L’armée Israélienne va adopter un nouveau téléphone mobile fabriqué par Motorola 4G qui permettra le transfert d’informations classifiées.
Cela signifie que pour la première fois, les forces armées israéliennes seront en mesure d’utiliser une version sécurisée de l’application de messagerie WhatsApp, ils pourront envoyer des clips vidéo et des localisations en temps réel, et identifier les soldats tombés au combat par leurs empreintes digitales.
C’est un changement radical pour l’armée israélienne, qui, depuis ces 10 dernières années, utilise un système mobile sécurisé qui ne peut pas être utilisé pour les conversations vocales concernant les sujets classés.
Le nouveau dispositif, qui est appelé Maya, a été développé pour Android et disposera d’un écran tactile et d’applications opérationnelles. Il sera équipé pour résister à des conditions de terrain difficiles, y compris la poussière et l’eau, ainsi que des chocs violents.
Le corps d’armée C41 de Tsahal est en train de développer les applications à installer sur l’appareil, qui comporteront notamment un « Waze opérationnel ».
En outre, l’armée a mis au point une application pour permettre aux soldats sur le terrain de réorganiser les munitions, la nourriture, et tout autre équipement logistique nécessaire.
L’autre point fort des Mayas est que les médecins travaillant sur le terrain seront en mesure de prendre des photos des blessés et de les envoyer à des experts hospitaliers qui pourront discuter de la meilleure façon de traiter une blessure.
L’armée israélienne envisage de commander des milliers de ces téléphones mobiles, qui seront distribués au personnel jusqu’au grade de commandant de compagnie, et probablement commandant de peloton.
Le système sera «opérationnel» à partir de 2017, et on pense qu’il sera installé d’ici la fin de l’année 2018.
Alors que les appareils mobiles civiles disposent de toutes ces capacités, l’armée israélienne ne peut pas les utiliser parce que les téléphones mobiles non certifiés ne sont pas autorisés dans les zones de guerre, de peur que les informations ne tombent entre des mains ennemis.
Selon le commandant de l’Unité C41, le Colonel Ido Halstock, « si ce nouveau télephone tombe entre de mauvaises mains, ils ne seront pas en mesure d’en tirer des informations ».
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