Israël a visé jeudi soir quatorze positions de l’armée syrienne du côté syrien du plateau du Golan en représailles au tir de roquettes dont il accuse l’organisation palestinienne Jihad islamique et l’Iran, sa bête noire, ont indiqué des sources officielles israéliennes.
L’armée israélienne a frappé ces positions avec son artillerie et ses moyens aériens, ont indiqué des sources militaires israéliennes. En soirée, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui dispose d’un réseau de sources à travers la Syrie, pays ravagé par la guerre depuis 2011, a évoqué un nombre indéterminé de morts parmi les soldats syriens. Ces morts n’ont pas été confirmées par ailleurs.
Ces échanges de tirs ont lieu dans un secteur sous tension aux confins d’Israël, du Liban et de la Syrie. Selon l’agence officielle syrienne Sana, un hélicoptère israélien a tiré jeudi à 18H30 (15H30 GMT) plusieurs roquettes sur le bâtiment du gouvernorat et une autre bâtisse abritant la direction des transports à Qouneitra, non loin de la ligne de séparation entre la partie syrienne du Golan et la partie occupée par Israël. Il n’y a pas eu de victime, mais seulement des dégâts matériels, a dit Sana.
Israël a dit agir en représailles au tir de quatre roquettes sur la partie du Golan occupée depuis 1967 par Israël et sur la Galilée, dans le nord d’Israël. Ces tirs, qui n’ont pas fait de victime selon Israël, n’ont pas été revendiqués. Mais selon Israël ils portent la signature du Jihad islamique et de l’Iran.
« Nous disposons d’informations crédibles indiquant que cette attaque a été menée par le Jihad islamique palestinien et qu’elle a été facilitée et dirigée par un Iranien, Safeed Izaadhi, qui dirige l’unité palestinienne de la force Qods », chargée des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, le corps d’élite du régime iranien, a dit le porte-parole des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon dans un communiqué.
Le ministère a dénoncé une « attaque terroriste » menée « sans aucune provocation de la part d’Israël ». M. Nahshon a mis ces entreprises de « déstabilisation » en parallèle avec l’accord international conclu sur le nucléaire iranien, pour redire le danger que représente cet accord aux yeux d’Israël.
Dans un communiqué de Gaza, le Jihad islamique a démenti être à l’origine des tirs de roquettes.
Avec AFP
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