Je me souviens de lui. Ce cousin germain que j’admirais. Jeune adulte auréolé de gloire aux yeux de l’enfant que j’étais. Cet homme séduisant en chemise blanche pantalon clair.
Ce visage pur, cet intello, si beau et solitaire, peut-être homosexuel, non m’a expliqué ma mère récemment, juste l’amoureux éperdu d’une femme mariée, venu donc, le jour du Grand Pardon, rendre ses hommages à notre grand-mère paternelle. Nous vivions alors à Tunis et il enseignait la philosophie à l’université. Les visites d’Henri étaient un moment solennel. Et quand il saluait avec révérence notre grand-mère, tous se précipitaient silencieusement sur le balcon, assister, emplis d’une fierté émue et pudique, à son départ. Histoire de prolonger l’instant merveilleux. Un peu l’Albert Cohen du Livre de ma mère. Ce matin-là nous le vîmes, au sortir du porche, allumer sa cigarette. Sacrilège. Effroi. Silence. Le jour de Kippour.
Alors lorsque quelques mois plus tard Henri mourut d’un psoriasis, je me souviens ,il fut dit qu’il était mort d’avoir pêché. Car c’était comme ça chez nous. Il ne fut pas maudit, il ne fut pas tué, nos mères effondrées pensèrent qu’elles l’avaient craint avec raison, ce châtiment divin qui ne manqua pas de frapper notre brebis égarée.
C’est toujours comme ça chez nous : celui qui ne fait pas Kippour est invité à rompre le jeûne, ses choix sont acceptés ; chez nous, le soir de Kippour, le même talith abrite, à la synagogue, ceux qui ont jeûné, ceux qui sont allés travailler, nos conjoints goy, dans une même bénédiction.
TU NE L’AIMES PAS, IL TE TUE
En Islamie il porte un nom, celui qui a quitté sa religion. L’apostat. Ce mot emprunt aujourd’hui d’une connotation toute particulière : l’islam, ce n’est pas tu l’aimes ou tu le quittes. L’islam, c’est tu ne l’aimes pas, il te tue.
Recherches. L’apostasie, du grec apostasia, défection, désigne l’abandon volontaire et public d’une religion et s’emploie tant pour les diverses confessions chrétiennes que pour le judaïsme et l’islam. Pour le judaïsme, l’apostasie existe. Elle est caractérisée par l’abandon de la croyance en Dieu, mais elle n’implique pas une remise en cause de l’attachement à l’identité ou à la culture juive.
Dans la théologie catholique et le droit canonique antérieurs au Code de 1983, l’apostasie était punie: l’Europe chrétienne du Moyen âge écartelait et brûlait ses apostats. Aujourd’hui, l’Eglise reconnaît à celui qui quitte la religion en connaissance de cause la liberté de conscience, mais, s’excluant de facto de la communauté ecclésiale dans laquelle il a été baptisé, l’apostat ne bénéficie plus des sacrements de cette Église, qu’il s’agisse de mariage, obsèques ou de la mission de parrainage.
Alors, Islam, es-tu aujourd’hui le dernier à tuer tes apostats ? Tes savants sont unanimes pour nous répéter qu’aucun apostat ne fut exécuté du vivant du Prophète. Mais aujourd’hui ? Après l’affaire Kamel Daoud qui fut traité de sioniste et menacé de mort par le dirigeant salafiste Abdelfattah Hamadache pour avoir dit que l’Islam n’était propriété de personne et pour avoir réclamé le droit du plaidoyer libre et insolent[1], l’affaire du jeune Mohamed Cheikh Ould Mohamed, qui vient d’être condamné à mort, au nom de la religion, par un tribunal mauritanien. Islam, quel est ce crime que tu prétends punir, l’apostasie ?
