FIGAROVOX/ANALYSE – A Sisco, une rixe a éclaté sur la plage entre des villageois et une famille «d’origine maghrébine» qui souhaitait «s’approprier la plage», selon le procureur. Pour Frédéric Saint Clair, ces violences témoignent des crispations identitaires du pays.
Frédéric Saint Clair est analyste en stratégie et en communication politique. Il a été chargé de mission auprès du Premier ministre Dominique de Villepin. Son livre, La refondation de la droite, est à paraître en septembre aux éditions Salvator.
La rixe de Sisco a tout du fait divers, et pourtant, en y regardant de plus près, elle place ce village du Cap Corse en position de laboratoire social de la France. Crispations identitaires. Tensions communautaires. Violences. Inquiétude des pouvoirs publics. Arrêté municipal anti-burkini. Appels au calme répétés et fébriles. Enquête pour déterminer les causes des violences…
Que se passe-t-il en France? La presse étrangère semble ne pas comprendre. Pourquoi ces tensions? Pourquoi cette crispation autour de l’islam, autour d’un maillot de bain? Effectivement, elle ne comprend pas. Elle ne peut d’ailleurs probablement pas comprendre. La trajectoire politique et sociale de la France conserve aujourd’hui toute sa singularité. La Révolution française, l’Empire, l’Affaire Dreyfus, le Front populaire, la position de De Gaulle en Angleterre comme chef autoproclamé de la France libre, la sortie de l’Otan, les émeutes de mai 68, la proximité diplomatique avec les Etats-Unis combinée à une sympathie pour l’idéologie communiste, le refus de la guerre en Irak en 2003, à peu près tous traits qui dessinent le visage de ce pays semblent insaisissables pour l’observateur étranger. Aujourd’hui, si ce dernier voulait aborder la question nationale avec lucidité, il devrait se pencher avec attention sur l’affaire Sisco.
Ils sont vraiment très cons ces maghrébins islamisés et arabisés. Ils n’ont toujours pas compris qui sont les corses et à qui ils avaient affaire.
Maintenant ils le savent et je doute que l’on revoit leurs grognasses en « burkini » sur une plage de Corse après la raclée qu’ils se sont pris.
Comme dirait les gaullistes : Vive le peuple Corse libre !
Parler de crispations identitaires du pays, on peut le comprendre de la part de Frédéric Saint-Clair, adjudant de M De Villepin, avocat d’un pays du golfe.
Entre crispations et laisser aller du continent, on voit les résultats et la différence.
Je voudrais savoir si les burkini de cette discorde étaient vendus avec les accessoires de battes de baseball et de machettes ou si c’était acheté à part.
Si la corse demeure la jeunesse et la fougue de la France, j’adhère.
Que le continent commence à prendre du bi-profenid pour combattre son arthrose, et ça ira mieux, comme dit la chanson.
La bataille a commencé avec l’affaire du foulard à l’école, puis le tchador où on a imposé que le visage soit découvert et maintenant, le burkini s’introduit dans le débat. Cela ressemble bien à un plan de bataille bien orchestré pour imposer un mode de vie qui n’est pas celui de la France.
Voici un article de Marianne sur la question:
http://www.marianne.net/burkini-pourquoi-il-ne-faut-pas-laisser-faire-100245184.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Facebook&utm_term=Autofeed#link_time=1471680264