Il arrive qu’un seul film ne suffise pas à raconter une histoire et c’est le cas de l’affaire Ilan Halimi, martyr de l’antisémitisme, retrouvé agonisant en 2006, le long des rails du RER C en région parisienne, après 24 jours de séquestration durant lesquels il subit les pires tortures dans les geôles du Gang des barbares. Après 24 jours, la vérité sur la mort d’Ilan Halimi, d’Alexandre Arcady, Richard Berry décide d’adopter un tout autre point de vue en adaptant le roman glacial de Morgan Sportès, Tout, tout de suite, Prix Interallié 2011.
La décence nous interdit d’être en concurrence, vu la gravité du drame. À cause de l’universalité et de la portée du sujet -l’antisémitisme, la barbarie d’aujourd’hui-, il n’y a pas d’avidité de producteurs se disant Il y a un coup à faire, rassure Alain Goldman, producteur de Berry.
Nous rencontrons Richard Berry dans une suite du Fouquet’s où s’enchaînent les interviews. Il est tendu, grave, il nous dit c’est stressant, nous lui parlons de la qualité du dossier de presse ; il ne l’a pas encore vu, il feuillette anxieusement le nôtre: Ils n’ont pas mis le texte de Pierre Lemaitre ? nous le rassurons, le texte est en première page : C’est beau ce qu’il dit, hein nous dit-il…
Oui c’est beau et c’est surtout l’exacte photographie du film : Pierre Lemaître, Goncourt 2013[1], écrit avec justesse que la réussite du film tient à ce que Berry livre une tragédie dont il déplie les actes avec une lente et efficace patience qui répond, en écho, à la lente et efficace patience du calvaire infligé à Ilan.
Cette tragédie de l’ignorance et du vide intellectuel sidérant qui conduisirent inéluctablement d’abord aux pires fantasmes, puis à la barbarie, c’est exactement ce qui caractérise l’Affaire Ilan Halimi, et c’est ce à quoi le spectateur assiste, acte après acte, le tout servi par une construction exemplaire : C’est une tragédie, avec cet aspect inéluctable, et moi ce qui m’intéressait, c’était de montrer que ça aurait pu s’arrêter avant l’issue fatale, ils auraient pu payer à un moment donné ces 5000 €, et l’arrêter à Abidjan… Quand ils localisent Fofana, 3 fois en réalité, dans un cyber café, et qu’ils arrivent toutes sirènes sonnantes, c’est une erreur ça, ils auraient dit : allez-y mais ne mettez pas les sirènes, et ils l’avaient, on a l’impression qu’on aurait pu tout arrêter mais non, tout est joué malheureusement […] Et moi je voulais mettre en place les éléments d’une tragédie, la déplier, la montrer, parce que l’affaire elle-même et ce qu’elle signifie d’un point de vue sociétal, ça n’a pas besoin de mots.
C’est bien ce qu’a réussi Berry, en achetant les droits du livre de Sportès et en invitant l’auteur à écrire le scénario avec lui, procédant à une observation clinique, une retranscription exacte des faits, plongeant avec le spectateur dans une vertigineuse autopsie de la haine et de la bêtise crasse des membres du gang des barbares : J’ai envie que les gens s’interrogent, se demandent pourquoi des jeunes, parfois dans le seul but d’avoir un peu d’argent pour s’acheter des Nike, ont laissé torturer un garçon de leur âge. J’aimerais comprendre…
Sportès, qui a eu accès au dossier d’instruction et aux rapports d’écoutes téléphoniques, précise que les deux premières victimes de Fofana n’étaient pas des juifs : c’est ensuite, parce qu’il a eu vent du cliché idiot sur les juifs et l’argent, qu’il décide de changer son projet.
Désireux depuis longtemps de faire un film sur le racisme, Berry ne voulait pas refaire un film sur la Shoah. Il nous explique que loin de remettre en cause le Devoir de Mémoire, ce regard constamment tourné vers le passé ne doit pas nous détourner de ce qui se passe aujourd’hui sous nos propres yeux, en 2016 : Y a pas besoin d’aller chercher, regardons aujourd’hui, c’est tous les jours, et moi c’est ça que j’avais envie de dire avec ce film. C’est un film sur l’antisémitisme moderne, cette espèce de banalité, de quotidienneté dont parle Hannah Arendt, cette monstruosité, ça existe encore, c’est même pire.