L’apostasie, en arabe er-ridda, est le fait pour un individu adulte et responsable de renier sa religion. Soulignons au passage qu’en arabe, un même mot, kafir[2], désigne l’apostat, le mécréant et l’athée mais aussi l’hérétique et toutes sortes de dissidents politiques. D’après le Coran, est apostat celui qui manifeste publiquement son choix de devenir mécréant après avoir été musulman. Mais il n’existe pas, selon le Coran et concernant l’apostat, de définitions et d’attitudes punitives homogènes à travers le monde musulman et on trouvait jadis de grandes différences selon les orientations politiques et les époques.
Nombre de versets affirment pourtant la liberté de culte dans le Coran. La sourate La Concertation dit: S’ils se détournent de toi, sache que tu n’es pas envoyé pour être leur mentor : ton rôle est de transmettre le message. Ce verset rappelle que le Prophète n’a ni autorité ni domination sur les individus, son rôle ne consistant qu’à transmettre le message divin. Il témoigne donc du plus grand respect pour la liberté de conscience et la dignité humaine.
Hélas, cette tolérance de la religion musulmane fut comprise par la majorité des religieux comme ne concernant pas les musulmans, mais seulement les non-musulmans, qui seraient libres, eux, de ne pas adhérer à la religion musulmane.
D’autres versets, dans la sourate L’Enveloppante, précisent que c’est à Dieu seul que revient le droit de juger et punir les apostats. Des légistes classiques, se fondant essentiellement sur un hadith d’Ibn Abbâs dans lequel il rapporte que le prophète de l’islam, Mahomet, aurait dit : Quiconque change sa religion, tuez-le, en déduisirent qu’un tel acte mérite la mort. Ils se basèrent sur d’autres versets qui condamnent tous l’apostasie, même si aucun d’entre eux ne laisse entendre qu’il faudrait tuer l’apostat : l’idée d’un châtiment est bien présente : elle consiste à ne pas récompenser le mécréant de ses bonnes actions et à lui attribuer l’enfer comme dernière demeure : il s’agit donc d’un châtiment dans l’au-delà.
D’anciens juristes choisirent une autre interprétation et considérèrent que l’apostat devait être condamné à mort et exécuté. Cette condamnation fut d’ailleurs pour eux d’une telle évidence qu’ils s’occupèrent de questions afférentes : fallait-il poser un ultimatum à l’apostat, lui enjoignant de renoncer et de revenir à l’islam, ou pas ? De quel délai pouvait-on convenir ? Certains proposaient une heure, d’autres un jour, d’autres trois jours ou encore un mois. La question des biens de l’apostat et de leur transmission fit aussi partie de leurs préoccupations, comme les conséquences civiles qui en découlaient: dissolution du mariage, enlèvement des enfants et privation du droit de succession.
S’IL PERSISTE, IL SERA PUNI DE MORT
Bien que d’autres, comme la maître de conférences Amel Grami, considère que tuer l’apostat s’oppose aux principes moraux et à l’esprit de l’Islam en tant que religion de miséricorde, d’amour et de pardon, force est de constater qu’aujourd’hui la position de ces anciens juristes l’emporte sur l’attitude préconisée par les textes coraniques et la tradition du Prophète, et la grande majorité des musulmans savent que la règle de l’Islam impose l’exécution de l’apostat : en Mauritanie, des hommes et des femmes ne sont-ils pas sortis fêter la condamnation à mort de Mohamed Cheikh Ould Mohamed. Et s’il est vrai que seuls quelques pays[3] ont des lois explicites condamnant à mort les apostats (), en réalité, aujourd’hui, l’apostasie mène à la mort civile dans pratiquement tous les pays musulmans, sinon à leur mort physique : un certain nombre de fatwas de meurtres d’apostats sont là pour en témoigner, versets rétrogrades à l’appui, érigés en lois, tel l’article 306 de la Constitution de la République Islamique de Mauritanie : Tout musulman qui refuse de prier sera invité à s’acquitter de l’obligation de la prière dans la limite du temps prescrit. S’il persiste dans son refus, il sera puni de la peine de mort.
