Le préfet, le président du tribunal de Grande instance de Créteil, la procureure, les députés-maires de Créteil (PS), Saint-Maur (LR), Maisons-Alfort (LR), le sénateur-maire (PS) d’Alfortville, la rectrice de l’académie de Créteil… Une foule de personnalités et de membres de la communauté juive de Créteil et des alentours, s’est réunie ce mardi à la synagogue de Créteil pour accueillir Aliza Bin-Noun, la première femme ambassadrice d’Israël en France en poste depuis août 2015.
« C’était important de venir car il y a une communauté très vivante et importante ici », glisse-t-elle, accompagnée par Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France. La plus importante d’Ile-de-France selon Albert Elharrar, le représentant de la communauté juive de Créteil à l’origine de l’invitation qui a rassemblé environ 200 personnes.
« Nous, ce que l’on veut c’est défendre le vivre ensemble et envoyer des messages positifs pour l’avenir. Ici, il n’y a pas d’inquiétude particulière. C’est une communauté sensible dans le contexte actuel mais c’est toute l’Europe et toute la France qui sont concernées. »
Avec pour conséquences de nombreux départs pour Israël, comme l’a constaté Yaël, une habitante de Créteil : « Il y en a de plus en plus, note-t-elle. Je me suis moi-même posée la question, mais je suis très bien en France. » Face à ce phénomène, l’ambassadrice rappelle qu’Israël est prêt à accueillir tous les juifs qui le souhaitent : « Chacun a le droit de choisir de vivre où il le veut, mais il ne faut pas y aller par peur », avance-t-elle.
Elle va visiter « nos territoires occupé » qui eux sont vraiment occupés
Belle, sensible, intelligente. Comme on aimerait croire, avec Aragon, que la femme est l’avenir de l’homme …