Alors que L’Appât du même Sportès dépeignait notre société marchande, Tout, tout de suite en décrit l’incontestable régression vers le religieux : l’antisémitisme de Fofana est le socialisme des imbéciles : lui et les siens n’ont ni la culture ni le langage pour donner un sens politique à leur révolte. Savent-ils qu’ils sont en révolte… ils sont l’incarnation du néant de la réflexion. Il est un psychopathe qui entraîne les autres dans son sillage. Faute de mots, ils passent aux actes, et l’islamisme d’aujourd’hui appartient à ce bouillon de culture, renchérit Sportès avant de conclure : j’ai épluché le dossier d’instruction et établi la chronologie des faits ; on n’a pas affaire à un banal voyou mais à un fou.
Tout, tout de suite est une expression de l’Antigone d’Anouilh et c’est aussi la devise des Loups de Wall Street. Voilà que dans une ironie tragique, les mêmes mots vont s’adapter à Fofana lorsqu’il change de stratégie de communication : En panne de geôliers car il y a ce soir-là un match Algérie-Egypte à la télé, il lui faut recruter, et là il utilise un langage de trader, d’homme d’affaires, c’est ça la société du spectacle, il s’identifie à ça, et il fait appel au rabbin donc à la Communauté Juive se disant que eux, ils vont payer.
Tout, tout de suite, plongée au cœur du Gang des barbares, cette bande de pieds nickelés décérébrés et sauvages, dépasse par sa monstruosité L’Appât du même Sportès, récit-enquête sur la dérive criminelle de deux jeunes Parisiens se livrant à la torture et au meurtre d’hommes d’affaires appâtés dans des bars par une jeune fille : la France découvrait pour la première fois des jeunes totalement déstructurés capables de tuer de sang-froid pour presque rien, se souvient l’écrivain qui décide d’adopter la même démarche pour retracer minutieusement, après 3 ans d’enquête, l’assassinat d’Ilan Halimi par une brute épaisse, Youssouf Fofana, autour duquel gravitent chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens et autres délinquants, tous soudés par cette obsession morbide: Tout, tout de suite, Sportès reconstituant leur acte de démence pièce par pièce, s’attachant à restituer des dialogues confondants d’inconscience et à retracer leur parcours de fast-foods en cybercafés, de la cave glaciale où ils retiennent leur otage aux cabines téléphoniques d’où ils vocifèrent leurs menaces, tout cela dans une guerre psychologique avec une famille au désespoir et des policiers sur les dents.
Indigence intellectuelle et morale au milieu de l’indigence architecturale et culturelle: il n’y a pas de mot pour décrire l’effroyable vide que la société a laissé se creuser en son sein, et qui menace de l’aspirer tout entière. Ces jeunes-là, que ce soit dans l’Appât ou, pire encore, dans Tout, tout de suite, ce sont NOS barbares.
Richard Berry insiste : Je me suis intéressé à ce bouquin qui traite bien évidemment du drame vécu par Ilan Halimi mais qui prend en considération tous les éléments de la société qui ont fabriqué ce drame ; on n’essaie pas de l’expliquer et surtout pas de le justifier, il n’en demeure pas moins que cette histoire inqualifiable est une photographie de la société d’aujourd’hui, une société qui peut produire ce genre de phénomène. Le livre de Sportès, au-delà de l’empathie pour la victime, décrypte ce racisme moderne, qui procède toujours des mêmes mécanismes bien évidemment, ces gens stupides qui considèrent comme ça que telle ou telle catégorie religieuse, ethnique ou sociale est responsable des maux qu’ils éprouvent, alors en l’occurrence là, comme d’habitude, c’est les juifs. Sportès replace les choses dans leur contexte économique et social, il prend en considération une approche de la religion, l’islam dans les banlieues, la perception de l’islam vu par la banlieue, c’est aussi intéressant ces conversions : une grande partie de ces jeunes de banlieue qui se sont convertis à l’islam, religion d’amour, tournée vers les autres, une religion de pauvres ! Quels sont les mécanismes qui font qu’après s’être converti pour ces raisons-là, ils agissent comme ils ont agi ?
