Israël: ces dernières années dans les banques du sperme, on constate une augmentation de 100% concernant les demandes de dons de spermes provenant de donneurs Soldats de Tsahal – particulièrement d’unités spéciales et des services de renseignement. Un soldat donneur: « quel travail peut te rapporter 1000 shekels la demi-heure ? C’est un super complément de revenus! ». Un responsable de la même banque: « Les gènes des soldats d’unités combattantes sont très recherchés par les femmes, particulièrement depuis l’opération militaire -Tsouk Eytan- de l’été dernier »
« A. », 20ans, soldat d’une unité combattante, bien connu d’une banque de sperme privée en Israël. Environ, une semaine sur deux, il passe à cette banque privée et y fait un don de sperme et en ressort avec la somme de 1000 shekels- un bon deal pour une opération qui ne prend pas plus que 20 minutes, pas mal du tout pour un complément de revenus. Un bon mois il peut espérer gagner jusqu’à 2500 shekels et la demande ne fait qu’accroître:
« Pour moi c’est un calcul purement économique, le salaire d’un soldat n’est pas suffisant – rien que les cigarettes et les sorties et déjà t’es en découvert…l’argent des dons de sperme m’aide à arrondir les fins de mois et à profiter un peu plus de la vie ».
D’après un responsable d’une banque du sperme, le sperme des soldats d’unités combattantes est très recherché depuis quelques années par les femmes désireuses de se faire inséminer. La plupart d’entre elles considèrent que le sperme d’un combattant est génétiquement supérieur et que c’est un avantage considérable pour le futur enfant!
Cette demande a encore accrue de façon très nette après l’opération militaire « Tsouk Eytan »: « Une augmentation énorme de demandes de dons de sperme provenant de combattants qui ont participé à cette opération militaire, mais très peu de banques de sperme ont pu assurer ces transactions… » explique ce même responsable, il ajoute « beaucoup de ces demandeuses ont apparemment un esprit patriotique et pensent que ces donneurs sont une fierté nationale, surtout pour celles appartenant idéologiquement à la droite israélienne… La plupart d’entre elles espèrent que l’enfant qu’elles vont concevoir grâce à ce don de sperme, va hériter des gènes du combattant… Elles veulent un enfant sur commande, un enfant particulièrement réussi, intelligent, en bonne santé physique et mentale et espèrent que ces qualités se transmettent de père en fils puisque la plupart des combattants en Israël proviennent de familles ayant également servi dans des unités comparables…c’est en gros leur raisonnement », il poursuit même : « certaines de ces femmes sont prêtes à attendre un an, voir deux pour un don de sperme d’un soldat d’une unité spéciale… »
Selon les chiffres qui nous ont été présentés, les unités les plus demandées des banques de sperme sont les mêmes que celles qui sont le mieux considérées dans l’opinion publique israélienne, soit :
l’aviation de chasse et les unités d’élite comme les commandos de la marine (« shayétet 13 »), les parachutistes ou l’unité de commandos terrestres « Egoz » ( l’unité recrute des soldats de la brigade « Golani » qui ont passés des tests de sélection rigoureux avec succès)mais aussi les meilleures unités des services de renseignements.
Le mot de la fin revient à « A. » , notre donneur, soldat d’une unité combattante qui doit finir son service militaire d’ici quelques mois: « je ne veux pas savoir combien d’enfants sont nés de mes dons de sperme, ça n’est pas un point important pour moi et en dehors de l’aspect financier pas négligeable, je peux dire que je considère avoir fait une bonne action en devenant donneur car j’ai aidé des femmes à devenir mères et c’est sans doute pour elles le plus grand bonheur au monde ».
Adapté par Lisa Mamou
http://www.mako.co.il/pzm-
Précisions pour ceux qui n’y croient pas :
j’ai lu des commentaires sur cet article.
Cet article est vrai et c’est comme ça en Israël car il s’agit de banques privées, tout comme en Amérique.
Vous avez tous les détails du donneur et si par la suite un gosse veut savoir si lui et sa future copine sont du même donneur il s’adresse à la banque et on lui répond.
Ce n’est pas comme en France.
Certains donneurs acceptent aussi de laisser leurs coordonnées si les enfants souhaitent les contacter par la suite.
Maintenant relisez l’article : personne n’a dit que c’est génétiquement prouvé, qu’un golani fera un golani, c’est écrit « c’est le raisonnement en gros de ces femmes ».
A part ça, on ne peut pas contester leur « patriotisme » qui considère que d’avoir un enfant même par don de sperme d’un héros de guerre c’est un honneur…elles préfèrent dire à leurs fils ou à leurs filles « je ne connais pas ton père mais c’était un combattant courageux et un patriote »
Il ne s’agit pas de gène du patriotisme si tant est qu’il existe … mais d’un choix personnel de la demandeuse qui pense que c’est important voir réconfortant pour l’enfant.
Lisa Mamou
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