Selon une nouvelle étude israélienne, certains remèdes de phytothérapie seraient contre-indiqués dans le cadre d’un traitement contre le cancer. Dans le viseur des chercheurs : le curcuma, le thé vert et le cumin noir.
C’est une nouvelle étude qui risque de faire du bruit. Des chercheurs du Technion-Israel Institute of Technology (Israël) viennent de révéler que 57 % des patients atteints par un cancer complètent leur traitement allopathique par des « remèdes naturels ». Problème : certaines plantes seraient contre-indiquées en raison de leurs conséquences négatives sur le bon déroulement de la chimiothérapie …
Ainsi, le curcuma pourrait accentuer les effets secondaires de certaines chimiothérapies (chute des cheveux, diarrhées et vomissements, troubles cutanés et cardiaques, douleurs musculaires et articulaires…), le gingko biloba et certains thés verts augmenteraient les risques d’hémorragies (interne et externe) et le cumin noir limiterait l’efficacité des traitements classiques anti-cancer.
« Même si la phytothérapie est une médecine qualifiée de « douce », elle n’est pas sans conséquences sur la santé des patients : il convient alors d’être prudents avec les plantes que l’on consomme et de demander un avis médical avant de commencer un traitement complémentaire, même naturel. Surtout lorsqu’on souffre du cancer » explique le Pr. Eran Ben-Arye, principal auteur de cette étude.
Desmodium, échinacée et propolis
Heureusement, certaines plantes peuvent aider les malades du cancer à mieux supporter leur traitement : c’est le cas du desmodium (Desmodium adscendens) qui protège le foie et prévient les nausées. L’échinacée (Echinacea spp), elle, est immuno-stimulante, quand la propolis (produite par les abeilles) est anti-infectieuse.
Pour rappel, en France, le cancer le plus fréquent chez les hommes est le cancer de la prostate (avec 71 000 nouveaux cas en 2011) devant le cancer du poumon et le cancer colorectal. Chez les femmes, c’est le cancer du sein qui est le plus fréquent (avec 53 000 nouveaux cas en 2011), devant le cancer colorectal et le cancer du poumon.
Ces travaux, publiés dans la revue médicale Cancer , ont été menés auprès de 300 professionnels de santé spécialistes du cancer, au Moyen-Orient. chercheur israélien. santé israel. médecine israel
Encore une dose d' »intox » véhiculée par des lobbies pharmaceutiques !