Pour Morgan Sportès, le passage à l’acte s’explique par la misère intellectuelle des membres du gang: quand on n’a pas de mots, on passe aux actes. Ces gens-là deviennent hyperviolents parce qu’ils sont intellectuellement limités. Ils sont sortis de l’école française qui ne marche plus, ont été aliénés par la télé française où ils ne voient que des conneries, leur culture se résume à Internet, ils n’ont rien dans le crâne et ne verbalisent rien, comme disent les psychiatres. La misère sociale, la misère intellectuelle, culturelle, c’est tout cela qui les a poussés à l’horreur.
Je ne comprends pas, j’aimerais comprendre et pour ça j’ai envie de poser ces questions-là, c’est aussi notre devoir de poser des questions de société, le film adapte un bouquin exemplaire qui a été primé, tous deux posent un problème de société sur lequel il faudra bien qu’on réfléchisse, reprend Richard Berry.
Il n’a de cesse de revenir sur ce qu’il nomme l’inqualifiable : On est dans une société dans laquelle on vit en communauté, ensemble, en démocratie, on cohabite, on parle là d’une génération de jeunes qui sont les fils et les petits fils de gens intégrés en France depuis de nombreuses années, on est donc en train de parler de Français, de compatriotes ! D’origines diverses, bretonnes, algériennes, d’un peu partout, très souvent leurs parents sont des gens structurés, ont un travail, on trouve des fratries, des sœurs qui ont fait des études, donc on se questionne : qu’est-ce qui s’est passé? Il se passe qu’à un moment donné il y a un échec quelque part, mais cet échec en quoi il consiste ? Pourquoi eux, ils ne se sont pas intégrés ? Le bouquin de Sportès et mon film pointent du doigt cet indicible échec. Moi je pense que cette société du spectacle, de la consommation, le titre, ce tout tout de suite, là où les parents se disaient : je vais travailler pour m’intégrer, me payer ceci ou cela, là ces jeunes ils veulent tout, et tout de suite.
Et alors qu’Arcady raconta avoir eu du mal à financer son film sous prétexte que son scénario risquait de jeter de l’huile sur le feu, Richard Berry explique simplement que, aidé du succès du livre de Sportès, son scénario fut son meilleur argument pour convaincre.
Des portes explosent. Des policiers armés font irruption de nuit dans des appartements. Cris. Coups. Les visages des interpellés défilent à l’écran. Des beurs, des blacks, des blancs. Tous ont moins de vingt ans. On est en février 2006 et la police vient de trouver le corps moribond d’Ilan Halimi sur le bord d’une route à Sainte-Geneviève-des-Bois, nu, brûlé à 80 %. 24 fois 24 heures après son enlèvement. Richard Berry a décidé, s’inspirant d’Inside Man de Spike Lee, de commencer par la fin. Lui aussi il a entre les mains les interrogatoires des assassins et les transcriptions de leurs conversations téléphoniques : 600 communications sur 350 pages. Partant de ces interrogatoires, il décide de les laisser fidèlement dire ce qui lui paraît impossible à montrer, et de ponctuer son récit d’images de la séquestration. Il répète qu’il n’aurait pu inventer des dialogues aussi aberrants d’ineptie et on le croit : entre le geôlier qui raconte dans sa déposition comment il devait rattraper ses prières le soir, cinq à la suite, l’anecdote invraisemblable du faux sang nécessaire pour la photomontage mais impossible à trouver Chez L’Ourson, magasin de farces et attrapes, obtenu au final par de vrais coups de cutter sur le visage d’Ilan parce que ah oui du ketchup ben y en avait pas Chez L’Ourson, des scènes qu’il a dû couper au montage alors qu’elles lui tenaient à cœur, l’histoire des piles mortes qui empêchent au dernier moment ces bras cassés de prendre la fameuse photo-preuve du kidnapping, les élucubrations sur