Rony Brauman : calomnie et mensonge

Samedi matin sur Europe 1, Rony Brauman a explosé toutes les limites de la mauvaise foi que l’on ne peut plus taxer d’antisionisme féroce, mais de bêtise absolue. Comment taxer d’antisémitisme un homme né à Jérusalem et juif? Tout a été dit sur lui : aveuglement pro-palestinien, haine de soi, névrose aggravée, etc….Rony_Brauman

Mais que dire de quelqu’un qui, interrogé sur le port de la kippa par David Abiker ose affirmer que le port de la kippa dépasse la dimension religieuse et comporte une dimension politique :

« Socialement, est-ce qu’on affirme simplement une affiliation religieuse ou autre chose ? Moi, mon impression, c’est que l’on affirme autre chose, à savoir une affiliation politique. Il y a une double signification aujourd’hui qui est attachée au port de la kippa ».

De quelle dimension politique peut-il bien vouloir parler : appartenance à une droite religieuse qu’il abhorre peut-être? Mais non, pas du tout, son esprit tordu va beaucoup plus loin :

« On affirme une affiliation politique, un signe de fidélité à l’Etat d’Israël – après tout pourquoi pas -, mais aussi, et c’est plus problématique, un signe allégeance à la politique de l’Etat d’Israël ».

Et de surcroît Rony Brauman n’hésite pas à débiter des mensonges éhontés : « Ces deux parlementaires qui sont arrivés à avec une kippa l’Assemblée (Claude Goasguen et Meyer Habib) font partie de ces gens qui lorsque la mère de l’un des soldats tués par Merah, est arrivée avec un foulard, un foulard qu’elle portait d’ailleurs en signe de deuil et pas en signe d’appartenance religieuse, cette femme qui est absolument remarquable, qui est admirable, a été sifflée à cause du foulard qu’elle portait sur la tête ».

Or Madame Ibn Ziaten, dont il est même infoutu de citer le nom, a bien été sifflée, mais au cours d’une réunion organisée par le PS. Et si Jean Glavany a démenti l’article qui a fait état de ce scandale et mettait en cause des personnalités socialistes, il est avéré que personne dans cette digne assemblée de gauche ne s’est levé pour défendre l’honneur de cette dame.

Alors que dire de plus? Rony Brauman, aveuglé par sa haine d’Israël, est prêt à tous les mensonges, à toutes les allégations les plus douteuses pour dénigrer Israël, les juifs attaqués en France par un antisémitisme sauvage inspiré par le terrorisme palestinien qu’il soutient de toutes ses forces, et les personnalités qui osent affirmer leur soutien à ce pays et à cette communauté attachée à son pays.

Son titre de Professeur et sa qualité de créateur de MSF lui donnent une respectabilité imméritée : ce n’est qu’un voyou de la pire espèce qui ne recule devant rien pour faire passer ses idées nauséabondes. Voyons comment appelle-on ces gens, des fascistes je crois.

Line Tubiana

CRIF
Conseil Représentatif des Institutions Juives de France

Paris, le 17 janvier 2016

Communiqué de presse

Rony Brauman justifie-t’il les agressions antisémites en France ?

Le CRIF est particulièrement choqué par les propos tenus par Rony Brauman samedi 16 janvier sur Europe 1 assimilant le port de la kippa à une « affiliation politique » et un « signe d’allégeance à la politique raciste de l’Etat d’Israël ».

Par ses propos, Rony Brauman commet deux fautes : la première est de faire de la kippa un signe politique alors qu’elle est et a été portée de tous temps par des juifs de toutes convictions politiques, y compris bien avant l’existence de l’Etat d’Israël.

La seconde, plus grave encore, est d’offrir une légitimité à l’antisémitisme, en désignant  tous les juifs pratiquants coupables de la politique de l’Etat d’Israël, que M. Brauman prétend criminelle, oubliant au passage qu’il s’agit du seul état démocratique de la région. 

