The Times of Israel a rapporté, que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi qu’il continuait à chercher des moyens juridiques pour expulser les familles des terroristes de Cisjordanie à Gaza. Ce malgré une décision la semaine dernière du procureur général Avichai Mandelblit indiquant que ces expulsions seraient contraire aux lois israélienne et internationale.
La récente vague d’attentats terroristes qui ont coûté la vie à 29 Israéliens et à trois ressortissants étrangers depuis Octobre 2015 a été principalement réalisée par des «loups solitaires» des agresseurs ou des individus autonomes, mais n’agissant pas sous la direction de grandes organisations terroristes. En tant que tel, c’est un phénomène difficile à combattre. Netanyahu et d’ autres politiquement à Droite croient que la dissuasion soit la meilleure arme , que l’Etat puisse employer contre ces terroristes.
Dans une lettre de Netanyahu au procureur Mandelblit, cherchant un avis juridique de ce dernier, le premier ministre a écrit: » De nombreuses attaques terroristes au cours des derniers mois ont été menées par des terroristes qui entrent dans le profil d’attaquants isolés. Ces assaillants viennent de familles qui soutiennent et aident leurs actions. »
« Je demande votre avis juridique concernant la possibilité d’expulser les membres de la famille, à Gaza, qui soutiennent le terrorisme « , a poursuivi M.Netanyahu. » Je suis convaincu que cette mesure conduira à une diminution significative du nombre d’attaques terroristes contre l’Etat d’Israël, ses citoyens et ses résidents. »
Le Procureur Mandelblit, qui a pris ses fonctions le mois dernier, avait été sollicité la semaine dernière par des membres du Likoud de Netanyahu, y compris par les principaux ministres, de permettre les expulsions, mais il a rejeté la demande. C’est une question qui a été soulevé à plusieurs reprises dans les réunions du cabinet au cours des dernières semaines, selon la radio de l’ armée. Une source présente lors de ces réunions a dit que Mandelblit a soulevé des objections que ont empêché que la mesure soit adoptée.
Prenant la parole lors d’une réunion de la faction du Likoud, jeudi dernier, Netanyahou a souligné les obstacles qui empêchent la mise en œuvre. » Nous n’avons pas réussi à provoquer l’expulsion des familles des agresseurs. Nous ne pouvons pas faire cela parce que les tribunaux définissent cela comme un crime de guerre. Voilà comment cela est défini dans les Conventions de Genève, etc.
La population palestinienne en Cisjordanie est sous le contrôle de l’Autorité palestinienne (AP), alors que le Hamas gouverne Gaza. Outre les difficultés attendu d’être forcé de partir de son domicile, la liberté de mouvement entre les deux territoires, ainsi qu’en Israël, est sévèrement restreinte, ce qui rend la menace d’expulsion, comme un puissant moyen de dissuasion. D’ autres moyens de dissuasion sont actuellement utilisées tels que les démolitions de maisons, la fermeture des villes d’origine des agresseurs et la révocation des permis de travail.
Comme l’enseigne la Bible, il est imprudent de garder une population dangereuse en son sein.
Benjamin Netanyahu propose une mesure à prendre sérieusement en considération, vu la progression inadmissible des attentats au couteau et à la voiture bélier, et vu le laxisme de l’Autorité palestinienne ainsi que des parents des « loups solitaires ».
En tout cas, cette situation nécessite un suivi énergique.
Où a t-on vu sur Terre des populations musulmane vivre en bonne entente avec des non musulmans ? Nul part en vérité. Les musulmans ne demandent pas l’égalité de traitement mais la soumission des non musulmans.