Dans Moi, arabe et athée, Imane W. Arouet, venue en France pour y vivre son athéisme, décrit les harcèlements qu’elle subit encore : ça se passe à la gare du Nord, elle téléphone en buvant un Coca. Subitement, un jeune homme lui dit: Kah’ba. Ma saïmach Ram’dan : Pute, tu ne fais pas le Ramadan. Elle lui répond qu’elle est athée : Le genre irrécupérable, qui n’a aucune chance de figurer sur la liste d’attente pour ton Paradis. Elle explique sur son blog que son scepticisme religieux s’est manifesté sous les traits d’un féminisme précoce, lorsqu’elle refusa de s’accoutrer, pour prier, en ne laissant dépasser que visage et mains. Elle ajoute avoir choisi la France, pays sacralisant les libertés individuelles, mais y subit néanmoins la discrimination des siens : Même dans un pays laïc, tu te permets de m’insulter. Elle est en effet blacklistée dans le cercle étudiant maghrébin de Nice, depuis que l’on a découvert du jambon dans son frigo et un Français dans son lit : Au début, j’en étais fort aise. Je n’avais plus à être évasive sur mes convictions religieuses. On ne m’appelait plus pour faire un tajine pour quinze personnes. Mais ça devenait de plus en plus compliqué: j’étais le paria d’une communauté qui s’acharnait à m’ignorer. On ne m’invitait plus aux soirées.
UNE RELIGION LIBERTICIDE
Un ancien apostat raconte[4], sous le pseudonyme KS L’insoumis, son enfance dans une école coranique du quartier, tenue par un voisin : il y apprenait, à l’âge de 4 ans, à réciter le Coran à coups de bâton. Son apprentissage de la religion continua à l’école primaire, où on lui enseigna les hadiths, la sunna, la sira, la haine des Juifs et des non-musulmans. Lorsqu’il posait des questions à l’imam, il lui était répondu : Ne te préoccupe pas de ce genre de questions sinon tu finiras en enfer. Il évoque encore aujourd’hui la peur d’Allah, de ses parents, de sa famille et de la société : La peur est vraiment le moteur qui fait tourner cette machine infernale qu’est l’islam. C’était tout simplement interdit de réfléchir, de penser. Mon rapport avec Dieu, c’était une relation de terreur. On ne m’a pas appris à aimer Dieu mais on m’a plutôt forcé à le craindre. Il questionna longtemps les textes jusqu’à comprendre que, à partir de Médine, l’islam s’était transformé en système totalitaire et guerrier : Je suis devenu athée à 1000%. J’ai quitté cette religion liberticide grâce aux livres, à la critique libre, aux sites internet, à la liberté de comportement, à l’absence de contrôle par la famille et le groupe.
Waleed al-Husseini, jeune Palestinien, accusé d’être un agent du Mossad, fut torturé et emprisonné dix mois pour avoir renoncé à la religion musulmane. Aujourd’hui chroniqueur pour Le Monde, La Règle du jeu ou Libération, il emploie l’expression torture douce pour décrire les sévices qui ne laissent pas de traces, l’interrogatoire suspendu au plafond par un bras, l’obligation de se tenir debout sur une jambe pendant un mois, la privation de sommeil. Lui aussi, après des années passées à étudier, seul, la théologie, l’histoire et les penseurs arabes, a décidé de quitter l’Islam et dans son autobiographie Blasphémateur ! Les prisons d’Allah, il compare la société islamiste au fascisme et dénonce la violence faite aux femmes, aux juifs ou aux chrétiens. En 2013, il a fondé, sur les modèles anglais et allemand, le Conseil des ex-musulmans de France, qui se réfère au Chevalier de La Barre, exécuté en 1766 pour avoir refusé de soulever son chapeau devant une procession religieuse. Il appelle les musulmans de France à prouver qu’ils sont intégrables et accuse le Conseil Français du Culte Musulman de soutenir indirectement le terrorisme et le président de l’UOIF Amar Lasfart de réduire le terrorisme à une pathologie dont souffriraient quelques brebis galeuses, relativisant à la fois l’ampleur de la radicalisation qui le produit ainsi que les causes religieuses de celle-ci.