Pour Roger Cukierman, « Les propos de Rony Brauman sont insultants pour les juifs français auxquels il refuse l’appartenance pleine et entière à la Nation française, les réduisant, comme les caricatures les plus antisémites, à des supplétifs de l’Etat d’Israël. Ses propos irresponsables  nourrissent l’antisémitisme, en prétendant donner une justification à l’injustifiable. La posture intellectuelle est complice de l’incitation à la haine et du passage à l’acte antisémite. »

 

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13 Comments

  1. Je ne sais pas si la Kippa est un signe d’allégeance à la politique de l’état d’Israël, mais le foulard est sûrement une allégeance au Hesbollah, et le tchador à DAESCH.

  2. Ce type est complètement cinglé. Que beaucoup de juifs portent la kippa en public en Israël, l’État Juif, est somme toute logique, non ? Mais en France c’est évidement un signe d’appartenance religieuse.

    J’en ai assez de tous ces abrutis qui se mêlent de parler de politique, de religion ou de relations internationales et à qui l’on s’empresse de demander leur avis alors que leur véritable et seul domaine de compétences n’ a strictement rien à voir !

    Brauman, occupe toi de soigner la grippe, c’est pour ça que la société t’ a formé, et c’est tout ce qu’on te demande.

  3. En portant la kippa « On affirme une affiliation politique, un signe de fidélité à l’Etat d’Israël – après tout pourquoi pas -, mais aussi, et c’est plus problématique, un signe allégeance à la politique de l’Etat d’Israël » ?
    ———–

    C’est un blanc-seing donné aux futurs coups de machettes d’excités du palestinisme ou quoi ? C’est quand même grave ce propos et totalement irresponsable.

  4. Au fond ce que reproche Brauman à Israël c’est son existence même qui l’empêche d’être un juif moralisateur, de se draper dans l’idéal et la posture du juif au dessus de tout soupçon grâce à son passé douloureux de victime. En dirigeant ou simplement en appartenant à un État Juif, on se sali les mains et l’on devient comme tous les autres peuples. On ne peut plus dire « je suis juif » et donc laisser croire que l’on est forcément juste, bon et rempli de compassion, sans toujours en apporter la preuve. Peut-on encore être un « médecin sans frontières » admirable et admiré tout en étant pour l’existence d’un État Juif qui est, de plus, forcé de faire la guerre pour survivre depuis le premier jour de son existence ?

    Pour illustrer mon propos voici ce que déclarait Brauman en 2006 dans l’émission de télévision « salut les terriens » :

    « Je pense que si j’avais été, à l’époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j’aurais été favorable à la création de l’État d’Israël ».

    CQFD.

    • Ce n’est pas en « oubliant » ce genre d’individu qu’on les empêchera de déverser leur fiel et leurs vérités toutes faites.
      Il faut leur répondre et les tacler pour les mettre devant le ridicule de leurs idées.

  5. Mr Brauman est antisémite et de ces gens qui lorsqu’on leur crache à la figure disent qu’il pleut!!
    Juif honteux au sens de Sartre!
    ce type nous dégoutte

  6. Ce pauvre type doit avoir un grave problème avec lui-même; il relève de la psychiatrie. De toute façon (qu’à D. ne plaise)Si quelque chose de grave devait arriver aux Juifs il ne serait pas épargné !!!Qu’il réfléchisse un peu et qu’il se soigne !! A IGNORER TOTALEMENT.
    Annie

  7. Je ne comprends pas que l’on continue à demander son avis à ce monsieur qui n’intéresse que lui et qui répète toujours la même chose. A moins que ce ne soit précisément pour faire entendre son antisémitisme redondant.

  8. Et bien évidement des musulmans nous ressortent la rengaine habituelle sur un soit disant « deux poids deux mesures » entre la kippa et le voile. Toujours la même propagande ad nauseam.

    Où est le problème avec le voile ? Aujourd’hui on en voit partout en France ! C’est uniquement le voile intégral couvrant le visage qui totalement est interdit.

