« L’orchestre de minuit » : un film d’amour, de quête d’identité

L’orchestre de minuit c’est avant tout une histoire d’amour, une quête d’identité et d’héritage.

Le film est réalisé par le cinéaste franco-marocain Jérôme Cohen-Olivar qui a signé en 2010 « Kandisha ». Au casting, Gad Elmaleh, vu dans « L’Écume des jours » et Hassan El Fad (« Moi, ma mère et Bétin »)

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Librement inspiré d’une histoire vraie, « L’orchestre de minuit » raconte l’histoire de Mickael Abitbol, un riche trader à qui tout réussit.

Magistralement interprété par Avishay Benazra, Michael Abitbol a quitté très tôt le Maroc. Ses souvenirs, il les a enfouis au plus profond de lui-même comme des milliers de juifs qui ont quitté leur pays, souvent malgré eux, sans jamais se retourner. Des traditions, de l’humour pimenté judéo-arabe, de ce sourire méditerranéen qui caractérise toute une culture, il n’a rien gardé, ou rien voulu garder. Michael arrive à Casablanca où son père, qui fut un musicien de renom, connu principalement pour ses œuvres judéo-marocaines, lui a donné rendez-vous. Il monte à l’étage de l’hôtel, on y entend le son d’un violon. Michael ouvre la porte. Son père est allongé. Il joue une mélodie de Salim Hallali, cet artiste algérien qui a envoûté toute une génération par sa musique déchirante de vérité. Le dialogue est encore une fois celui de deux hommes qui ne se comprennent pas. Ils échangent quelques mots et se donnent rendez-vous dans une heure. Et c’est une heure plus tard que tout va basculer.

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Les retrouvailles ne sont que de courte durée car son père s’allonge sur son lit en jouant de son instrument favori mais ne se réveillera plus.C’est alors une quête de soi qu’entreprend sans le savoir le fils.

C’est en voulant rapatrier le corps de son père qu’il va faire la connaissance d’Ali, chauffeur de taxi interprété avec brio par, Aziz Dadas, véritable fan de ce dernier et partir à la rencontre des membres de l’Orchestre de Minuit et déchiffrer le mystère déchirant derrière l’héritage silencieux que son père lui a légué.

Avishay Benazra

Gad Elmaleh et l’humoriste marocain Hassan El-Fad sont également à l’affiche de ce film et interprètent le rôle de deux rabbins.

Dans l’orchestre de minuit, on découvre un Maroc de la mixité, du métissage, de la fraternité, de l’amour.

Un beau message d’espoir du vivre ensemble.

En salles le 2 mars

Sylvie Bensaid

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1 Comment

  1. « Dans l’orchestre de minuit, on découvre un Maroc de la mixité, du métissage, de la fraternité, de l’amour. Un beau message d’espoir du vivre ensemble. »

    Bien, il devrait recevoir un « prix »… Quant à moi je crois que je vais passer mon tour.

    Sinon, un marocain pourrait-il faire un film sur le « mellah » avant l’arrivé des français ? Cette période ayant quand même duré beaucoup plus longtemps que celle du protectorat…

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