Baxter, le premier robot industriel et social israélien va être programmé au laboratoire de recherche sur la curiosité du Dr. Goren Gordon du Département d’ingénierie industrielle de l’Université de Tel-Aviv. Conçu à l’origine pour remplacer les personnes dans leurs tâches ennuyeuses et monotones, il va être reprogrammé en « bébé curieux » qui explore son environnement, pour éclairer notre compréhension du processus d’apprentissage humain, et améliorer la robotique du futur.
Baxter, un robot avec une tête et des bras était destiné à des travaux d’usine quotidiens répétitifs ou monotones, comme de déplacer des objets d’un endroit à un autre toute la journée. Récemment arrivé au laboratoire de recherche du Dr. Gordon à l’Université de Tel-Aviv, il va être muni d’un nouveau logiciel, qui lui promet des jours meilleur, et devenir un robot social, c’est-à-dire conçu pour être en interaction avec des humains.
Baxter possède un écran sur lequel on peut projeter un visage avec des expressions, voir ce qu’il regarde, et quand il sourit. Le Dr. Gordon prévoit de tirer parti de ses caractéristiques particulières de plusieurs manières. » Je vais d’abord le programmer pour être curieux comme un bébé qui explore son environnement » explique-t-il. « Comme il a deux mains et est muni d’une caméra, il peut essayer de découvrir les objets autour de lui et d’en apprendre davantage sur eux. Comme il a un visage, il va éveiller des réactions chez les personnes de son entourage et pourra donc se renseigner sur le comportement social. Robot industriel, il est incassable, et peut, comme un bébé, rester éveillé pendant de nombreuses heures et apprendre sans interruption ».
Apprendre tout à partir de zéro grâce à un algorithme
« Baxter est également conçu pour travailler avec les gens. Je vais étudier comment il peut investiguer le comportement des personnes qui l’entourent et améliorer ses interactions avec elles. Grâce à son visage, il peut « tester » les réponses humaines à diverses expressions et gestes et apprendre quelles sont ceux qu’il doit adopter pour obtenir certaines réactions. Comme il a des mains, il peut apprendre par l’expérience comment bouger les objets de manière optimale, et par la suite l’enseigner aux gens « .
Baxter a rejoint les autres robots déjà actifs au laboratoire de curiosité, dont le Meccanoid programmable de la société Meccano, surnommé Curious George du nom du petit singe fouineur de la littérature enfantine (George le petit curieux) offert au laboratoire par la compagnie de jouets Spin Master, et cinq petits robots de type Lego Mindstorm EV3, qu’on peut construire et assembler selon les besoins.
» La curiosité est un désir intérieur d’apprendre le plus possible et un comportement accompagnant ce désir. Nous avons développé un logiciel de curiosité que nous introduisons dans tous les robots qui arrivent au laboratoire » explique le Dr. Gordon. » Le but du travail avec les robots est de comprendre ce qu’est la curiosité humaine et comment elle peut être décrite mathématiquement, de sorte que les robots puissent apprendre eux-mêmes cette fonction. Nous développons des modèles mathématiques de comportement curieux, créons des équations qui évaluent et testent les différents niveaux de curiosité, et nous les appliquons à nos robots pour les faire se comporter comme des bébés curieux « .
Ainsi Baxter va-t-il explorer le monde autour de lui pour la première fois. « Le but est qu’il apprenne tout à partir de zéro, comme un bébé. Peu à peu, au moyen de l’algorithme de la curiosité que nous avons développé, il va découvrir son corps, apprendre à jouer avec des jouets et à générer des interactions avec les gens ».
Il ferait mieux de mettre au point un terminator pour aller chercher les taupes islamiques dans leurs tunnels…