    Quand au voile laissant apparaitre le visage il n’est interdit, comme la kippa et tout autre signe religieux ostentatoire, que dans les administrations et les écoles pour tous ceux qui y travaillent, c’est-à-dire les fonctionnaires et les écoliers. Mais pas pour les administrés, une femme voilée ou un porteur de kippa peut se rendre dans une mairie ou à la sécu sans enlever ni l’un ni l’autre comme il peuvent marcher dans la rue avec.

  9. Voici d’autres propos tenu par le gus :
    « Pour finir (provisoirement), j’invite les « amis » d’Israël à voir le film d’Amos Gitaï « le dernier jour d’Yitzhak Rabin ». Netanyahou y apparaît au balcon d’un immeuble, aux côtés de Sharon lors d’un meeting électoral à Jérusalem en 1995, au-dessus d’une affiche et d’un grand calicot. Sur l’affiche figure Rabin en uniforme SS, et sur le calicot, l’inscription en hébreu et en anglais « Mort aux Arabes » . Ils comprendront que, contrairement à ce qu’affirment sans relâche le Crif et les antisémites, que nombre de juifs, porteurs ou non de kippa, ne veulent à aucun prix être identifiés à de pareils énergumènes politiques. »

    ————-

    Soit, mais là aussi c’est toujours la même rengaine vieille de 20 ans dont Brauman ne veut pas sortir. Netanyahu est-il toujours un homme qui hurle « mort aux arabes » ? Non. En revanche Mahmoud Abbas considère toujours les juifs comme « impurs » et « pieds sales » et valorise toujours les « martyrs », en clair ceux qui vont tuer des juifs même en les poignardant dans le dos.

    Qu’en pense Brauman ? Rien apparemment. Je ne l’ai jamais, à ma connaissance, entendu fustiger les « morts aux juifs » du camps adverse et qui eux durent depuis 70 ans…

  10. Dès le 3 juin 2002, j’avais envoyé au journal Le Monde une lettre ouverte à Rony Brauman ainsi rédigée :
    « Cher Monsieur,
    Si vous aviez vécu en Palestine avant le 15 mai 1948, date de la renaissance de l’Etat d’Israël, vous vous seriez aperçu que « les délires du mépris antipalestinien », citation par laquelle vous répondez à un article de Claude Lanzman soutenant Israël face à l’intifada qui avait cours, allaient constamment en sens inverse : des Arabes vers les Juifs.
    Combien de fois, en effet, n’ai-je entendu, en Palestine mandataire, ces Arabes crier : « El Yahoud klabna », ce qui donne, après traduction : « Les Juifs sont nos chiens ».
    Ne vous y trompez pas : leur attitude actuelle envers les Juifs est toujours celle de mépris, additionnée de haine et de fanatisme, le tout évoluant, par une alchimie coranique qui leur est propre, vers une psychose paranoïaque des plus néfaste. Car apparemment, ils ne peuvent pas, pas encore, supporter l’idée même de l’existence d’Israël.
    Cessez donc de les plaindre, et plaignez plutôt les Israéliens entourés de voisins fous de haine, prêts à se faire exploser pour le plaisir de tuer des Juifs, le maximum de Juifs à chaque fois ».
    Dans une deuxième lettre, j’ai adressé à Rony Brauman le commentaire suivant : « Je voudrais exprimer ici ma tristesse de voir s’égarer si loin le fils de J. et G., un couple français que j’ai connu à Jérusalem vers la fin des années 1940, quand la population israélienne, J. et G. compris, s’évertuait à résister aux innombrables forces arabes déterminées à l’écraser ».
    Vous voyez donc, cher lecteur qui avez lu mon commentaire, que Rony Brauman reproche à ses parents de l’avoir mis au monde en Israël, et plus précisément à Jérusalem.

    • « El Yahoud klabna : Les Juifs sont nos chiens ».

      Ça me fait penser au livre de Nathan Weinstok « Histoire de chiens: La dhimmitude dans le conflit israélo-palestinien » qui montre bien cet aspect du conflit…

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