L’histoire débute il y a quatre ans. L’épouse d’Oded Guez se réfugie dans un abri pour femmes religieuses après des violences physiques graves et des sévices moraux. Le tribunal rabbinique qui en Israël jouit de la prérogative dans les affaires de mariage et de divorce, donne raison à l’épouse et exige du mari qu’il accorde le divorce, le guet à son épouse.
Selon la halacha, la remise du guet du mari à la femme, doit être pleinement consenti et ” un guet forcé” est considéré comme non valide. La cour peut donc exiger une remise de guet, prendre des mesures pour faire fléchir le mari récalcitrant, mais ne peut pas donner le guet à l’épouse à la place de l’époux.
Depuis 4 ans, Guez refuse de donner le guet à sa femme. Son épouse est une aguna, une femme qui se voit refuser le divorce ( en hébreu messourevet guet). Guez est professeur de physique à l’Université de Bar Ilan et un des responsables du département toranique (!). L’université l’a suspendu de ses fonctions d’enseignant il y a un an. Malgré cela, le refus de guet est resté tel quel. La Haute Cour rabbinique a donc décidé de publier non seulement le nom du mari mais surtout sa photo. La publication d’une photo dans un cas de divorce, aussi tragique soit-il est une décision très rare de la part d’un tribunal rabbinique. Par ailleurs, le Beit Din appelle la communauté à exclure Guez de toute vie sociale et surtout de la vie religieuse, de ne pas le faire monter à la Torah, ni même de l’inclure dans un minyan, dans la prière des fidèles de n’importe quelle synagogue en Israël et dans le monde juif.
En d’autres termes, shaming de la rabbanout contre un mari récalcitrant. Ce qui est intéressant, c’est que ce feu vert du Beit Din est relayé par tous les réseaux sociaux. Depuis quelques heures, la photo d’Oded Guez est dans tous les réseaux sociaux israéliens. Facebook aiderait-il au combat des “messouravot guet”. Une nouvelle date a été fixée pour le guet. Pour l’heure, Guez continue à refuser. A suivre.
Sur cette mesure décidée par le Beit Din, une explication halakhique : La possibilité de ” faire honte ” , connue dans le droit britannique sous le nom de “name and shame”, est une mesure ancestrale du droit hébraïque datant du 12è siècle et connue sous le nom de ” harkhakot déRabbénou Tam” “הרחקות דרבנו תם”. Rabbénou Tam, grand commentateur du Talmud et tossafiste français est le petit fils de Rachi. Dans le ” sefer hayashar le Rabbénou Tam”, (helek hatechouvot, siman 24), sont détaillées les mesures qui peuvent être prises pour faire honte au mari récalcitrant et lui imposer ainsi de donner le guet à sa femme. En 2016, les rabbins ont utilisé les décrets du sage du 12è siècle, tout en les adaptant à l’ère de facebook et des réseaux sociaux.
Autre question qui doit être posée. Le Rabbinat d’Israël aurait-il décider de mener une politique plus agressive face au problème douloureux des agunot. Il y a une semaine, le grand rabbin d’Israël, le rabbin David Lau, a tranché dans une affaire de divorce qui durait depuis huit ans, imposant la remise du guet, avant le règlement des questions financières. Le chantage n’est pas acceptable écrit le rav Lau, ( Je te donne le guet si tu me laisse la maison etc.) En cas de conflit financier, désormais, le mari doit d’abord donner le guet. Une autre procédure, totalement séparée de la remise du guet, sera ouverte sur le partage des biens. De la part du rav Lau, affilié au courant ultra-orthodoxe, c’est une décision courageuse. Jusqu’à aujourd’hui, beaucoup de juges permettaient un report du guet tant que les conflits financiers n’étaient pas réglés. Parfois, cela prenait des années. Le rav Lau réussira t-il à changer les normes ?
C est un grand progrès; mais il faudrait que cela s applique dans les 2 sens, autrement dit à la femme qui refuse de recevoir le guet
il faut juste que chaque cas soit traité selon la Halakha et que cela ne devienne pas un « phénomène de mode » courage à toutes ses femmes qui enfin sont entendues.
Bonjour , je suis rassurée de lire cela . mon cas est différent , j’ai subi une expulsion locative ainsi que mon mari et notre fils unique par un monsieur de conféssion israelite qui nous as fait subir les pires hmiliations et en particulier à moi maman dans les tribunaux et les services sociaux , mon mari m’a caché la situation pour épargner le foyer , c’est pire , nous avons divorcé dans l’urgence et gardons des relations cordiales pour notre fils , je vis depuis 2 ans dans un hôtel social avec mon fils etl’ex bailleur notre créancier me saisit tous les mois pour la dette locative et je suis en surendettement à cause de cela . l’expulsion , c’est d’accord , c’est son bien , il à gonflé la dette au maximum pour profiter , je suis seule solvable et mon ex époux remonte à peine la pente ,
le créancier et mon ex époux ont eu de mauvais rapports suite à la dette donc je paye le prix , j’ai imploré le créancier d’abandonner la dette car gràace à D’ il n’est pas dans le besoin et il est religieux et donneur de leçons en proféssion libérale et célibataire proche de la retraite , il est trés mauvais , il me saisira jusqu’à la fin , une maman seule avec son fils et on me laisse l’équivalent d’un rsa pour deux , pas plus ,
Par – contre , on ne fait aucune honte aun créancier et il se pavane dans les choul et les kollel comme un paon ,alors qu’il devrait être banni , ou sont les rabbins et les présidents communautaires inéxistants pour aider une femme .
je garde la foi .le ciel m’aidera .
merci de faire passer et ne pas censurer .
Le Get une loi archaique et anti femme. Quelle honte a notre epoque tel loi existe encore. On se croirait plutot dans le monde Arabe. D’imposer a une femme cette loi c’est de la diminuer et de lui enlever ses droits. To hell with the Get. Femmes juives soulevez vous et attaquer les Rabbins avec leurs lois idiotiques. Faites un prenuptial et demander qu’en cas de divorce le get est automatiquement donne sans l’avis du mari. Le prenuptial est automatiquement en jeu.