ce que chacun compte faire des quelques euros qu’il aura gagnés, payer ses amendes à la RATP pour l’un, partir en vacances pour l’autre, l’absence de tout geôlier le soir où a lieu le match Algérie-Egypte, la lâcheté collective et le fait que pas un n’a imaginé pouvoir dénoncer, même anonymement, bref: que du médiocre, que du minable. Des courses poursuites entrecoupées de scènes où on assiste au calvaire de la victime, scènes elles-mêmes ponctuées des interrogatoires détaillés, le tout dessinant une danse macabre qui en dit long sur notre société car en effet, vous voilà, spectateur, embarqué dans l’ahurissant engrenage de la violence extrême et des lâchetés indicibles, face aux délirants clichés raciaux et antisémites qui vont de pair avec l’inénarrable bêtise des protagonistes, tous ces ingrédients rendant possible cette abyssale indifférence à la souffrance d’autrui. Une souffrance elle-même suggérée par les plaies et stigmates sur le corps d’Ilan, et un retour inlassable aux interrogatoires, ce choix de construction étant une pause permettant d’évacuer les moments insupportables de violence, cette violence née de la bêtise insondable, celle qui enfanta le nazisme auquel on pense lorsqu’Ilan est rasé et douché pour éviter toute trace d’ADN.
Il revient sur les errements de la police et ses choix stratégiques discutables, explique son choix de casting sauvage, des gosses qui ont échappé à ce destin mais qui jouent ce qui aurait pu leur arriver, déclare Morgan Sportès, alors que Marc Ruchmann qui interprète Ilan pense que Richard a voulu se rapprocher de la réflexion d’Hannah Arendt sur la banalité du mal. Richard Berry confie : Tous, lorsqu’ils visionnaient les scènes au combo, demandaient, les larmes aux yeux: comment ils ont pu lui faire ça ?
On lui dit que finalement il l’a filmée, la Shoah, et il en convient : la souffrance d’Ilan ne se voit pas sur son visage, scotché de sparadraps et bandages pendant toute la séquestration mais est là à chaque plan : C’est ce que j’ai voulu faire, à la fin quand ils le rasent, pour moi c’est quelqu’un qui revient d’Auschwitz, ce long plan sur lui tremblant accroupi pour moi c’est Auschwitz, c’est ce que je voulais dire : il y a un racisme, un antisémitisme moderne, qui est illustré de façon plus universelle par cette affaire-là.
Parti d’un sinistre individu dont la démarche initiale est juste crapuleuse mais qui se forge peu à peu une identité antisémite et s’invente même une foi islamiste, devenant l’emblème d’un racisme ordinaire devenu intégriste et meurtrier, Tout, tout de suite, en salles le 11 mai, obsédante autopsie de notre société atteinte d’un antisémitisme barbare dénonce, au-delà de la tragédie, ce retentissant échec collectif qui ne devrait cesser de tous nous interroger.
Sarah Cattan
[1] Au-revoir là-haut, Pierre Lemaitre, Albin Michel, Paris, 2013.
Chronique de Sarah Cattan…
Vous semblez vouloir jeter l’opprobre sur Sarah Cattan.
Vous semblez avoir des raisons que vous gardez pour vous…
Il me semble que vous devriez expliquer votre position….et l’étayer.
Dites-nous tout!
Oui les points de suspension sont pleins d’implicite .
une histoire triste et douloureuse.
bien ecrit, chere Sarah
Une histoire qui nous hante tous, Joel, car elle en pose des questions… Berry en a fait un grand film. merci pour la réaction.
Ce film est un chef-d’oeuvre, c’est le moment d’en parler, il faut en parler. L’antisémitisme progresse et il faut réagir. Au delà des grands discours que nous abreuvent les politiques au sujet du vivre ensemble qui est un échec , ce film est l’électrochoc nécessaire à la prise de conscience collective.Richard Berry botte en touche quand il dénonce également la loi du silence ..
Un film à message qui fait réfléchir.