A Istanbul, une vingtaine d’islamistes ont attaqué en cette période de ramadan des fans du groupe Radiohead qui écoutaient le dernier album du groupe en buvant une bière. Déjà dans le passé des galeries d’art de ce district européen de la première mégapole turque ont fait l’objet d’attaques similaires par des habitants du quartier, traduisant un choc des cultures en plein centre-ville entre laïques et musulmans conservateurs. Qui dirige ce pays ? Un régime islamo-conservateur. En Iran, depuis la révolution de 1979, les condamnés pour apostasie encourent la peine capitale, l’Arabie saoudite décapite ses poètes apostats et un climat de terreur règne plus que jamais, traquant ceux qui ne jeûnent pas durant le ramadan.
Plusieurs autres exemples tirés de l’actualité illustrent les dangers auxquels s’exposent les apostats en Occident. À Ottawa, un jeune homme d’origine marocaine a été jeté du balcon d’un 4e étage par des individus recrutés par sa propre mère qui lui reprochait d’avoir quitté l’islam et en Grande-Bretagne, la fille d’un imam a été mise sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort de son père pour s’être convertie au christianisme. Que ce soit en Arabie saoudite, en Iran, au Pakistan, en Égypte ou en Afghanistan, des personnes sont ainsi exécutées par des membres de leur famille ou des conseils islamiques et il ne fait aucun doute que des exécutions secrètes ont lieu dans les démocraties occidentales.
ISLAM, TEL EST TON CÔTÉ ARCHAÏQUE
Tes défenseurs, en particulier en Occident, sont confrontés à la difficile tâche d’expliquer l’écart entre l’image que tu prétends donner d’une religion de tolérance, civilité et paix, et la réalité de certains des principes fondamentaux de ta doctrine qui dit donc tout le contraire. Permanente contradiction illustrée récemment par le Grand Mufti d’Égypte, cette autorité supérieure responsable de l’émission de fatwas officielles : Ali Gomaa, s’exprimant sur des questions critiques en islam telles que le djihad, le statut de la femme et le droit pour les musulmans de changer de religion, affirme dans une tribune publiée sur le Washington Post-Newsweek que les musulmans ont le droit de changer de religion ; hélas quelques jours plus tard, le même publie une autre déclaration, en arabe et au Caire cette fois: bernant son monde selon la stratégie musulmane de dire seulement des demi vérités, il renie ce qu’il avait affirmé à Washington devant un auditoire anglophone. Il s’agissait en somme, s’aidant du double langage qui t’est cher, de polir ton image de l’islam en Occident mais de dire la vérité dans le monde islamique.
Nous écrirons jusqu’à détruire ces histoires à dormir debout dans vos têtes, qui rendent nos vies invivables et détruisent nos pays, avait dit avant de mourir Omar Batawil, jeune apostat yéménite de 18 ans, assassiné à Aden pour avoir critiqué sur Facebook le fondamentalisme religieux. Il ne voulait pas faire partie de ceux qui rêvent de faire du monde un vaste Califat où règnent le système patriarcal le plus dur, la polygamie, le voile intégral, le Niqab, où l’école est interdite aux petites filles, où la musique, la peinture, la sculpture, et les arts en général sont bannis, où les couleurs se confondent et se réduisent en une seule, le noir, et où la bibliothèque idéale est réduite à un livre unique, le Coran, et relayait sans le savoir Tocqueville qui avait bien compris que Mahomet avait placé dans le Coran non seulement des doctrines religieuses mais des maximes politiques et des lois criminelles[5].
