Fernand et Emilie Devès ont sauvé deux soeurs juives des griffes de la milice en 1942, aidant parallèlement une famille, logée chez eux. La médaille de Justes parmi les nations sera remise aux descendants de ce couple exemplaire, dimanche à 14h30.
Instituteurs, Fernand et Emilie Devès seront inscrits « Justes » parmi les nations, dimanche 13 mars, date d’une cérémonie à titre posthume au site-mémorial du camp des Milles en présence des descendants des familles, du sous-prefet, du président de la fondation… La belle histoire qui a entraîné ce couple exemplaire à sauver 5 personnes (Rose Abrams et Edith Adlam (nées Marjolis), Szayna, Esta et Yehuda Sapir) des mains de la milice en 1942, repose sur le courage et l’humanité.
Polonaises d’origine, Edith et Rose se sont installées à Bollène en juin 1940 chez les Sapir et leurs 2 enfants, également Juifs cherchant aussi à s’abriter. Les Sapir sont logés chez E. et F. Deves. Mi-août 1942, Edith, sous la menace d’une arrestation, a une crise d’appendicite. E. Deves la conduit à l’hôpital où elle est opérée et négocie que le médecin la garde pour la protéger.
Fin Août, des policiers arrivent chez les Deves qui cachent R. Margolis et E. Sapir dans leur chambre. Seul, Luteck Sapir est arrêté et amené au Camp des Milles.
Bonjour,
Je m’appelle Esther SAPIR et suis la veuve de Yehuda Sapir;
SVP, peut-on rectifier en lieu et place de
La belle histoire qui a entraîné ce couple exemplaire à …..
sauver 5 personnes (Rose Abrams et Edith Adlam (nées Marjolis), Sapir Szayna, Esta, Yehuda) des mains de la milice en 1942, repose sur le courage et l’humanité.
P.S. Joseph Sapir également protégé, a été déporté à Majdanek