A propos du film d’Arcady, 24 heures, adapté du livre de Ruth Halimi, Manuel Valls avait dit assez justement at réalisateur: votre film est un miroir dans lequel les francais ne veulent pas se regarder.
J’espère que nos dirigeants politiques seront nombreux à voir le film de Berry car ce silence dont parle Estang concerne chacun de nous, et les politiques au moins autant . Qui les a fabriqués, ces barbares? Qui les a laissé grandir. Aller. Venir. Impunément. Qui a mis trop longtemps à pointer la dimension antisémite de ce qui n’était pas un banal fait divers.
Si ce film est un miroir alors que les plus courageux aillent le voir, c’est le minimum que l’on soit en devoir de faire pour Ilan, et les plus courageux prendront la parole pour dénoncer ce silence, qui somme toute,est une certaine forme de complicité comme on en a connu ailleurs… pour dénoncer la barbarie, pour dénoncer la violence commise tous les jours au nom d’Allah. Il ne faut pas oublier que la violence de rue est à l’origine du mal mais que les commanditaires avertis vivent dans des palaces. Ben Laden n’était ni pauvre, ni bête ..
Il fût un temps où toute la bande aurait fini au gibet en place publique. A cette époque, pas besoin de chercher à « comprendre » ce que l’on connaissait déjà parfaitement.
La barbarie a toujours existé à l’intérieur même de toutes les sociétés. Parce qu’elle est tapie au fond de chacun d’entre nous. Les raisons qui la font ressortir sont secondaires, de simples excuses que l’on voudrait absolument rendre rationnelles pour se rassurer en « comprenant »…
Oui, l’être humain peut aussi prendre du plaisir à faire souffrir, à torturer et à tuer son semblable. La cruauté est aussi humaine que la compassion. Il faut accepter cette réalité psychique intrinsèque et indépendante de toute condition socio-économique à laquelle on nous réduit constamment. La cruauté est aussi une attitude naturelle chez l’être humain et elle n’a rien à voir avec un ratage au Baccalauréat !
Thanatos et Eros, la pulsion de mort et la pulsion de vie. Les anciens le savaient parfaitement et encore plus près de nous des philosophes comme Nietzsche ou Freud nous l’ont rappelé.
En conclusion, voici un autre homme qui avait bien compris ce qu’était la NATURE humaine : c’était le père d’Albert Camus qui apprenait à son fils qu’ « un homme ça s’empêche »…
Le problème de l’antisémitisme dépasse ces jeunes crapules et il est somme toute assez bien connu et défini maintenant. Ils n’ont fait que s’agréger occasionnellement à un discours séculaire. Celui-là même tenu par un Soral infiniment plus dangereux que ces barbares sans cerveaux.
Si tout est en nous alors on serait tous coupables ou des coupables ratés, c est ainsi qu .à force de paradoxes goûtus on fait croire que le blanc est noir et que les vessies sont des lanternes…NON ! Il y a le mal et le bien, des gens entièrement médiocres et plutôt sales….juste un exemple , par exemple l idée que les pauvres seraient par définition des victimes de la société…pourquoi pas…il y a un excellent film de Ettore Scola « affreux sales et méchants » alors oui, il y a des religions comme cela, il y a aussi eu des anthropophages…autres temps, autres maures…
Que celui qui n’a jamais pêché jette la première pierre…
Ce n’est pas parce qu’il y a aussi une part sombre en chaque être humain que nous sommes « coupables ». Coupable de quoi d’ailleurs ? Aucune relativité non plus là-dedans. Mais simplement reconnaitre que l’être humain a le pouvoir de donner la vie et de donner la mort.
Je pense que vous n’avez rien compris à ce que j’ai écrit.
Peut être est-ce vous qui n’avez pas compris ce que j’écris. Néanmoins soyez assuré de toute ma sympathie.
Excellente interview voila le resultat du laxisme et de la politique depuis 30le malheur est que ces faits peuvent se reproduire aujourdhui dans l indifference totale les films d Arcady et de Berry n ont pas eu l ecoute necessaire et il est tres dommaestque ette intdrview ne soit passee dans les vingt heures