Ils existent, ces Nouveaux Penseurs de l’Islam. Relayés par des actions collectives telles celle de ces 500 Algériens qui mangèrent et burent en public, en plein ramadan, ce samedi dans la ville rebelle de Tizi Ouzou, pour marquer leur liberté de choix face à l’islamisation du pays, des manifestations similaires ayant eu lieu le même jour à Bejaïa, en France, au Canada. Ils répètent qu’on ne peut être musulman et laïc, que l’islam n’est pas réformable, pas plus que le nazisme ne l’était, ils ajoutent que, par son silence et sa complicité implicite, le musulman modéré participe au processus de l’islamisation, lorsqu’il n’intervient pas pour défendre la laïcité dans le pays où il vit, rejoignant ainsi Elizabeth Badinter qui écrit dans La Revue des Deux Mondes de ce mois de juin : J’ai rêvé, comme beaucoup, après les attentats de Charlie-Hebdo, que les musulmans descendraient dans la rue en disant : « On les combattra avec vous ». Ils ont bel et bien dit : « On n’a rien à voir avec ces gens-là, leur religion n’est pas la nôtre », mais ils n’ont pas ajouté « ce sont nos ennemis comme les vôtres.
SARAH CATTAN
[1] Le Point, 23 juin 2016.
[2] Le takfîr représente la déclaration d’apostasie.
[3] Mauritanie, Arabie, Somalie, Soudan.
[4] Poste de Veille, Forum d’information, de veille, d’observation, février 2012.
[5] Notes sur le Coran et autres textes sur les religions, Alexis de Tocqueville, Bayard, Paris, 2007.
Merci Sarah d’avoir clairement démontré les techniques de communication du monde musulman, affirmant à l’Occident que l’islam est une religion d’amour et de tolérance, et imposant en orient, ou plus précisément en terre musulmane, une intolérance qui laisse une alternative unique, sur une route unique qu’il faut suivre, sans voir le paysage à gauche ni à droite, et surtout sans demander ce qu’il y a derrière l’horizon. Malheur à celui qui transgresse! Petit, on me racontait qu’en Algérie, on coupait le nez à ceux qu’on surprenait à manger, fumer ou boire à ramadan. Les hommes se prennent pour Allah et s’auto-proclament executeurs de sentences divines, comme ils peuvent s’auto-proclamer Imam, et à ce titre, donner le poids de la vérité à toutes les affirmations les plus farfelues, voire à trouver des bras naïfs pour mettre en pratiques leurs pulsions et leurs ressentiments contre une personne ou un groupe, et lancer des fatouah.
Ainsi naît la terreur au nom d’une religion, d’autant que les meneurs (Imams) ne sortent pas diplômés d’une école vérifiant leurs compétences et supervisant leurs actions. Ils ne sont encadrés ni cadrés par personne.
Dans les quartiers à forte concentration musulmane, les polices islamistes imposent leurs lois, réprimandent telle femme pour sa tenue, tel homme pour son manque de fréquentation à la mosquée où les lignes de conduite sont données et où les prêches disent comment agir au sein des foyers et dans l’espace public. Si cela ne suffit pas, des « salons de la femme musulmane » disent le relationnel homme/femme(s) à tenir selon le Coran. D’ailleurs, à ces salons, une police intervient pour éventuellement expulser des observateurs peu complaisants comme Celine PINA. Ce qui est signe de tolérance et de liberté.
En face de ces dispositifs très organisés, il s’avère très négligeable l’effort d’intégration sociale francaise auquel personne ne croit depuis longtemps, mais qui sert seulement d’arbre derrière lequel nos décisionnaires se cachent pour ne pas voir la fôret islamiste, repoussant l’échéance d’une implosion sociale.
Fanatisme pure….
L’islam est comme l’alcool : passé le premier enivrement si l’on continue on finit par vomir… C’est pourquoi l’islam ne peut garder ses adeptes que par la coercition.
