L’Alyah de France vers Israël a toujours existé. Ces dernières années, les juifs de France montaient en Israël par idéal sioniste ou par convictions religieuses. Depuis le meurtre d’Ilan Halimi, les attentats de Toulouse puis de l’Hypercacher, celle-ci a pris une autre dimension. Confrontés à un antisémitisme grandissant, les juifs de France qui ne peuvent plus afficher librement leur identité se sentent menacés.
Cette année, le Grand salon de l’Alyah Vers-Sion 2016, qui se déroulera du 6 au 13 mars dans 4 villes de France, est destiné à répondre aux éventuelles questions que chacun se pose avant de faire son Alyah.
La menace terroriste étant encore plus marquée depuis les attaques du 13 novembre, les organisateurs s’attendent à accueillir plus de monde que lors de la précédente édition.
L’Alyah de France a pris ces deux derniers années, un élan considérable. Les statistiques publiées par le Ministère de l’Intégration et par l’Agence juive indiquent qu’en 2015, 7795 olims ont fait leur Alyah, contre un peu plus de 7200 en 2014, soit une augmentation de 8%.
Pour la première fois dans l’ histoire d’Israël, l’Alyah de France constitue la première Alyah d’Israël.
Le rôle de l’Agence Juive est d’informer et d’encourager à l’Alyah les éventuels candidats.
Bien que les difficultés d’intégration existent, le Ministère a mis en place des mesures pour faciliter l’arrivée de cette communauté. bourses, oulpans, accompagnements éducatifs, reconnaissance de certains diplômes, administration simplifiée pour éviter les retours (yerida)
En plus des nombreux représentants de l’Agence juive et du Ministère de l’Alyah et de l’Intégration, les Représentants des villes connues pour abriter des francophones seront présentes, Tel-Aviv, Ashdod, Hadera, Tibériade Rishon Lezion, Haïfa et Nazareth, ainsi que ceux du Ministère de l’Education et de la Caisse nationale d’Assurance Bitouah Leoumi. Les futurs ou éventuels immigrants, pourront poser toutes les questions relatives à une bonne intégration sans pour autant négliger les aspects pratiques.
Les programmes Massa, un projet conjoint entre le gouvernement d’Israël et l’Agence Juive, devraient permettre à 1700 jeunes cette année, à fréquenter pendant plusieurs mois ces programmes, un chiffre en constante augmentation.
L’intérêt pour l’Alyah est donc bien réel et ce salon sera un prise de contact enrichissante pour les membres de la communauté Juive de France, qui n’envisagent plus leur avenir sur le sol français.
Sylvie Bensaid
STRASBOURG – Mardi 8 Mars 16h-20h
Centre Communautaire 1A rue René Hirschler 67000 Strasbourg
LYON – Mercredi 9 Mars 16h-20h
Espace Hillel 113 Boulevard Marius Vivier Merle 69003 Lyon
MARSEILLE – Jeudi 10 Mars 16h-20h
Centre Fleg 4 impasse Dragon 13006 Marseille
PARIS – Dimanche 13 Mars 11h-18h
Salons Vianey 98 Quai de la Rapée 75012 Paris
L’avenir des juifs de France est il en ISRAËL ?
Je me suis déplacée au précédent salon de l’Alyah à l’espace Hillel à Lyon et j’en suis revenue bien déçue.
Trop vieille (57 ans), célibataire, plus d’enfants à charge, pas de famille et avec de petits revenus…
Je voulais juste éventuellement intégrer un kibboutz pour travailler et pouvoir continuer d’écrire des articles, il me fut répondu que je devais me débrouiller seule car l’Agence Juive ne pouvait rien faire pour moi.
L’avenir des juifs en Israël…pas pour tous.
Merci de votre commentaire. Je tiens compte de vos remarques et poserai la question à l’agence juive. Il y a peut être d’autres manières d’intégrer ISRAEL sans passer par l’agence juive. Il me semble qu’il y a d’autres structures adaptées à votre profil. Je vous tiens au courant
Pourquoi la reconnaissance des diplômes ne se ferait pas en France par l’intermédiaire de l’agence juive même si on doit participer financièrement à cette reconnaissance ?
Pouquoi le gouvernement décide et les ministères en font à leur guise ? Qui est le patron en Israël ?
Je ne comprends pas: tout juif n’est il pas accepté en israel?
il y a des conditions d’âge, de revenu, de statut familial?
et les Juifs russes alors, ils ont tous bien été acceptés y compris avec les conjoints et enfants non juifs?
J’avoue ne pas comprendre, je me pose des questions quant à l’alya en ce moment, mais je voudrais savoir si on est vraiment accepté
Accepté oui ! Mais ce qui n’a pas été accepté c’est le désir de s’installer dans un kibboutz qui n’est pas du ressort de l’Agence juive
mais n’est on pas libre de s’installer où on veut dans un pays démocratique?
si j’ai bien compris le message de DAVIDOVICZ, cela signifie que le soutien financier de l’Agence juive lui est refusé (panier d’accueil etc) ?