société multiraciale et de toutes les couleurs. La population arabe israélienne participe activement au processus politique et jouit d’une complète égalité et de la liberté d’expression. Elle élit ses propres membres à la Knesset et des juges arabes siègent à la Cour suprême de Justice. Des Arabes israéliens servent comme chefs de départements hospitaliers, professeurs d’université, diplomates et comme hauts gradés au sein de la police et de l’armée.
- Chaque communauté exerce librement son propre système juridique religieux, applique respectivement la charia ou la loi juive.
- Contrairement à de nombreux pays, notamment arabes, dans lesquels la religion est déclarée religion d’Etat, ou dans des pays occidentaux où le christianisme est la religion dominante, ou dans de certains pays musulmans tels que l’Iran et l’Arabie saoudite, où certaines zones, villes et routes sont limitées aux “musulmans seulement” et où les femmes sont traitées comme des citoyennes de seconde classe, et les homosexuels comme des criminels, la loi israélienne, elle, considère le Judaïsme, l’Islam et le Christianisme comme des religions officielles dont la liberté et l’égalité sont assurées constitutionnellement pour tous et sans exception.
- L’incitation ou la pratique du racisme en Israël est une infraction pénale, de même que toute discrimination fondée sur la race, la religion et le sexe. Les écoles israéliennes, les universités et les hôpitaux ne font aucune distinction entre Juifs et Arabes.
Alan Baker
Source : Alan Baker, «Dix fausses allégations concernant Israël», Le CAPE de Jérusalem : http://jcpa-lecape.org/dix-fausses-allegations-concernant-israel/
« L’occupation d’un territoire pendant un conflit armé est acceptée et reconnue légalement par la loi et la pratique internationale. »
Ce n’est pas Israël qui a occupé des territoires mais la Jordanie et l’Egypte. En disant ce que vous avez dit, vous défendez la Jordanie, pas Israël.
De plus dire ce que vous dites suggère qu’Israël occupe des territoires qui ne sont pas les siens… Pouvez-vous me dire alors à qui ils appartiennent s’ils ne sont pas à Israël ??
Pour affirmer de telles élucubrations, vous vous fondez forcément sur la résolution 181 de l’ONU de novembre 1947 proposant un partage du territoire restant alloué au Foyer National Juif (après que les Britanniques trahissent leur mandat et offrent près de 80% de la Palestine mandataire aux Arabes) entre un Etat ara et un Etat juif. Cette résolution a été unanimement et immédiatement rejetée par les Arabes. Il n’y a, de fait, aucun territoire sur le sol israélien qu’ils aient légitimité de revendiquer.