C’est d’ailleurs, comme par hasard, pour ça que l’esclavage est admis par la plupart des pays du moyen-orient. Si une personne soumise à l’esclavage, dans ces pays, voulait se sauver, il ne peut demander refuge à la police: elle serait remise à ses maîtres.
Même en Europe, il est courant que le personnel diplomatique de ces pays fassent travailler des esclaves amenés avec eux, pour les tâches ménagères, s’occuper des enfants, voire plus….
Une de mes connaissances. Femme cultivée, spirituelle, pleine de vie, vivant « la bas ». Menacée de délation par une de ses « copines » qui trouve que « vraiment elle exagère » . Tu nous insultes lui a-t-elle dit, tu insultes le roi, lorsque la première à ouvertement critiqué la peur qui gouverne ces « croyants ». C’est difficile à croire. Tous ces apostats se retrouvent dans le groupe Repenser l’islam avec Abdennour Bidar.
Ce soir, on relate à la télé, ce fait divers qui date d’un an,qui à l’époque avait à peine défrayé la chronique.Ce chef d’entreprise assassiné par un de ses employés, et décapité au nom de l’EI.
Que de siècles de retard doit faire face cette religion! ou plutôt ceux qui s’en réclament…La guerre classique contre ces gens ne suffira pas..c’est à nous et a ceux qui se battent de vouloir repenser l’islam et faire la guerre avec des idées humanistes.
Avec eux, Nous devrions être capable ….Il serait temps…
La seule grosse difficulté à laquelle votre espoir va se heurter, c’est l’état d’esprit qui règne au sein du monde musulman, et particulièrement dans certaines communautés vivant en Europe. Quand des Imams prônent le mépris total de la culture occidentale, traitant ses habitant de mécréants, d’impies de porcs, qu’ils critiquent nos coutumes et notre liberté, nous traitant de peuple dépravé, quand cette communauté venue vivre en nôtre sein se regroupe et nous tourne complètement le dos, il n’est plus possible de dialoguer.
Nous avons déjà fait la moitié du chemin en les accueillant chez nous et en leur donnant la liberté de croyance et de pensée sans risque pour leur vie. A eux de faire la moitié du chemin restant en l’acceptant. Sinon ils sont tout aussi libre de repartir au bled…
Une moitié du chemin, on l’a fait en ouvrant les bras. L’autre moitié ils attendent qu’on la fasse, peut être en nous faisant baise la tête. Soumission.
C’est pourquoi, Abraham, je ne vois guère d’issue que dans l’apostasie. Comment ne pas le comprendre ce rejet clair et net, proclamé, de l’islam ainsi imposé . Comment ne pas comprendre le refus de cet islam menaçant. Qui terrorise ceux qui le refusent.
Et accepté par d’autres, terrorisés.
Djemila Benhabib : Depuis la publication de sonpremier livre Ma vie à contre Coran (2009), tous les moyens ont été mis en place pour la faire taire d’une façon ou d’une autre. La voilà aujourd’hui aux prises avec un deuxième procès . Le but est de la faire taire. De l’empêcher de dénoncer l’islam politique, son idéologie, ses stratégies, sa rhétorique, ses alliés et ses tentacules: « Je connais l’islam politique de l’intérieur. Je l’ai subi. Il ne me fait pas peur. Le déconstruire, le démasquer et le dénoncer est ma responsabilité première. L’islam politique ne me fera pas taire, jamais au grand jamais. », voilà ce qu’elle répond dans une tribune parue aujourd’hui dans Liberation .
« A quel moment au juste doit-on envisager de rentrer collectivement en résistance? Combien de morts faut-il encore pour vous convaincre de l’urgence d’agir contre ces monstres du 21 siècle? » Voilà sa question à nos élus.
Quand les intérêts personnels masquent l’intérêt général !