“Courcelles était l’un des fleurons de la réussite française en Israël. Mickaël et Sophie Kabrit étaient arrivés des rêves plein la tête, dont celui d’apporter de l’excellence culinaire aux israéliens.
Leur pari réussi, ils se décident à ouvrir une deuxième puis une troisième boutique. Ils en auront 5 au total et un laboratoire. Jusqu’à 40 employés. Et une renommée à faire pâlir les concurrents. Rapidement, ils deviennent même les fournisseurs des élégantes soirées de l’Ambassadeur de France. Mais pour financer l’expansion de la marque et l’ouverture des boutiques, les Kabrit ont besoin d’investisseurs. Ils se tournent alors vers un investisseur qui promet d’aider financièrement sans prendre les commandes de la boite ». (Extraits et adaptation d’un article de JSS News).
La suite de cette histoire est bien difficile à écrire sans faire une enquête sérieuse. Les Kabrit se sont largement exprimés. L’investisseur, philantrope très connu en Israël, est bien plus discret sur les raisons de la chute vertigineuse de Courcelles. Ce qui est certain, Courcelles ne sera plus là en 2016. Et c’est bien dommage pour les clients et le “Made in France” en Israël.
Voilà ce que nous écrivions dans IsraeIValley au temps jadis :
“Il est bien difficile de la trouver en Terre Sainte la bonne galette des rois car… cette fête est d’origine païenne. Un point de vente important qui vous plaira : Courcelles (Ben Yehuda 108, Tel Aviv-Jaffa). “Courcelles” fait la preuve que l’on peut sans aucun doute arriver au perfectionnisme Français au coeur de Tel-Aviv… et sans payer un prix délirant.
La Chambre de Commerce Israël-France à Tel-Aviv a organisé le 15 Avril dernier une soirée musicale et artistique (environ 150 personnes) dans un lieu insolite : un musée privé situé au centre de Tel-Aviv, à deux pas de la Tahanat Merkazit.
Au beau milieu de sculptures magistrales, et sur le toit de la galerie d’art, des jeunes serveurs souriants étaient chargés de livrer sur des plateaux argentés “le meilleur de la France en Israël”.
Le plus curieux était la divine surprise des invités qui découvraient vraiment des spécialités Françaises, Made in Israël, et fabriquées avec amour par les boulangers et traiteurs de “Courcelles” installés dans l’Etat hébreu. Il y a heureusement quelques endroits comme le Courcelles où l’on peut, non pas manger, mais déguster un excellent croissant. Un croissant léger et bien feuilleté dont on se régalera jusqu’aux dernières miettes, les plus croustillantes. Un conseil important : n’achetez pas leur baguette à l’unité. Il n’en restera plus en arrivant à la maison. Qui peut résister à une belle croûte et une mie aérée ?
http://www.israelvalley.com/news/2015/12/25/48751/adieu-croissants-fermeture-de-courcelles-fleuron-de-la-reussite-francaise-en-israel
Je ne sais pas pourquoi Mickael Kabrit a echoue. Ce que je sais trop bien, c’est que j’ai eu moi-meme une experience troublante avec lui, laquelle est assez significative de son temperament trop avide et de son inabilite a « renvoyer l’ascenseur ». J’imagine fort bien que l’investisseur en question est arrive a des conclusions identiques et a prefere sortir de l’association avec un partenaire par trop demandeur.
Dommage, parce que Courcelles etait une initiative qui plaisait a tous et pas seulement aux Francais.